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L’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. (Audric)
North Edhelril
North Edhelril
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Lun 1 Mar - 17:55
Ça t’as complètement et littéralement ennuyée de devoir faire ça. C’est ta mère qui s’était toujours occupée des employés de la maison, c’est ton rôle depuis son décès, depuis que tu as hérité de son titre de Baronne, et pourtant jusqu’à présent tu t’étais contenter de garder les mêmes en oubliant probablement à quel point les humains sont fragiles et combien, surtout leur ligne de vie est ridiculement courte. Il y a eu exactement quatre décès parmi tes domestiques … a chaque fois, c’était parce qu’ils étaient vieux et fatigués, et bien entendu, quand on a fait comprendre que ça allait continuer, que si la main d’œuvre ne revenait pas un peu, ceux qui te restait allaient se tuer à la tâche, il a bien fallu que tu réagisses, et que tu agisses.

Tu n’as pourtant pas poussé au point de remplacer les quatre. Ils étaient neuf, tu as décidé de ramener à dix en te disant que c’était un début et que tu verras pour le reste plus tard. Tu as à peine pu faire ton choix au final … tu en as déniché un, cependant, probablement trop vieux mais ça, tu ne t’en es rendu compte qu’en rentrant avec et tu t’es consolée en te disant qu’il était quand même relativement bien conservé. Une carrure classique, rien de bien impressionnant, cependant, il n’avait rien d’un homme maigrelet ou faible, bien au contraire, de ce fait, tu avais décrété qu’il te serait utile et que, de toute façon, tu pourrais toujours renouveler l’expérience pour récupérer un domestique de plus maintenant que tu savais à quoi t’en tenir.

Pourtant, North, il y avait encore une étape dans tout ça, à laquelle tu ne t’étais pas encore pliée. Bien entendu, ce nouveau venu dans ta demeure avait été confié aux bons soins des plus anciens, fatiguée, en rentrant, tu l’avais simplement expédié avec les autres en leur donnant comme consigne de lui montrer le principal et de le mettre au travail avec eux, cependant, il te revenait de voir à qui tu avais à faire et de lui montrer, de toi-même, ce que tu pouvais attendre de lui alors, oui, tu l’avais fait appelé dans le grand salon de la maison, un endroit que tu aimais tout particulièrement même s’il restait du changement à y opérer pour qu’il te ressemble tout à fait.  

Lorsque l’homme était entré dans la pièce, guidé par l’une de tes domestiques les plus anciennes, tu l’avais simplement invité à s’asseoir face à toi, dans l’un des canapés - qu’il en profite, après tout, ce serait probablement la seule et unique fois que tu le permets ou que tu lui en donnes l’occasion - avant de poser les yeux sur lui. « Comment tu t’appelles ? » On a dû te le dire, c’est certain, cependant, tu l’as déjà oublié, ou alors, tu ne fais simplement pas l’effort de t’en souvenir. « Tu sais servir une tisane ? » Tu demandes, pratiquement dans la foulée, comme pour le mettre directement dans le bain, avec toi, et en lui désignant surtout l’eau chaude, sur la table, ainsi que les plantes, dans différents pots, ainsi que deux tasses. « Occupe t’en, je te guiderais. »
Audric de la Hay
Audric de la Hay
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Mer 3 Mar - 18:31
Tu voulais juste retrouver ce pendentif auquel tu as raccroché toute ton existence toi. Alors oui, Audric, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même, puisque tu étais prévenir. Les gens du Val d’émeraude t’ont prévenu, des risques que tu prenais si tu retournais sur la terre de ces créatures elfiques, mais tu as une tendance bien à toi à n’en faire qu’à ta tête. Il faut dire que le traitement au fer rouge qu’ils t’ont infligé la première fois, si tu as eu mal sur le coup, tu ne peux pas vraiment dire que ça t’ait vraiment fait peur. Le feu ne t’inquiète plus depuis longtemps, les brûlures non plus. Alors sans attendre, tu es reparti sur ces terres qui t’étaient interdites.

Est arrivé ce qui devait arriver. Quand ils ont fini par te capturer, tu as cru que tu allais subir une punition encore douloureuse ou humiliante et que ce serait fini, puisque ce n’était pas les mêmes créatures. Pourtant, on a fini par te passer des chaines, des fers, et te mettre dans un tas d’autres types dans ton cas. Tu as compris que tu ne reverrais pas ta liberté de si tôt quand les enchères se sont mises en route sur vos personnes et finalement, une femme aux oreilles effilées a payé un prix que tu ne pouvais comprendre pour que tu la suives.

Depuis ? On t’a montré les lieux, on a tenté de te mettre au travail en te faisant comprendre que la désobéissance serait puni, quand tu as voulu prendre la fuite pour fouiller les environs. Il faut dire que ce domaine t’es un peu familier, sans le vouloir, parce que tu étais aux environs de cet endroit quand tu as ouvert les yeux dans… ce monde probablement qui suit celui de la vie humaine sur terre. Et au final, Audric, tu n’as pas eu le temps d’aller bien loin qu’une vieille femme est venu te chercher et te tirer derrière elle de force.

Quand tu entres dans le salon plutôt richement décoré par rapport à l’endroit où tu auras un matelas pour la nuit, tu comprends que tu vas avoir affaire à la maîtresse des lieux, une certaine Dame Edhelril… que tu reocnnais en pénétrant l’endroit. Celle qui t’a acheté est donc celle qui est la maitresse de ces humains et être en servitude. Bien. Les choses sont claires, maintenant. La femme te fait signe de t’asseoir et tu te laisses tomber sur le petit canapé sans une once de grâce.

« Et vous ? Que tu renvoies aussi sec, quand elle vient chercher ton identité. Je vais avoir le droit de savoir ce que vous me voulez ou vous espérez que j’obéisse en baissant la tête ? Tu es mordant, clairement, et pourtant, tu finis par répondre. Audric de la Hay. Où sommes-nous au juste ? »

Ce que tu ne t’attends pas, par contre, c'est qu’elle vienne te mettre au défaut, aussi vite, de servir une tisane. Comme si déjà tu buvais ce genre de boisson hein. Toi,de l’eau chaude, ça ne t’a jamais fait envie et tu le montres de ta grimace, avant de soupirer, alors qu’elle te montre des pots avec des plantes et l’eau chaude.

« Non, et à votre place, je ne me laisserais pas essayé. C’est la bonne idée pour que je vous intoxique sans le vouloir. Tu articules comme une provocation voilée. Pourquoi ne pas demander à un autre de le faire ? Et tu viens carrer un peu plus les épaules comme pour lui prouver que tu n’es pas pliable et que tu ne comptes pas le devenir. Vous comptez me garder ici combien de temps ? »
North Edhelril
North Edhelril
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Sam 6 Mar - 15:39
Il ne te viendrait même pas à l’esprit qu’un domestique puisse lutter contre ton autorité, North. Certains diront que c’est naïf, mais parmi les tiens, on sait qu’un humain qui a fini en tant que sous-fifre à quelque part bien mériter son sort, alors, forcément. Et puis, encore une fois, rappelons que tu n’as connu que les domestiques de chez toi, jusqu’à présent, complètement dévoués parce que, probablement, ta mère leur à appris à l’être, les a forcés, même, à le devenir, sans doute. Le problème, North, c’est que ta défunte mère aurait probablement bien des choses à redire concernant ta façon de gérer le domaine familial … tu n’irais pas jusqu’à dire que tu es trop douce, parce que tu es largement capable de faire savoir et comprendre lorsque les choses ne te conviennent pas, néanmoins, tu n’oses pas non plus aller trop loin ou plutôt, forcer l’obéissance par des méthodes aussi archaïques que la violence n’a jamais été ni dans tes habitudes, ni dans ton caractère.

Ce n’est pas n’importe quelle dame de ton rang, d’ailleurs, qui ferait en sorte d’inviter l’un de ses domestiques au salon pour s’entretenir avec lui, tu supposes qu’en règle général, on se contente de les acheter et de les mettre à travail sans prendre le temps, le hic, c’est que ça te dérange probablement d’avoir un inconnu sur ton domaine alors que jusqu’à présent, il n’y avait là que des gens qui tu avais appris à connaître. L’exercice est simple. Tu lui demandes simplement un nom par lequel tu pourras l’interpeller à l’avenir, et puis, tu lui demandes de servir l’infusion dont tu as envie aujourd’hui. Il y a même deux tasses sur cette petite table, North, parce que, tu es disposée à être aimable et à lui donner l’autorisation de la partager avec toi. Dans ta tête, les choses sont simples, et claires alors, autant dire que lorsque cet homme te répond sur ce ton, tu fronces les sourcils, tu décroises les jambes pour les recroiser dans l’autre sens, visiblement un peu désarçonnée et puis, tu braques un regard autant perdu qu’outrer sur ton domestique. Etonnement, malgré son manque flagrant de politesse, tu choisis de rester calme, tu soupires, tu t’enfonces un peu plus dans ton fauteuil et puis, tu joues le jeu, du moins, pour le moment. « Je suis la Baronne de Falnas, et vous êtes sur mon domaine, sur mes terres, et dans ma demeure, au village de Falnas qui lui-même se trouve aux abords de la Forêt des Murmures. » Tu es précise, mais tu n’iras tout de même pas jusqu’à pousser plus que ça, c’est déjà bien trop, normalement, cela dit, tu peux bien comprendre qu’un humain soit un peu … perdu sur vos terres. « Quant à vous … Audric – tu n’ajoutes pas le reste, ça ne te parait presque trop noble, comme nom, pour un simple domestique – j’attends effectivement de vous que vous obéissiez sans faire d’histoire puisque tel est vôtre rôle, ici, en tant que domestique de cette maison. »

Tu t’attendrais presque à ce que ça s’arrête là, toi, cependant, alors que tu forces un peu du regard pour obtenir ton infusion, c’est un « non » bien trop catégorique qui s’échappe de la bouche de l’homme et toi, tu ne peux même pas te retenir de te mettre à ricaner, nerveusement, il va sans dire. Tu te redresses à nouveau, North, et tu te penches dans sa direction. « J’ai décidé que ce serait vous, et puisque cela semble tant vous rebuter, je vous assignerais à ma tisane, trois fois par jour, tous les jours, et jusqu’à nouvel ordre. Bien évidemment, vous la goûterez sous mes yeux, avant que je n’y trempe les lèvres. » Du doigt, tu désignes à nouveau les tasses, l’eau chaude, et les plantes séparées dans différents petits bols et harmonieusement déposés sur un plateau. « La fleur rouge en premier, une cuillère, puis la jaune, et la violette, toutes en quantités égales. » Tu finis par te lever, traînant ta robe derrière toi, tu approches de la fenêtre pour observer le travail d’autres de tes domestiques dans le beau jardin de la maison, richement coloré comme ta mère aimait le voir. « Jusqu’à votre mort. » Tu finis par répondre à sa question. « Vous êtes marqués, et de toute évidence, vous êtes revenu sur les terres Eeries tout de même, vous êtes le seul responsable de votre sort, ce sont nos lois, vous m’appartenez désormais. » Et tu reviens, tu t’approches de lui pour venir saisir son menton comme on le fait avec un enfant récalcitrant. « La rouge, la jaune et la violette. Dans l’ordre. » Tu répètes, avant de le relâcher.
Audric de la Hay
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Ven 12 Mar - 13:54
T’es clairement décidé à partir du mauvais pied avec cette jeune femme, parce que tu n’es aps du genre à plier gentiment l’échine pour faire plaisir à qui que ce soit. Après tout, Audric, tu as été seul toute ta vie, c’est pour une bonne raison. Plier et donner ce que les autres veulent, c’est tout simplement s’aliéner toi-même et glisser sur la mauvaise pente. Alors tu commences par la provoquer sur son identité qu’elle ne t’a pas encore donnée et quand ça vient, tu viens littéralement lever les yeux au ciel.

« Baronne, rien que ça. Vous devriez avoir honte de vivre sur le labeur d’autres êtes humains, voilà mon avis sur la noblesse. »

Et tu pinces un peu plus les lèvres quand elle te parle de plier la tête et te taire en faisant ton travail ici. Franchement, Audric, c’est bien mal parti entre toi et cette femme et rien que pour cette raison, à sa place, tu te libérerais, pour éviter de devenir l’épine dans son pied de princesse qu’elle n’a pas prévu. Tu n’es pas violent avec les femmes, même pas spécialement malpoli, mais tu peux assez facilement décidé de faire de son existence un enfer quand tu seras à proximité d’elle.

Et tu vois, tu es en train de songer à cela quand, finalement, elle repart sur le sujet de sa tisane. Tu lèves un sourcil en l’entendant t’annoncer que tu seras assigné à ça, trois fois par jour, et que tu devras la goutter pour elle. Tu grognes, tu ignores même complètement ce qu’elle te dit sur l’ordre de ses fichues fleurs, et quand vient la réponse sur la date de fin de ton travail pour elle, te voilà à te relever d’un bond, les yeux brillant de colère.

« Ma mort ?! Très bien, alors donnez-moi donc une corde et une poutre, je vais en finir avec ce stupide contrat de travail que je n’ai pas signé au plus vite. Et tu te retrouves à tendre la main vers elle pour récupérer les objets de mise à mort, l’air particulièrement mauvais. Je. Ne. Travaillerai. Pas. Pour. Vous ! Baronne de Falnas ou pas ! »

Et toi qui n’a pas beaucoup mis en avant tes émotions durant ta vie sur terre, tu te retrouves tremblant quand ces dernières viennent complètement te noyer. Tu as la rage, la hargne. T’as peur aussi. Tu trouves ça tellement intolérable…

« J’avais quelque chose à trouver ici, je ne suis pas revenu pour être prisonnier… Et quand elle parle d’appartenance, tu claques la langue. Que vous croyez ! Vous n’obtiendrez rien de moi que je ne veux pas vous donner ! Et quand elle attrape ton menton, tu te perds littéralement dans ses yeux. Ca dure quelques secondes, mais t’oublies… tout. Avant qu’elle ne te relâche. Vous me faites chier avec votre tisane ! »

Cette agression arrive parce que tu te sens bizarre Audric. Tant et si bien que, si tu arraches ton visage de sa main, tu viens aussi te tourner vers sa foutue boisson chaude et avec une brutalité nerveuse, tu verses des cuillères de fleurs n’importe comment, en ayant oublié les quantités, avant de couler l’eau brulante dessus en en renversant un peu à côté et tu relèves le nez vers elle, des éclairs dans le regard.

« Voilà votre fichue tisane, maintenant laissez-moi tranquille ! »
North Edhelril
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Lun 22 Mar - 13:17
Quelle naïveté de penser que tu pourrais t’en sortir facilement. Malheureusement pour toi, ta chère mère n’a pas eu le temps de former à certaines choses, ou alors, a-t-elle simplement estimer que tu serais de taille à t’en sortir … Aurait-elle fait une erreur, North ? Tu as hérité d’un titre important. D’un domaine. D’une maison. D’un village dont tu as la charge et que tu dois représenter au mieux. Tu es censée savoir gérer les gens, mais voilà que tu te retrouves en réelle difficulté face à un simple domestique. Et tu essaies, hein, quand bien même tu n’es pas connue pour être méchante, violente, tout juste autoritaire, tu te forces à te montrer plus sèche et à t’imposer plus que tu ne le fais d’ordinaire sauf qu’il ne semble pas vouloir se laisser impressionner et toi, ça te fait brutalement frissonner. Non mais, écoute le t’annoncer qu’il préfère mourir que de t’obéir, il ne veut pas travailler pour toi alors que tu restes persuadée, toi, que c’est pourtant pour lui une obligation puisque, rappelons-le, tu l’as acheté, c’est ton domestique, maintenant, il t’appartient.

Alors, oui, tu forces, tu essaies de le recentrer sur la seule et unique chose que tu lui as demandé de faire pour l’instant : ta tisane. Ce n’est pas bien complexe et tu viens lui expliquer, grossièrement comment procéder pour la faire … le hic, c’est qu’il semble imploser à nouveau. Oui, il bouge, il s’éloigne de toi et oui, il se tourne finalement vers les fleurs, et l’eau chaude pour s’occuper de faire son travail sauf qu’il fait ça brutalement, sans même faire le moindre effort pour tenter de se rappeler de tes indications. Résultat ? Tu vois d’ici que cette infusion sera infâme, sans compter le fait qu’il vient de renverser de l’eau chaude sur le bois de cette table centenaire. « Je vous laisserais tranquille quand je l’aurais décidé ! » Tu pestes, en soupirant et en venant faire teinter une petite clochette de façon complètement excédée. Une petite femme apparait au pas de courses. « Nettoyez-moi tout ça, je vous prie. » Tu lui demandes, visiblement plus tellement décidée à la boire, ta tisane, maintenant. Les mains accrochées à tes hanches, tu patientes le temps qu’elle en termine et si elle lance un regard bien inquiet sur le domestique récalcitrant, elle finit par débrasser le plancher et toi, tu viens simplement attraper un châle épais que tu lances sur tes épaules avant d’ouvrir la large porte vitrée qui mène au jardin. « Venez. »

Tu fais quelques pas, sur les pavés posés harmonieusement à travers la belle pelouse et les parterres de fleurs, copieusement garnis et puis, finalement, tu viens t’installer sur un banc, les bras croisés sur ta poitrine, tu te remets à l’observer, tu gardes ton regard fixé sur cet homme un peu trop longtemps, et quand tu te détournes, tu as l’air … troublée de façon très inexplicable. « Donc, vous n’êtes pas disposé à vous charger de la tisane. » Que tu commences à pour lui dire, avec un léger soupire. Une constatation qui te déplait, North, parce que tu n’as pas l’habitude de faire face à des domestiques qui rechignent autant à la tâche que lui. « Vous ne serez pas libéré. » Ça, tu le lui lances au visage pour éviter qu’il ne puisse se faire de vains espoirs, il est tout à fait hors de question que tu donnes la chance à un domestique de … fuir. De toute manière, il est marqué, il serait rattrapé, tu pourrais avoir des ennuis et puis, si tu commences, tu n’en finiras plus et il est impensable que tu perdes le respect de tous les autres. « Le jardin serait-il plus à votre convenance ? Il a besoin d’être entretenu et de rester beau, peu importe le temps ou la saison, ici on juge un livre à sa couverture alors elle se doit d’être agréable à l’œil. » C’est la dure réalité des choses, tu diriges ce village, tu te dois de faire bonne figure et de préserver ton image, tu n’as pas le choix, il en va de la réputation de ton nom, et tu y tiens, parce qu’on t’a transmis à quel point c’était important. « Mourir vous parait-il réellement plus doux que l’idée même de rester dans ma demeure ? Vous ne me connaissez pas, pourquoi pensez-vous que vous n’y serez pas à votre aise ? »
Audric de la Hay
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Jeu 25 Mar - 22:14
Tu n’y mets aucune bonne volonté et ça lit complètement sur tes traits tirés. Tu ne veux pas être ici, Audric, et franchement il n’y a pas besoin d’être doué d’une empathie extrême pour le voir. Toute ta personne exècre ce qu’il se passe, tant et si bien que tu finis par faire couler la tisane presque autant dans la tasse que sur la table. Et tu relèves la tête vers elle, l’air d’être prêt à te battre pour ce que tu crois et veux. Tu grognes, tu lui montres sa tasse du menton alors que tes bras reviennent immanquablement se fermer sur ton buste. Tu es en train de repousser tout ce qui t’entoure pour tout simplement refermer ta coquille étanche…

Tu ne bouges d’ailleurs pas d’une once quand tu vois la jeune femme finir par faire appel à quelqu’un d’autre pour rattraper ce que tu viens de faire. Elle la laisse même récupérer tout le service à thé et tu pourras ricaner comme un sale type si elle ne te prenait pas de vitesse, t’ordonnant de la suivre. Il n’y a objectivement aucune raison de lui obéir, sauf que tu as un petit côté masochiste, il semblerait. Tu veux savoir ce qu’elle va faire pour te faire payer ton comportement, et c’est avec un air de défi que tu lui emboites le pas.

Au final, tu refuses de parler, même si tu te mets à marcher derrière elle. Tes yeux ne la lâchent pas, alors que tu l’observes, que tu cherches à savoir son âge et les raisons pour lesquelles elle règne sur cet endroit sans famille. À ton vénérable âge, tu as encore tes parents, alors elle, pourquoi est-elle seule ? Et tu es en train de songer aux réponses possible quand elle reprend la parole, alors que tu es devant de beaux parterres de fleurs.

« Je ne suis disposé à n’être d’aucun service pour vous ou votre maison. Que tu lui réponds, ne sachant même pas sur quoi elle règne exactement. Vous y perdrez de me garder prisonnier. Il est bien plus simple de relâcher un chien fou que d’essayer de le dresser. »

Ca c’est une connerie que ton père t’a dit un nombre de fois incalculable et rien que d’y penser ça te remet sur les nerfs. Sauf qu’elle tourne la tête, que tes yeux croisent les siens et mal à l’aise sans pouvoir l’expliquer, tu détournes le visage vers le paysage. Elle finit par te proposer une autre tâche et si tu commences à grogner sombrement, ses dernières questions te coupent l’herbe sous le pied. Il te faut de longues secondes pour parvenir à y répondre.

« Je suis né libre, Baronne. Je vivrai libre. Je mourrai libre. Voilà le choix que j’ai fait de ma vie. Et toi, tu viens subitement te tourner face à elle, t’approches et d’un geste qui n’a rien du respect poli d’un servant pour sa maîtresse, tu viens attraper son menton. Je ne vous connais pas, mais si vous me volez ma liberté, alors vous êtes mon ennemie. Tu te penches vers elle, pour que tes yeux puissent entièrement capturer les siens. Quelle vie me promettez-vous, honnêtement ? Vous servir jusqu’à mourir de fatigue ? Quel respect ? Quels arrangements ? »

Et tu restes là, à la toiser pendant quelques secondes avant d’entendre un hoquet de surprise, dans ton dos. Tu te doutes qu’un domestique t’a vu agir comme tu viens de le faire, alors tu la relâches aussi sec. Tu fais un pas en arrière, tes yeux continuent de bruler d’un feu ravageur, et finalement, tu lui offres un peu de ta vérité.

« Convainquez-moi de travailler pour vous, si vous le voulez, mais je ne serai jamais un esclave. »
North Edhelril
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Ven 26 Mar - 16:26
Tu ne devrais même pas faire ça, North, tu n’es pas censée être arrangeante avec tes domestiques parce que … parce que c’est comme ça, c’est tout, ce sont des domestiques, tu les payes – certes, une misère – de ce fait, comme tous les autres, il est censé t’obéir, t’écouter, faire ce que tu lui demandes de faire parce que c’est dans l’ordre naturel des choses, du moins, à ton sens. Et pourtant, ma grande, pour une obscure raison, lorsqu’il sabote littéralement ton infusion, tu appelles quelqu’un d’autre pour nettoyer, tu fais une croix sur ta boisson, et tu sors, tu quittes le salon dans lequel tu étais installée pour rejoindre le beau jardin que tu fais en sorte de faire entretenir afin qu’il demeure joli, parce que, ta grand-mère l’adorait. Visiblement, tu n’as pas envie de batailler plus que ça, tu préfères trouver un arrangement, bien qu’il soit évidemment hors de question que tu lui rendes sa liberté. Et pourtant, ça ne t’est d’aucun secours. Il ne veut rien entendre. Il ne veut pas travailler pour toi. « Ça, c’est à moi d’en juger. » Tu viens cependant lui rappeler, alors qu’il vient t’apprendre qu’à son avis à lui, il serait préférable pour toi que tu t’en sépares dés maintenant. « Et puis, vous n’êtes pas réellement prisonnier. » Certes, il n’a aucun droit de quitter le village de Falnas sans ton autorisation, il doit travailler pour toi, néanmoins, tu estimes que tes domestiques ont une marge de manœuvre relativement grande, en plus d’un lit, d’un toit sur la tête, et de nourriture. « Ici, vous avez une place, et un travail. »

Pourtant, c’est la liberté que semble vouloir ton nouveau domestique, la liberté avec un grand « L » celle dont les domestiques, justement, ne disposent pas. Celle que tu ne peux plus lui offrir. Ce à quoi tu ne t’attends pas, par contre, c’est à ce mouvement brusque qu’il a dans ta direction, vivement, il se tourne vers toi pour venir saisir ton menton et toi, tu restes figée, incapable de protester ou de crier au scandale parce qu’il ose te toucher, tu te contentes de te perdre dans ses yeux bleus alors qu’il t’offre de dures paroles. « Les gens qui vivent ici vous paraissent-ils si malheureux ? » Tu demandes, quand en entendant le passage d’une autre domestique qui se trouve outrée du comportement de l’homme envers sa maitresse, celui-ci prend enfin le temps de te relâcher. Tu soupires, souffle, détournant ton regard vers la jolie fontaine, non loin. Dans quelle situation t’es-tu encore fourrée, hein ? Tu es presque certaine que ce n’est jamais arrivée à ta mère, ni encore à ta grand-mère et à aucune de tes ancêtres alors … pourquoi faut-il que ça t’arrive, à toi ? « Vous servez payer. Vous aurez un jour de repos dans la semaine dont vous pourrez disposer, et vous aurez le droit de circuler dans tout le village … » Bon, c’est déjà pas mal, à ton sens mais étrangement, tu n’es pas certaine que ça fonctionne, ou que ça suffise alors, tu finis par ramener ton regard jusqu’à lui. « Je ne fais travailler personne jusqu’à l’épuisement, il s’agit simplement d’entretenir cette maison, et ce domaine. De garder la maison et le jardin en état, de … sortir et nourrir les chiens … je dois m’occuper des affaires relativement au village tout entier, j’ai besoin de personnel ici pour faire tout ça pour moi. Alors, dîtes moi simplement ce que vous savez faire, et je m’arrangerais pour que les choses fonctionnent au mieux. » Autrement, malheureusement, tu sais que tu seras obligée de prendre des décisions compliquées et tu n’as pas spécialement envie de le faire plier par la force ; ça ne te ressembles pas.
Audric de la Hay
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Dim 25 Avr - 21:45
Il n’y a aucune chance pour que tu acceptes d’être un esclave jusqu’à la fin de tes jours, c’est certain ! Et pourtant, Audric, si une partie de toi se félicite de ne pas se laisser écraser sans ne rien faire, une autre part te souffle que tu es tout de même bien docile. Tu pourrais l’attaquer, la blesser et t’enfuir. Si elle se rebellait ou tentait de t’arrêter, tu pourrais la tuer. Tu serais probablement pris en chasse par tous les elfes de ce coin, mais tu serais absolument libre. Et pourtant, tu es là, à parlementer avec elle. Tu viens même chercher sa proximité, tenter de t’imposer avant de la relâcher comme… comme si tu craignais le regard des autres sur toi et sur elle ? C’est ridicule !

« Ils n’ont probablement jamais connu la liberté, comment pourraient-ils la pleurer ? Que tu rétorques, un peu durement. Et puis quand bien même ils sont heureux de leur sort, vous comprendrez rapidement que je ne suis pas comme eux ! »

Attends, mon vieux, qu’est-ce que ça veut dire ça, au juste ? Tu acceptes d’une certaine manière de rester ? Non. Non, non, non ! Te voilà à secouer la tête, l’air clairement un peu perdu. Le bleu de tes yeux se trouble et se fonce et finalement quand tu viens bouger, c’est pour t’écarter un peu d’elle. Tu te détournes de sa personne, comme pour réfléchir et la voilà qui en profite pour parler de ce qu’elle t’offre. Un salaire, du repos, du travail, un toit… Et plus tu l’écoutes, plus ça ressemble à un job normal et pas à de l’esclavagisme… si on omet que tu as toujours choisi ton boulot, hein.

Appuyé contre un des poteaux en bois qui se trouve là, tu restes sacrément longtemps silencieux, malgré ses question et demande. Tu as l’air absent, c’est vrai, mais tu réfléchis surtout à ce qui te semble le plus utile, là maintenant. Prendre le risque d’avoir tout son village au dos, peut-être même toute la région ? Ou tenter de sortir ton épingle du jeu pour fuir sans te mettre en danger ?

« Je ne sais pas servir les tisanes et je n’ai pas envie d’apprendre. Tu finis par articuler lentement, alors que tes yeux balaient les jardins. Je sais utiliser mes bras et protéger les autres. Je ne crains ni le feu, ni les blessures. Tu relèves les yeux sur elle, et tu viens absolument caresser sa silhouette de tes iris sans une once de gêne. Je peux vous protéger et éviter que cette maison ne prenne feu. Je réparerai ce qui en a besoin, mais je ne toucherai pas à la verdure, à moins que vous ne vouliez que ça se passe comme avec votre boisson. Tu bouges enfin pour venir tendre la main sous son nez. Et je veux que vous vous souveniez que je ne suis pas un servant. Je suis ici parce que je l’accepte. »

Voilà donc le marché que tu lui offres, même si tu as l’impression de simplement lui avoir cédé du terrain. En faite, Audric, tu es en train de te raccrocher au fait que c’est en endormant la surveillance de cette femme que tu pourras t’enfuir sans risque. Et puis… elle ne t’a pas encore manqué de respect non plus. Tu vois, tu ne pourrais pas tuer une innocente, pas plus que la blesser, c’est ça la vérité.

« Toutes les créatures de votre… peuple sont aussi mesurées que vous ? Tu finis par demander, avec une maladresse certaine. »
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