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It's just another night. ✥ Dovahkin
Baldwin Oswaldon
Baldwin Oswaldon
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— Rang & Métier : Esclave de Dovahkin depuis son adolescence. Ebéniste travaillant le bois avec une réelle dextérité et avec patience
Sam 23 Jan - 0:03
It's just another night

@Dovahkin D'Ehrënfal & @Baldwin Oswaldon


L’ambiance du bal n’avait pas manqué d’élégance. Le coup des flammes avait réussi à lui plaire. Lui qui était difficilement émerveillé, le fut en cette soirée pendant quelques secondes. Sans trop savoir si cet événement permettrait à réconcilier ces deux royaumes. Baldwin était venu avec son maître, qui le montrait comme siens aux yeux des autres. Même si cela avait fait un moment, qui ne lui avait pas ordonné d’être à ses côtés pendant ce genre d’évènement. Il n’avait pas été emballé, mais il devait obéir aux souhaits et aux ordres du chevalier de l’ordre cendré. Il savait aussi le respect et la dévotion de son maître pour le prince du royaume. Tandis qu’à ses yeux, il se montrait prudent, sans vraiment ressentir autant de dévouement. Pourtant, il ne doutait pas pour autant de sa puissance et de son importance. Touchant une petite forme en bois qui se trouvait dans sa poche, il appréciait de travailler le bois. De le sentir sous ses doigts le réconfortait et lui permettait de tenir pied, en cette soirée. Où il ne se sentait pas vraiment à sa place et dans son élément, après tout être un humain, qui plus est un esclave ici n’était pas une chose qui était facile à vivre et à ressentir. Surtout quand vous ressentiez certains regards un peu trop insistants en votre encontre.

Une fois le bal sur le point de prendre fin. Son maître avait décidé de se rendre au village d’osaphia. N’y faisant aucune opposition, bien au contraire. L’ébéniste avait besoin de prendre l’air et de sortir de ce bal qui l’étouffait, plus que de raison. Se rendre là-bas ne lui déplaisait pas. Ils montèrent séparément à cheval. Trottant lentement, savourant ainsi le calme et le paysage qui s’offrait à eux, avant d’arriver au village. Se retrouvant seul avec lui, plusieurs sentiments avaient tendance à apparaître. Ses yeux se posèrent sur la silhouette robuste de son maître, que rien ne semblait atteindre. Baldwin admirait cette confiance et l’aura qu’il se dégageait de lui. Descendant de son cheval, attachant les rênes à un poteau solide et adapté pour les montures. Baldwin se trouve devant l’étalon de son maître, tout en laissant une certaine distance pour éviter la moindre incidence. Osant proposer son aide, sans lui imposer, car depuis le temps il commençait à le connaître. - « Avez-vous besoin de mon aide, pour attacher votre cheval, Maître Dovahkin ? » -. Sa voix était posée et elle se montre calme et non insolente. Cachant son caractère et son tempérament rebelle pour le moment. Inclinant son visage en guise de respect et de dévotion. Puisque dans le fond, il l’avait en grande estime, malgré la crainte et la cruauté qu’il pouvait faire preuve aux yeux du monde et en son égard. Le village était silencieux ce soir, certainement à cause du bal et de l’heure tardive. Les villageois étaient certainement chez eux, à dormir et à prendre un moment de repos qu’ils avaient certainement mérité. Quelques personnes vagabondaient, mais il n’y avait pas de débordement pour autant. Certains villageois s’inclinaient en respect ou par peur mêlée qu’il pouvait ressentir en se trouvant devant le chevalier. Engendrant une chaleur près de son cœur et en son ventre, à chaque fois qu’il le voyait ainsi, mais il se contrôlait. Paraître faible ou touché par son maître, en public était difficilement concevable et acceptable à ses yeux. Ses doigts touchaient ce bout de bois, pour soulager et pour calmer cette chaleur. La texture du bois commençait à être lisse, même s’il devait encore toucher certaines zones pour pouvoir le rendre un peu plus doux. Jusqu’à ce qu’il puisse enfin sculpter de bois ce qu’il souhaitait. Le toucher lui permettait de se calmer un peu. Les lumières des torches permettaient d’éclairer le village convenablement. Tout en attendant les mouvements de Dovakhin et de savoir ce qu’il voulait faire, en se rendant dans ce village, en cette nuit légère et sans que les aléas du temps ne soient de sortie.


Dernière édition par Baldwin Oswaldon le Ven 12 Fév - 20:47, édité 1 fois
Dovahkin D'Ehrënfal
Dovahkin D'Ehrënfal
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Sam 23 Jan - 4:46
It's just another night

@Dovahkin D'Ehrënfal et @Baldwin Oswaldon


Encore une fête, ce fut la… il ne savait plus combien, bien entendu étant chevalier au service de la royauté, il n’avait pas tant le choix de faire apparition et de surveillé. En fait ses ordres furent de protéger, surveiller le prince, il voudrait bien savoir ce que Hakkon avait encore fait pour mériter un chaperon. Il entra dans la salle, aucunement impressionner, ce fut un de ses bals comme il en avait l’habitude, des gens qui buvaient plus que de raison, d’autre qui dansait, d’autre qui en profitait pour se vautre ou s’adonner à d’autre luxure, un coup d’œil plus tard, il fit son chemin au travers de cette foule. Faisant attention de ne pas perdre de vu son esclave, pas question de le perdre ou qu’il se fasse prendre par un de c’est seigneur avide de nouveauté ou d’exotisme, après tout il avait un avalonien à ses côtés. Plusieurs têtes se baissait à son passage, les corps lui laissaient passage et ce jusqu’à ce qu’il se retrouve près du prince, un coup de tête pour le saluer et il se plaça à ses côtés. La soirée dura une éternité, il joua le jeu, accompagnant le prince, se laissant coller par ce dernier plus que de raison, répondant lorsqu’il lui parlait ou lorsqu’il jugea utile de le faire. Après d’innombrables verres, d’accolade, de danse, de blagues douteuses, le prince se retira finalement, le bal se dirigeait sur sa fin, ce qu’il voulait dire qu’il pouvait finalement quitter.

Chevalier, bal, ce qui voulait dire responsabilité, surveillance du prince, plutôt l’accompagné dans ses bêtises, au moins il avait été là si quelque chose arrivait, puis surveillance des villages, ils devaient tous faire des tours en ville afin de vérifier que tout allait pour le mieux. C’est pourquoi il avait ordonné à son esclave d’aller chercher les cheveux, proposant un tour au village d’osaphia. La nuit encore jeune, laissait passer une brise légère et ce vent laissait sa peau juste assez refroidie, ce qui lui plaisait plus que tout. Il descendit finalement de cheval, tenant la bride près à l’attacher, jusqu’à ce que Baldwin s’offre pour le faire, lui donnant la bride, il s’avança plus profondément sur la petite route de terre. Les gens inclinèrent leur visage, n’osant pas lever les yeux devant lui, il savait qu’il intimait la peur, il ne s’en sentait point atteint, au contraire, il avait travaillé pour obtenir ce respect. Suis-moi. simple et concis, pourquoi en faire plus face à un esclave. Ils étaient ensemble depuis longtemps, certes il avait un peu changé face à Baldwin, ce dernier avait finalement compris qu’il parlait toujours de cette façon n’en disant pas plus que ce qui était utile, bien que son ton fut sec, il avait cette différence de connotation dans le ton, qu’il avait surement fini par les différenciés, ce soir, il ne lui voulait aucun mal.  Avançant plus creux dans le village, il profita du silence provoqué par le bal, les habitants ayant surement profité de la nuit. Passant devant un stand de nourriture, l’homme lui tendit un de ses repas. Il regarda la nourriture d’un œil dégoûter, jamais il ne prenait de nourriture sans en savoir la provenance, mais il savait que son esclave ne s’était pas encore nourri, alors il prit ce qui était offert et le lui donna. Reprenant son chemin sans attendre que ce dernier ose prendre une bouché, il s’éloigna vers un espace plus obscur, moins fréquenter, un promontoire, de là il avait une vue magnifique se la forêt. Tu n’as rien pris au bal, manges. Bien qu’il avait profité de la soirée, sa surveillance ne s’était pas amoindrie, il avait bien remarqué le stress et la privation de son esclave. Il prit donc appuie sur un tronc d’arbre proche et ferma les yeux, profiter du silence de la nuit, enfin, de la respiration, mastication de l’avalonien.
Baldwin Oswaldon
Baldwin Oswaldon
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Dim 24 Jan - 21:07
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@Dovahkin D'Ehrënfal & @Baldwin Oswaldon


Le respect des villageois était réel, dans le fond il ne pensait pas que ça puisse en être autrement. Se retirant de ses pensées et de cet égarement, quand la voix de son maître se fit entendre. Simple et directive, il ne pouvait pas aller contre ce qu’il lui demandait. Baldwin se retenait de protester, ne voulant pas interrompre ce moment de respect. Son maître ne parlait certes pas beaucoup, mais il savait se faire comprendre et entendre. C’est alors qu’il le suivit sans émettre la moindre objection. S’avançant ensemble, lui derrière le chevalier jusqu’au creux du village, un peu plus loin de l’effet de masse et du cœur de celui-ci. Ils passèrent devant un stand de nourriture. L’odeur qui en émanait ne déplaisait pas, à son odorat. L’exact opposé de son maître qui en avait l’air révulsé. Une faim se fit ressentir et elle s’éveilla puisqu’il l’avait ignoré, voir endormi pendant le bal.

L’action du chevalier l’étonna, quand il lui tendit la nourriture, il pensait qu’il l’avait pris pour lui et non pas l’inverse. Ce genre d’attention avait tendance à le surprendre et il ne cacha pas l’étonnement, qu’il éprouvait face à son geste qu’il n’avait pas soupçonné d’envisageables, en cet instant. Baldwin prenait la nourriture qu’il lui tendait sans sourciller. S’éloignant vers un espace plus obscur, le suivant sans crainte. Il s’était habitué à l’obscurité et elle était devenue normale et non pas étrangère à ses yeux. La vue vers cette forêt était magnifique même si pour lui, ça lui refaisait penser au passé. Quand il avait été attrapé par la chasse et qu’il était devenu un esclave. Il ressentait une pointe de nostalgie, face à ce qu’il se trouvait derrière cette barrière. Sa vie d’avant il y pensait parfois, voir plus souvent qu’il ne le souhaiterait, mais il tenait à se souvenir de ses racines et de ne pas oublier son passé et encore moins sa famille. Ses nouvelles paroles le firent revenir à lui, Baldwin le vit alors s’appuyer sur un tronc d’arbre. Ses yeux étaient fermés et son visage semblait moins froid et plus humain. Ils dessinèrent le contour du masque qu’il portait depuis le premier jour, où son maître l’avait acheté et fait de lui son esclave. Mangeant alors, sans trop attarder son regard sur celui-ci puisqu’il savait qu’il n’appréciait pas qu’on le regarde avec trop d’insistance. S’appuyant contre un tronc d’arbre, s’autorisant alors à parler plus librement, quitte à ce que cela puisse lui déplaire. - « Merci, êtes-vous sûr que vous ne souhaitez pas un peu de cette part de nourriture, que vous venez de me donner ? » -. Avant de poursuivre avec audace et il ne cherchait pas à ménager ses mots et ce qu’il éprouvait. - « Voyez, je vis toujours. Ce villageois ne va pas vous empoissonner. A moins que ça soit son rang d’inférieur et ses mains qui ont fait ce repas que vous n’appréciez guère ? N’est-ce pas regrettable maître, de passer à côté d’une bonne nourriture à cause de ce genre d’apriori ? » -. Une petite pointe d’agacement et d’une manière de percevoir qui lui déplaisait. Il savait que son insolence et que ses paroles risquaient de lui déplaire. Appréciant la nourriture, mais mangeant lentement, si jamais son maître souhaitait un morceau ou deux. Une légère braise les entoura doucement, avant que sa voix se montre plus grave et plus suave, voir beaucoup plus conciliante. - « Pourquoi avez-vous souhaité venir ici, en cette heure tardive ? Qui plus ait en ma compagnie … » -. Baldwin était un homme curieux et cela pouvait se lire en ce moment. Il voulait comprendre et savoir le but de cette visite dans ce village. Son maître était un chevalier qui n’avait pas cessé de veiller et d’assurer la protection du prince, qu’il semblait avoir en haute estime. Baldwin ne peut s’empêcher de penser que cela avait dû être tout aussi éprouvant pour lui. Qu’il se serait retiré dans ses quartiers pour pouvoir sommeiller et de ressourcer après le bal. Donc, savoir qu’il avait voulu passer un moment avec lui, ne cessait jamais de le questionner et même de le tourmenter beaucoup plus que de raisons. Ce n’était pas simple de lire en lui, mais comme il n’était pas simple de comprendre l’Avalonien. Il demeurait toujours aussi mystérieux que le premier jour, où il l’avait acheté. Le gardant à ses côtés, alors que rien n’avait été simple et que rien ne l’était encore maintenant. Pourtant, chaque instant passait en sa présence était précieux  même s’ils avaient sans doute tendance à le nier respectivement et leur propre manière manières


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Dovahkin D'Ehrënfal
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Dim 24 Jan - 22:13
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@Dovahkin D'Ehrënfa et @Baldwin Oswaldon


La nuit devenait de plus en plus noir, il avait décider de terminer cette inspection sur le promontoire, refusant d'aller dormir après une soirée comme celle-là. Hakkon, le prince avait tout fait pour mettre ses nerfs à rude épreuve et il ne se sentait pas apte à se calmer assez pour se faire prendre par les bras de morphé. Malheureusement, être chevalier venait avec ses désagrément, le stress venait avec, le manque de sommeil également et trainer un idiot dans ses pattes aussi. Entre le prince et lui, il y avait une bonne relation, il se côtoyait depuis assez longtemps et aller savoir comment Hakkon avait percer ses barrières sans vraiment qu'il en ai conscience. Il avait donc donner la nourriture à Baldwin, espérant que ce dernier mange en silence, le temps qu'il se concentre sur les bruits de la foret espérant se détendre un peu, mais ce fut surement un trop gros espoir. N'ouvrant aucunement les yeux à sa question sur cette nourriture, il ne fit qu'un mouvement de main lui signifiant de manger, voulant lui occupé la bouche à nouveau, recommençant à se concentrer sur la forêt, il fut à nouveau déranger par cette voix insupportable. Il l'ignora, il fit tout en son pouvoir pour simplement l'ignorer, il n'avait pas prévu se fâcher aujourd'hui et il faisait son possible pour garder le contrôle.

Pourtant Baldwin devrait le connaître depuis, il devrait le ressentir de se taire, mais non chaque fois il l'ouvre comme s'il faisait exprès. Il se doutait bien que le nourriture ne serait pas empoisonné, il n'avait simplement pas faim, il s'était nourrit lui, lors du bal. Il faut croire que ce ne fut pas assez pour son esclave pour en profiter, puisqu'il l'ouvrit à nouveau, sauf que cette fois, il explosa. Calmement, tranquillement Il s'approche de l'autre arbre ou trainait son esclave, s'approchant comme un prédateur le ferait. Arriver devant l'avalonien, il prit quelques secondes afin de le regarder dans les yeux, de lui faire comprendre qu'il a une nouvelle fois dépasser les bornes. Sa main se levant vers son visage, plus vers sa joue, mais bifurqua sur la nourriture, qu'il prit et jeta au loin. Si tu n'avais pas faim, il fallait le dire. Le visage des plus sérieux, il continuait à fixer son esclave, il avait tellement poser de question au mauvais moment, il n'avait pas pus simplement profiter d'être en sa compagnie, il fallait absolument se demander pourquoi et en trouver la raison, stupide curiosité. Sa main se releva à nouveau, mais cette fois vers l'arrière de la tête empoignant la couette de cheveux tirant un maximum, sentant quelques mèche devenir lousse à force de tirer dessus. Il dégagea la marque sur le coup de son esclave. Tu vois cette marque, je te traine ou je veux si cela me plait, tu n'as pas à savoir pourquoi, esclave. Il mit un peu plus de pression vers l'avant, le trainant à sa suite, marchant à nouveau vers le centre du village, il en avait marre et voulait rentrer. Tout le long, il tira, pour le faire avancer à sa hauteur grognant son mécontentement, les habitants se poussait, plutôt fuyait sur son passage, encore un indice de frayeur envers sa personnes, il leur donnait à nouveau raison. Il le tira ainsi à travers le village jusqu'au cheveux, il l'avait vraiment énervé. Il fallait vraiment que tu parles, vraiment Baldwin.. Il finit par le ''lancer'' sur son cheval, prenant place sur le sien sans attendre son esclaves, oui, sa nuit sera très courte.
Baldwin Oswaldon
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Lun 25 Jan - 21:10
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@Dovahkin D'Ehrënfal & @Baldwin Oswaldon


Quand il avança calmement vers lui, il ressentait comme un mauvais pressentiment se glissait à travers chacune de ces extrémités. Son regard captura ces moindres déplacements en sa direction, une fois près de lui, il ne le lâchait pas du regard. Baldwin devait même se rendre face à ce qu’il percevait, c’était plus sage et plus judicieux de se plier. Tout en capturant le mouvement de sa main qui pouvait à tout moment s’abattre sur son visage, le pire c’est qu’il ne cherchait pas vraiment à s’éloigner. La surprise pouvait se percevoir dans son regard quand sa main se posa sur le reste de nourriture qu’il tenait dans ses mains, et que son maître envoya valser par terre. Une grimace se dessina sur ses lèvres, quand il vit la nourriture s’éparpiller sur le sol de cette manière. Ce petit pincement au cœur ne dura pas, puisque sa main se dirigea à nouveau vers lui et cette fois, elle se serra derrière sa tête et elle le serra fortement. Baldwin ne pouvait pas vraiment s’éloigner de cette prise, sans risquer d’aggraver son cas actuellement. Grimaçant même sous le coup de la douleur quand il sentit quelques racines de ses cheveux être tiré aussi durement. Un frisson qu’il n’arrivait pas à contrôler l’entoura quand il révéla la marque de son maître qu’il portait à son cou. La dévoilant complètement en cet instant et la braise se posa sur sa marque. Ses paroles étaient dures, mais il ne pouvait pas nier celles-ci, après tout, il avait raison. Dans cette position, il ne pouvait pas vraiment objecter et peut-être que dans le fond, il n’en avait pas la force ni l’audace ce soir.

Son maître ne le ménageait pas et il le tira à sa suite, ils passèrent même devant les villageois qui baissaient les yeux à son approche. Ils n’avaient pas l’intention d’intervenir, dans le fond c’était compréhensible car s’ils le faisaient, leur vie leur serait retirée rapidement et sans la moindre hésitation. Baldwin avait dû accepter la non-réactivité du peuple depuis le temps. Ne ressentant aucune honte d’être traîné de la sorte, il n’était pas non plus du genre à se rabaisser lui-même facilement. Puisqu’il gardait un tempérament de feu et quand son maître insista à nouveau sur le fait qu’il n’avait pas été capable de se taire, comme toujours. Mais cette fois, son maître avait du mal à le supporter. Quand il le poussa brusquement sur son cheval, il eut du mal à ne pas s’étaler de tout son poids. Il avait tout de même évité la chute, mais ses cheveux étaient légèrement libérés de son élastique. Dovahkin monta sur son cheval sans plus attendre et il dut se résoudre à le suivre, tout en essayant de le rattraper. Il monta alors à cheval et il essaya de le rejoindre, ce qu’il parvint à faire, mais il restait derrière lui. Son maître devait certainement entendre les pas de son cheval rejoindre celui du sien, mais il demeurait silencieux et le suivant sans sourciller. Baldwin savait se taire quand c’était nécessaire et c’était le cas en ce moment, même s’il ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir. Puisqu’il était la cause des tourments et de la colère de son maître. Que pouvait-il faire pour se racheter ? Il n’en avait aucune idée, après tout, il n’était pas non plus facile de comprendre son maître malgré toutes ces années. Ce mystère, cette froideur et la cruauté qui se dégageait pour lui avaient tendance à prendre de plus en plus de place sur les émotions qui l’ont qualifié d’humaine. Ses lèvres étaient sur le point de lui adresser des excuses, mais il se décida de les taire et se résignant à les garder pour lui. Ils galopaient, sans vraiment savoir où son maître les entrainerait mais il n’était pas non plus question, de le laisser. Dans le fond, il ne le pouvait tout simplement pas. Se séparer de lui, même après ce qu’il venait de se passer lui semblait insurmontable mais il ne savait pas, s’il parviendrait un jour à le comprendre ni même, à lui dire à travers des mots. Lui-même, avait du mal avec les émotions et les sentiments humains, être dans ce royaume n’était pas non plus facile pour lui, surtout quand il s’agissait de sentiment. Tout ce qu’il espérait c’est que son silence serait suffisant pour qu’il puisse se calmer.


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Dovahkin D'Ehrënfal
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Mar 26 Jan - 2:29
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@Dovahkin D'Ehrënfal et @Baldwin Oswaldon


Il avait vu le visage de tous les habitants sur son chemin, le regarder effrayer, baisser les yeux, la main devant la bouche mal pour cet avalonien, il avait réussi à se faire une vie malgré tout dans cette ville chez les Faes. Mais bon sang, chaque fois qu’il ouvrait la bouche, il ressentait une pincer de rage ressurgir et surtout lorsqu’il essayait d’être si sentimental, prendre soin de lui, si humain, il détestait ça. Il n’avait pas pu s’en empêcher, il l’avait tiré par les cheveux jusqu’aux chevaux et était partit au galop sans même l’attendre. Il n’allait pas s’en sentir désolé. Ayant fini par ralentir le bas, il le sentit plus qu’il ne l’entendit arriver, comme s’il devenait habitué à sa présence son aura. Il l’avait ressenti tous c’est frissons lui parcourir le corps lorsqu’il avait mis à nu sa marque, comme si l’humain aimait lui appartenir. Il tira sur les rênes de son cheval à nouveau, ralentissant encore un peu sa course, il marchait doucement sous le couvert des arbres, dans la forêt autour de la ville, il ne pouvait pas rentrer encore pour le moment, le bal ayant joué avec ses nerfs, puis son esclave, il ne pouvait pas rentrer et puis il se sentait plus à l’aise en pleine nature que pris entre quatre mur. Cela faisait plusieurs minutes qu’il trottait ainsi, tournant la tête chaque fois qu’un son un peu plus fort que les autres se faisait entendre, il croisa d’autre faes un peu éméché qui était surement venu terminé la fête pensant avoir un peu d’intimité, il continua son chemin, les ignorants totalement, cela ne le regardait pas. Il fit le tour ainsi durant plusieurs minutes, heures, il avait perdu le compte, il voyait la rosée apparaître sur les feuilles des arbres, les oiseaux qui commençait leur chant du matin et il se dit qu’il serait surement bon de rebrousser chemin vers chez lui avant d’être ébloui par la clarté. Son esclave, il l’avait suivi, sans un mot, sans une question, sans ouvrir la bouche pour quoique ce soit, ce qui n’était pas du tout dans ses habitudes et qui le tracassait légèrement. T’ai-je arraché la langue en même temps que tes cheveux ? Arrêtant son cheval, il fit une contorsion du haut de son corps, le tournant à moitié vers son partenaire de nuit, il le regardait le visage aussi sérieux qu’à l’ordinaire, attendant de voir s’il oserait répondre à la question et en dire plus que supposé où répondre et se taire. Il était chanceux tout de même, son maître avait fini par se calmer, ce qui lui laissait une marge pour oser quoique ce soir, sauf que bien entendu, il n’irait pas lui dire, où serait le plaisir de voir dans ses yeux cette hésitation, cette frayeur de se faire malmener à nouveau. Ce n’était pas vraiment de sa faute, depuis son arrivé, il aimait le torturer, parfois pour le plaisir et parfois parce qu’il le méritait, il était chanceux tout de même d’avoir eu la vie sauve, lui qui hais les humains et avaloniens, pauvre de lui, Baldwin est les deux. Alors il jouait avec lui lorsqu’il était de bonne humeur et le punit lorsqu’il est en colère, aussi simple que ça. Mais en ce moment, la curiosité embarquait, pourquoi depuis des heures apparemment n’avait-il pas ouvert la bouche pour l’asséner de paroles ennuyante à souhait.
Baldwin Oswaldon
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Mar 26 Jan - 21:10
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@Dovahkin D'Ehrënfal & @Baldwin Oswaldon


Ils marchaient tout doucement auprès et sur le dos de leur cheval. Observant les arbres couvrirent la forêt qui entourait la ville. Il faisait à la fois sombre et clair, un contraste entre les deux qui n’étaient pas déplaisant. La nature ne manquait jamais de le calmer et il appréciait de la contempler, même ses contrées obscures du royaume des Faës. Ses yeux croisèrent sur leur chemin d’autres faës et d’autres esclaves qui se faisaient beaucoup plus intime, aux regardes des autres et de la forêt. Ils ne semblaient pas gêner de se montrer ainsi, il ressentait tout de même un certain malaise, d’ailleurs son regard ne s’attardait pas plus que nécessaire. Préférant de loin le paysage qui s’offrait à lui, appréciant le paysage qui entourai la forêt. Le soleil commençait à se lever lentement, il savait que ça risquerait d’être un problème pour son maître. Si jamais il s’y accordait plus que de raison, un léger soupire s’échappa de ses lèvres, mais il demeura silencieux face aux bruits du vent et des bruissements des feuilles et des sabots sur leur chemin et tout autour d’eux. Légèrement surpris quand il arrêta son cheval et qu’il le contourna pour pouvoir se rapprocher de lui et être maintenant face à lui. Sans pouvoir s’empêcher ou alors d’imaginer l’inquiétude qui semblait légèrement lisible sur les traits de son visage. Le calme se percevait au travers de sa voix, mais il mit quelques secondes avant de décider de lui répondre calmement. - « Non, mais je me taisais comme vous l’avais désiré. N’est-ce pas ? » -. Son souffle se souleva un peu plus fortement que d’ordinaire et qu’un homme normalement constitué. Ses cheveux n’étaient plus attachés maintenant, il avait décidé de les relâcher et de mettre son élastique autour de son poignet pour ne pas risquer de l’égarer pendant leur cheminement dans ses bois.

Tenant ses rênes délicatement et il bougea à son tour pour qu’il soit en quelque sorte face à face, même sir leur cheval n’était pas dans la même direction, comme c’était le cas pour eux dans le fond. Ses yeux rencontrèrent le seul regard de son maître, alors que l’autre était caché par son masque aussi sombre que cette forêt et que ce qu’il enveloppait son maître, depuis toujours certainement. Il décida de s’excuser, pensant que c’était le mieux à faire dans la situation actuellement. - « Je vous prie de m’excuser, même si le bal fut éprouvant je n’aurai pas dû m’emballer et vous déballer ce genre de parole. Alors que vous avez certainement vaincu une soirée beaucoup plus éprouvante que la mienne, j’en conçois amplement et sincèrement. » -. Son visage s’inclina légèrement et il laissa glisser un léger sourire sur la courbure de ses lèvres, sans la moindre provocation. L’observant, tout en se rendant compte qu’ils étaient vraiment encore plus dans la forêt que près du village. Caressant le flanc de son cheval doucement, comme pour calmer les tremblements et de frémissements de ses muscles qui semblaient avoir été légèrement éprouvé pendant qu’ils galopaient. Le cheval semblait se détendre légèrement et il reposa sa main sur l’autre rêne. - « Où souhaitez-vous aller ? Le jour commence à se lever, maître … » -. Il voulait lui dire même s’il devait certainement sans douter et l’avoir confirmé de ses propres yeux. Pourtant, il voulait savoir ce qu’il voulait faire maintenant et s’il souhaitait prendre pause à un certain endroit et s’il souhaitait sa présence. Cette fois, il ne lui demanda pas ce genre de question, ne voulant pas éveiller à nouveau cette colère qu’il semblait avoir dissipé légèrement au gré du vent.


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Dovahkin D'Ehrënfal
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Mer 27 Jan - 20:20
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@pseudo et @pseudo


Le soleil se levait doucement, il le sentait à travers les pores de sa peau, plus qu’il ne pouvait le voir de ses yeux. Il avait arrêté la course de son cheval voyant que son compagnon de route ne répondait pas à sa question. Avait-il vraiment été trop fort cette fois ? Ce doute passa à travers son coeur qu’un millième de seconde, non, jamais il ne put être trop violent, trop fort, il avait été élevé à la dur et il était encore en vie, cet avalonien pouvait aussi en prendre. Il était là a attendre qu’il lui réponde avec toute la patience qu’il pouvait y faire et il n’était pas un homme patient en temps normal. Bien il avait fait comme demandé, pour une fois, il faisait ce qu’on voulait de lui et cela avait eu le moyen de le perturber, depuis qu’il l’avait pris à son service, il changeait subtilement, mais il le sentait, jamais il n’aurait attendu de réponse, jamais il n’aurait demander ce qui arrivait à ne pas l’entendre parler, jamais il ne se sentirait idiot face à une réponse comme celle-là. La rage recommençait à poindre au fond de ses entrailles, elle faisait son chemin doucement vers son coeur, ce fut le coup de grâce lorsque son esclave s’excusa de son comportement un peu plutôt, de son emballement et du fait qu’il s’inquiétait pour lui. Jamais, jamais on ne s’excusait, s’excuser était pour les faibles et il n’avait pas un faible pour esclave, il n’aurait pas pus prendre la responsabilité de ses geste, assumer, non, il fallait qu’il agisse en pauvre humain qu’il était. Les chevaux comme pour lui s’impatientaient, bougeaient de plus en plus, il sentait leur frémissement d’impatience, la fatigue surement, il se devait de rentrer au plus vite. Encore une fois il ouvrit la bouche sans qu’on le lui ai demander et encore une fois pour s'inquiéter à son sujet, est-ce qu’il faisait exprès de le mettre en rogne ou c’était simplement son jeu favoris. Il fit avancer son cheval un peu plus, afin que leur nez soit si près l’un de l’autre qu’il pouvait ressentir la respiration de l’autre sur leurs joues. Pourquoi es-tu si humain, ta sollicitude à mon égard me donne envie de vomir. Et ne t’excuse plus, ce n’est que pour les faibles, après tout tu es qu’un humain. Avalonien. Il avait dit le dernier mot avec tant de dégoût sur le visage qu’il se doutait avoir toucher une corde sensible, il fit repartir son cheval à la course, plus ça allait et plus il sentait la chaleur du soleil sur sa peau, il se devait de rentrer, il supportait mal la lumière. Il était à nouveau sur les nerfs, pas autant, mais pas non plus relaxer comme il l'était quelques secondes plutôt, une nuit, journée, quelques heures de sommeil l'aiderait surement.
Baldwin Oswaldon
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Ven 29 Jan - 22:01
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@Dovahkin D'Ehrënfal & @Baldwin Oswaldon


Quand il se rapprocha de lui et qu’il put ainsi sentir son souffle chaud et fruité contre sa peau, il faillit défaillir légèrement devant cette proximité. Pourquoi était-il si humain ? Il ne savait pas vraiment quoi lui répondre, pour être honnête. Pour lui, être humain semblait être normal et naturel et non pas, une mauvaise chose, qui pouvait leur être incomprise ou qui pourrait repousser avec autant de violence et de venin. Un long soupir s’échappe de ses lèvres sans plus attendre, il décida de ne pas lui répondre et après tout, il ne lui laisse pas vraiment le temps de le faire. Puisqu’il repart sur son cheval à la course, il n’arrive décidément pas à le comprendre et son passé lui manque encore plus, quand il se retrouve dans ce genre de situation. Dans le fond, il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il serait à nouveau en paix, si jamais il parvenait à retourner auprès des siens Puisque dans ces moments-là il n’est pas dès plus simple de vivre dans ce royaume, auprès de son maître qui n'a pas les mêmes coutumes et mœurs que le peuple Avalonien.

Décidant de le rejoindre et d’aller vite pour pouvoir le rattraper sans plus attendre. Il met quelques minutes avant de pouvoir être à sa hauteur, tout en accélérant la cadence, des pas de son cheval. Pour parvenir à lui passer devant tout en laissant un peu de distance, tout en tournant son cheval sur le côté pour le couper dans sa lancée. Son regard se montre plus perçant et plus sombre maintenant. - « C'en est assez ! Vous m’êtes insupportable. Libre à vous de poursuivre follement votre route alors que la lumière sera votre ennemie. C’est votre problème et je préfère continuer ma route que de rester en votre présence. Continuez donc et libre à vous de réserver ce que vous voulez à votre propre sort. » -. Il tira ses rênes fermement, tout en le regardant avec audace et il n’est pas question qu’il ne le suive ni qu’il l’encourage dans ce chemin. - « Chevalier vous êtes, mais en ce moment vous agissez comme un enfant et comme un idiot. Et vous le savez. Certes, vous souhaitez que je me taise comme toujours, mais à force de vous écouter à persisté, je n’ai pas vraiment envie d’arrêter de m’exprimer. Sous prétexte que je suis un humain et un Avalonien, que cela vous plaise ou non. Bonne fin de promenade, Maître. » -. C’était tout ce qu’il avait à dire, même si le regrettait et qu’il s’inquiéterait il le sait bien, s’il continuait à galoper aussi aveuglément. Hélas, il décida de lui tourner le dos et d’aller un peu plus dans la forêt, non loin des barrières. Là, où il l’avait traversé pour sauver sa sœur et sa famille et qu’il avait été attrapé par les chasseurs. Il ne savait pas qu’il n’avait pas non plus l’intention de partir, mais il pouvait en douter après tout. Baldwin ne pouvait plus supporter de votre son maître agir ainsi en sa propre personne, ne pouvant pas concevoir qu’il risque sa vie à cause de sa colère ou qui sais-je encore. C’était égoïste et stupide et c’était tout ce qu’avait horreur l’homme qu’il était et qu’il demeurait certainement, jusqu’à son dernier souffle et bien après au-delà de son existence, en ce corps d’homme.


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Dovahkin D'Ehrënfal
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Dim 31 Jan - 23:12
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@pseudo et @pseudo


Il était fatigué, épuisé et le soleil qui pointait ses premiers rayons commençait à se faire sentir sur sa peau, tout cela mélanger avec le fort caractère de son esclave, il démarrait au quart de tour. Il était encore frustré après l’humain et avait décidé d’accélérer le retour à la maison, bon, il n’avait pas compté sur l’idiotie de son esclave. Il avait à nouveau réussi à le rattraper et il le dépassait, mais quel esclave dépassait son maître, c’était automatiquement de la provocation, il allait presser son cheval, sauf qu’il ne s’attendait pas à devoir arrêter aussi rapidement. Par chance, étant chevalier, il avait les réflexes pour rester en selle, par chance pour cet idiot qui venait de se mettre au travers de son chemin. Ça va pas ! Tu joues avec ta vie Baldwin, si je serais toi, je ferais attention à mes prochaines paroles. Il écouta son esclave, la surprise passa au travers de son corps, il ne le montra pas, il ne le montrait jamais, mais il l’a sentait parcourir ses nerfs. Bon sang, il lui avait donner quoi à manger plutôt pour qu’il agisse aussi impunément envers lui. Insupportable ! Enfant ! Idiot ! Avait-il vraiment envie de mourir ce soir, quel esclave perdait tous ses moyens ainsi devant son maître sans avoir envie d’être libéré en forêt pour la chasse. Bien qu’il fut extrêmement surpris de sa réaction, il était d’autant plus frustré par son insolence, il voulut dire quelques choses, lui montrer qui était le maître entre les deux, mais chaque fois qu’il essayait Baldwin en rajoutait ou pour la dernière tentative disparaissait au cœur de la forêt. Oui, il avait une envie de mourir, s’il se faisait prendre seul en pleine forêt sur le bord de la frontière, il se ferait abattre, on ne revend pas un esclave déjà marquer. Haussant les épaules, il repartie vers le centre du village, vers sa maison, il devait se mettre à l’abri avant que le soleil ne soit complètement sortie, il ne voulait pas brûler à nouveau, une fois seulement était assez. Il passa la limite entre la forêt et le village, croisant la relève de la garde qui allait faire leur ronde, équipé pour la chasse, une pointe de regret et une sensation d’urgence lui tordit les entrailles en voyant les arcs prêts à être utilisé. Argghh Baldwin, je te jure.. Il retourna son cheval, le faisant partir au galop, le plus rapidement possible vers l’endroit où son esclave s’était diriger, prenant sa cape dans une de ses sacoches, il s’en couvrit essayant de minimiser les dégâts sur sa peau fragile aux rayons du soleil. Il était furax, presque inquiet pour son esclave, mais ressentait surtout un sentiment d’empressement qu’il n’arrivait pas à taire. Arriver un peu plus loin qu’ils s’étaient séparer, il arrêta son cheval, se concentrant sur tous les bruits possibles, il espérait l’entendre et ce avant les gardes.
Baldwin Oswaldon
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Lun 1 Fév - 21:57
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Jouer avec sa propre vie n’était pas un problème à ses yeux, pour être tout à fait honnête. Il n’avait pas peur de mettre sa vie en jeu, quand c’était nécessaire et même sur un coup de tête Tout comme en ce moment quand il ressentait de la colère, frustration et un pincement au fond de lui. Quand il agissait ainsi en son égard, parfois ça lui était tout simplement intolérable et c’est pourquoi, il s’était exprimé ainsi et qu’il avait prit la fuite hâtivement. Tout en se moquant pas mal, qu’on le pourchasse ou qu’on le mette à terre pour le piétiner ou l’achever. Son maître devait le voir comme un comportement insolent, mais dans le fond il s’en moquait en ce moment. Baldwin passait devant les gardes qui semblait le voir comme un esclave entrain de prendre la fuite. Pourtant, il n’arrêta pas pour autant et il continua son parcours sans sourciller et sans se retourner en arrière. Il n’avait pas l’intention de prendre la fuite, il voulait simplement s’isoler au cœur de la forêt et près de son obscurité. Tout en pouvant percevoir quelques brins de lumière à travers les branches et les arbres autour d’eux. Serrant les rênes fortement quittes à s’en écorcher les mains. Il pouvait sentir les arcs braquaient sur lui, il avait l’intention de poursuivre, quand la voix le sortit de ce moment de torpeur et de fuite. Baldwin ne s’approcha pas des barrières et les arcs devaient certainement ne plus être près à lancer. C’était vraiment éprouvant, mais au moins il se sentit un peu plus enclin à se calmer dans l’obscurité de la forêt.

Les chasseurs ne semblaient pas vouloir le poursuivre, alors il sauta de son cheval et il attacha les rênes autour d’un tronc d’arbre. Ses yeux pouvaient percevoir une cabane légèrement abandonnée, mais qui tenait toujours debout dans cette forêt, parfois, quand il le pouvait Baldwin venait se rendre ici pour pouvoir être seul. Dans le fond, il voulait s’échapper et surtout ne plus voir son maître se comportait ainsi. Sa colère, son souhait de mourir comme si c’était loin de le préoccuper plus que ça de mettre ainsi sa vie, sans valeur et sans attache. Malheureusement, il savait qu’il n’avait aucune attache en ce monde mais ce n’était pas non plus acceptable pour l’esclave qu’il souhaite ainsi traiter sa vie, avec autant d’in importance. Ses pas s’avancèrent et il ne cherchait pas vraiment à être discret. Ils le guidèrent vers la cabane et il décida de s’asseoir sur une des marches en pierre et en bois, la contraste des deux ne lui déplaisait pas. Ses ongles se posèrent et touchèrent le bois légèrement abîmés, humide mais qui demeurait solide sous ses doigts. Parlant tout seul, ne pensant pas que quelqu’un pouvait l’entendre. - « Jouer ainsi avec sa vie m’est tout simplement insupportable. Pourquoi ? Que puis-je y faire ? Rien c’est une évidence n’est-ce pas ? » -. Dans ses pensées les plus ombres et les plus tristes. Un brin de désespoir pouvait se percevoir dans sa voix et dans sa manière de se tenir. C’était injuste son maître était libre et il ne comprenait pas son comportement. Il le trouvait enfantin et presque puéril, ce qui n’était pas vraiment ce qu’il se dégageait d’ordinaire de l’être de son maître. Tout était silencieux et il n’y avait même pas le moindre bruissement de vent autour de lui. Sa main libre se porta vers la marque qu’il portait à son cou et qu’il lui avait donné, pour le marquer comme sien. La touchant certainement avec une certaine tendresse et importance, qu’il avait parfois du mal à assimiler. Le sillonemment de sa cicatrice sous ses doigts le firent légèrement frissonner et frémir. Baldwin se demandait s’il était rentré au royaume pour rejoindre ses quartiers afin de s’y reposer et de se protéger de la lumière. Ne pouvant s’empêcher d’y songer et se sermonnant lui-même. - « Te faire du souci pour lui ne devrait t’être aussi important, Baldwin … » -. Tout en se parlant à lui-même, sans même savoir s’il avait les capacités de résoudre ce genre de tourment, et d’émotion.  Être seul n’était pas évident, mais il semblait qu’il songeait que c’était ce qu’il devait faire pour calmer sa propre colère en son égard.


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Dovahkin D'Ehrënfal
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Mer 3 Fév - 19:35
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Il avait mis son cheval au galop, allant aussi vite que jamais, sur une courte distance à travers les sentiers, ça allait, mais pour le moment afin d'arriver avant les gardes, il avait dû couper au travers des arbres. Bon, ce n'était pas la première fois qu'il galopait à travers les blanches et les racines, mais aussi rapidement, son cheval le sentirait bien assez vite. Il ajusta sa cape sur ses épaules, couvrit sa tête à nouveau, il dû tenir sa cape d'une, les branches qui lui coupaient le visage, attrapait aussi le tissu de celle-ci. Il se fatiguait aussi, ayant passé une journée et une nuit éveillé, à accomplir son devoir, chasser avec le prince et la nuit à le surveiller pour ce bal, il était même encore habillé de ses vêtements d'apparat. Il passa les gardes en coup de vent, les obligeant à s'arrêter afin d'inspecter, l'endroit où il se trouvait quelques secondes à peine, pour sa part, il s'enfonçait un peu plus encore. Il ne réfléchissait plus, agissait sous l'impulsion, il n'avait qu'un but, empêcher l'idiot qui faisait partie de sa vie depuis des années de la foutre en l'air pour une simple dispute.

Ce n'est qu'une fois, qu'il eut en vu, un toit et des murs qu'il mit à l'arrêt son cheval, il descendit et termina le reste à pied. Il resta silencieux, comme sa profession l'exigeait, ce qui lui permit de tout entendre des paroles un peu folles de son esclaves. Savoir chasser avait du bon, on retrouvait tout ce qui était perdu. Il resta ainsi, à l'observer, dans l'ombre d'un arbre, sa cape le cachant. Il n'avait seulement pas prévu les gardes d'arriver en même temps que lui. Pointant leurs armes sur l'humain, il fis un pas, prêt à leur sauter à la gorge, impulsivité 101, il se retira, ce n'était pas une situation qui permettait de causer autant de trouble. Il sortit de l'ombre avant que tout ne dégénère, avant qu'ils ne découvrent sa marque, une seconde trop tard apparemment puisqu'un des gardes venaient de l'apercevoir.Un esclave abandonné tiens donc... Il n'a plus voulu de toi.. Voyant que le garde en question levait son arme pour frapper, Dov, se mit sur le chemin et reçut le coup sur l'épaule. Les gardes reculèrent de surprises et de peur, il venait de frapper un des chevaliers de l'ordre et pas le moins cruel de tous. Le chevalier tourna la tête, souriant vers les gardes, il les regardas tous les forçant à le regarder dans les yeux, Disparaissez, vous n'avez rien vu et pour toi, celui qui m'a frapper, va voir le soleil pour une heure, ça t'apprendra. C'est derniers, ne demandèrent aucunement pitié et s'enfuirent au plus vite. Le maître ne regardant aucunement son esclave entra dans la petite cabane ne voulant plus du tout rentrer chez lui. Sa magie l'avait encore plus épuisé et il perdait un peu de sang, mais quel journée !
Baldwin Oswaldon
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Sam 6 Fév - 0:05
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Les gardes n’avaient pas l’air de vouloir le laisser tranquille. Puisqu’ils étaient venus à lui avec une facilité déconcertante. Baldwin n’était pas du genre craintif et il aurait pu leur tenir tête. Leurs paroles ne le blessaient pas plus, puisqu’il l’était déjà. Sa colère en revanche se réveillait et il était sur le point d’en venir aux mains. Quitte par ce genre d’acte d’être torturé ou pire d’être tué. D’ailleurs, il n’aurait fait que se défendre comme un être normalement constitué. Face au garde qui avait l’intention d’en venir aux mains et de le frapper avec son arme. Sa main était posée sur le manche de son épée pour lui montrer, qu’il n’avait pas l’intention de se laisser malmener, sans se défendre avec honneur et un orgueil conséquent. Hélas, rien ne commença parce qu’ils reculèrent, car soudainement un Faë s’était interposé. Et pas n’importe lequel, un chevalier cendré et pour couronner le tout, son maître. Il ne passait pas à côté du coup de la lame qui avait dû entailler son épaule. Du sang noir qui tombait sur l’herbe était la preuve flagrante, qu’il avait été blessé. Sur le point d’agir et de riposter, mais se ravissant et lâchant son épée. Quand il le perçut faire usage de son don pour les persuader de fuir et de forcer celui qui l’avait blessé à aller au soleil, en guise de sanction. Badwin fronçait le nez légèrement, mais il se moquait pas mal qu’il subisse ce genre de châtiment.

Son maître était tout ce qu’il lui importait. Le chevalier cendré avait été blessé en s’interposant être le garde et lui. Pourquoi avait-il agi en son égard ? Baldwin n’eut pas le temps de lui demander, après que les gardes aient fuit rapidement sous les ordres Dovahkin. Lui-même s’était ensuite refugié dans la cabane. Au moins, il serait à l’abri du soleil levant. Il n’hésita pas avant d’entrer à son tour. Que pouvait-il faire ? S’approcher était-il judicieux ? Non, ce n’était pas une bonne idée, mais il décida de rester. D’une distance qui paraissait raisonnable à ses yeux. D’une voix un peu inquiète, tout en essayant de cacher son inquiétude. Face à la blessure et à la fatigue qui se dessinait sur le visage pâle de son maître. - « Vous êtes blessé, vous devriez vous asseoir maître. » -. Baldwin ne savait pas où se mettre, certes, mais il n’avait pas l’intention de partir. - « Vous saignez … que puis-je faire pour vous aide ? » -. Essayant de chasser sans pour autant réussir à bannir, cette sensation de culpabilité. S’il n’avait pas agi ainsi, sous le prétexte que les mots et les gestes de son maître l’avaient ébranlé, plus que de raison. Rien ne serait arrivé et il ne serait pas blessé et affaibli par sa faute. Il était un homme faible en cet instant, même s’il lui cachait sans y parvenir certainement, convenablement. Ils se trouvaient tous les deux dans cette cabane et loin du monde extérieur. Loin du royaume du Prince et au cœur de cette forêt magnificence, tout en étant à la fois dans l’ombre et dans la lumière que leur offrait ce jour. Lentement et inexorablement.


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Dovahkin D'Ehrënfal
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Lun 8 Fév - 21:21
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Il resta quelques secondes devant son esclave le regard rivé sur les gardes qui fuyait à toute vitesse, il voulait surtout s’assurer qu’ils ne revenait pas, il le sentait déjà, il n’aurait pas pus les affronter à nouveau. Ces derniers rendus invisibles à son regard, il tourna le dos et regarda son humain, c’est d’un soupir qu’il se dirigea à l’intérieur de la cabane, malheureusement pour lui, il était trop tard pour retourner au village. Il passa la porte, jetant sa cape sur le seul lit présent, il était tendu, épuisé et son corps commençait à faiblir dû à l’usage de sa magie, l'adrénaline le faisait encore tenir debout. Le Fae toujours dos à la porte attendait, il attendait le moment propice pour faire comprendre à son esclaves le danger de la situation, pour faire éclater sa colère. Ce moment vint quand Baldwin ferma la porte, le bruit que cette dernière fit en se fermant fut comme un déclic dans son cerveau. En furie, il se tourna, comme une bête enragé il se jeta sur son esclave et le pris par la gorge, il serrait si fort que ses jointures en devenait blanche, ses yeux était devenu d’une couleur noir, ses joues rouges et sa respiration rapide, il avait perdu le contrôle sur sa personne. La main sur la gorge de son humain, son visage tout prêt du sien, il se mit à lui parler, la voix empreinte de colère et d'autre sentiment contradictoire pour lui. À quel point peux-tu être idiot ? À quel point, une nuit de bal officiel peux-tu être aussi con et t’enfuir aussi prêt de la frontières ? TU AURAIS PUS MOURIR BALDWIN Rare était les fois où il prononçait son prénom, c'était un signe qu'il avait perdu le contrôle, il serrait un peu plus hurlait sa rage de s’être fait désobéir, d’avoir flancher sous l’inquiétude et d’avoir eu peur pour un avaloniens. Sa vision se troubla sans qu’il ne puisse avoir la chance de se maintenir, il sombra momentanément dans l’inconscience et s’effondra sur sa victime. Il ne lui fallut qu’une couple de secondes pour revenir à lui et se redresser, il éloigna d’un coup d’épaule son esclave de sa personne et se dirigea tant bien qu mal sur le lit, il devait se reposer et reprendre des forces avant la nuit.
L’usage de son pouvoir dépendamment comment, pouvait lui demander beaucoup d’énergie et le rendre faible, ajouter la soirée de garde durant le bal, sa course effréné à travers les bois et sa blessure à l’épaule, il avait beau être entraîné, même lui avait ses limites. Coucher sur le lit, il ferma les yeux, il perdait conscience momentanément quelques fois, il essayait de s’endormir, mais être dans cette cabane au bord de la frontière, ne lui donnait pas le sentiment de sécurité. Pourtant, il savait que s’il ne se reposait pas, il tomberait dans la fièvre.
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Ven 12 Fév - 20:45
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Cette rage, il ne s’y attendait pas. Ses mains enserrèrent sa gorge avec force et presque avec une pointe de désespoir. Baldwin était incapable de mettre des mots sur ce qu’il se déroulait en ce moment. L’obscurité de son regard aurait dû le faire sombrer, bien au contraire. Il se l’imprégnait à chaque extrémité de son corps d’homme et d’humain. Insignifiant aux yeux de son maître, d’ordinaire si peu enclin à ce genre de dénouement. Il sentait les jointures de ses mains et de ses doigts sur sa peau. En y perdant son souffle régulier. Son regard capture ses joues rouges et la respiration de Dovahkin qui était plus rapide que d’ordinaire. Son visage si près du sien le troubla et ses sentiments étaient tout aussi contradictoires. Sa colère se glissa et se faufila sous sa peau, les frissons apparurent sur sa peau, incapable de l’éviter ou de le maîtriser. Quand il prononça son prénom, ses mains le touchèrent et se posèrent sur les épaules fermes de son maître. Serrant son vêtement, le tissu plus que ce n’était pas nécessaire. Comment s’exprimer par des mots, il ne le pouvait pas. La prise qu’il maintenait était ferme sur sa gorge, coupant le moindre son. Avant qu’il ne le sente s’affaiblir et desserrer sa prise. Le retenant au prix de représailles et de cet instant. Une chaleur enveloppa sa gorge et son cou, tandis qu’il s’éloigna avec peine, mais avec cette fermeté qui le reflétait avec exactitude.

Surveillant ses mouvements, légèrement paralysé par ce qu’il venait de se passer. Dovahkin était allongé sur le lit. Il resta stoïque un instant, avant de céder et d’avancer à son chevet. Quand il semblait perdre conscience, Baldwin ne pouvait pas le laisser ainsi. S‘asseyant sur le sol et tout près de sa couche. Ses doigts touchèrent sa joue, avant de se poser sur son front et de frôler son masque du bout des doigts. Telle la sensation d’une plume légère. Que devait-il faire ? Comment soigner les maux et la fièvre de ce peuple ? Il semblait peu enclin à savoir ce qu’il fallait faire. Ses mains se posèrent sur le lit, tout en regardant son maître sombrer dans l’inconscience et inversement. Ses lèvres mouraient d’envie et de besoin de lui ordonner, de ne pas mourir et de l’abandonner. Se retenir fut difficile et éprouvant, surtout quand vous voulez agir autrement que d’ordinaire. Baldwin pencha son corps et son visage vers lui. Sa voix était grave, après les gestes du chevalier cendré. Elle était plus fragile et suppliante que d’ordinaire. L’inquiétude était perceptible, il n’avait pas la force de la mettre sous silence. –« Que puis-je faire ? Maître … je … » -. L’esclave sentait sa faiblesse et il avait du mal à le supporter, sans pouvoir ‘en empêcher. Sa main se posa sur la sienne qui l’avait attaqué et qui aurait pu le tuer facilement. Ses doigts s’autorisèrent d’eux-mêmes et sans hésiter à caresser le dos de sa main. Qui était beaucoup plus chaude que d’ordinaire, certainement. Baldwin voulait se lever, sortir et s’aventurer face à un danger qui pourrait survenir, s’il s’approchait de la rivière. Le problème c’est qu’il ne semblait pas pouvoir le quitter, sans qu’il ne songe à le perdre, s’il partait à la recherche du moyen de soulager sa douleur et sa fièvre. - « Je ne peux pas vous laisser. C’est étrange … pourquoi vous laissez me semble éprouvant ? » -. Il se rendait bien trop tard de ce déferlement de sentiment qui lui était interdit et prohibé. Pourtant, il ne lui viendrait même pas à l’idée de revenir sur les mots qu’ils venaient de lui livrer, sans barrière.
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Ven 12 Fév - 21:43
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Il avait eu du mal à se rendre au lit, le plancher, les murs, tout tanguait devant ses yeux, même son corps n’avait pas l’équilibre qu’il avait habituellement. Pourtant ce n’était qu’un peu de magie et une blessure légère, avait-il mis du poison sur leur armes ou ce fut la goutte de trop à son état déjà affaiblie ? Il fut surpris lorsque son corps lâcha son esclave, mais rien à comparer à son attitude une fois la porte refermée. Non, il ne ressentait pas de culpabilité, non il ne s’en voulait pas d’avoir agit ainsi, il se demandait seulement pourquoi, pourquoi avoir rebrousser chemin, avoir galoper jusqu’à épuiser son cheval, avoir fait en sorte de détourner les gardes, pourquoi avoir perdu le contrôle au point de vouloir lui faire du mal ? Pourquoi avoir eu à son tour si mal de son abandon, il aurait pus le tuer, il aurait pus le faire disparaître de sa vie à jamais et ça il s’en aurait voulu, mais il le garderait pour lui, personne ne devait s’attacher à un esclave, un fae de s’attachait pas à un humain et surtout pas lui. Ses pensées s’arrêtèrent de divaguer lorsqu’il sentit un main froide prendre la sienne, il savait que ça ne pouvait être que l’avalonien ou sa fièvre qui lui faisait à nouveau imaginer des choses, il entendit à peine son esclave lui demander ce qu’il pouvait faire, il choisit de ne pas répondre, il n’avait rien de besoin, seulement de repos ce qu’il ne lui donnait pas en continuant de parler ainsi. Le chevalier serra doucement la main qui frottait la sienne, il avait besoin d’un ancrages pour s’empêcher de divaguer sur des pensées qu’il ne voulait pas avoir à faire face en ce moment, des sentiments, des changements qu’il ne voulait pas voir et que son état faisait malheureusement ressortir pour lui. Il entendit tout de même les dernières paroles de l’humain, se demandant pourquoi il ne pouvait s’éloigner de lui et ce fut la phrase qui déclencha le calvaire qui suivra.
Le chevalier ouvrit les yeux regardant son esclave agenouillé au sol près de lui, il se mit à sourire en le voyant si près, sa vision était devenue comme dans un état second comme si un voile de fumée était placé devant ses yeux. Il se mit tant bien que mal en position assise sur le rebord, puis se laissa tomber à genoux à son tour. Sa main toujours dans celle de son humain, il passa la seconde sur le contour du visage, le regardant comme s’il ne l’avait jamais vu auparavant, il devait l’avouer, il avait au moins choisi un homme pas si laid que ça. Puis pris d’une poussée accru, il fit coucher son esclave au sol, son propre corps emprisonnant le sien de tous côtés, ses deux jambes de chaque côté des hanches de l’humain et sa main tenant les deux poignets de l’autre homme entre ses doigts. Il l’avait à sa merci, il aurait pu utiliser son pouvoir, mais son cerveau était trop endommagé par la fièvre pour y penser. À la place, il utilisait le peu de force qui lui restait pour avoir ce qu’il voulait, ayant une main de libre, il tira sur la tunique de sa victime et l’a passa en dessous touchant la peau froide, remontant doucement de plus en plus haut. Son visage se pencha jusqu’à ce que son nez frôle la joue de l’autre homme, il respirait son odeur, puis murmura la seule pensée qui aurait dû rester secrète Ne me quitte pas, Baldwin, jamais tu en n’as pas le droit. Puis s’écartant, il força le passage sur les lèvres de ce dernier, mordant la lèvre du bas, il en récolta une goutte de sang, mais n’en fut guère déranger. Sa main exploratrice s’amusait encore à découvrir la peau de l’humain sous lui et cela le faisait frissonner de plaisir. Il aurait pus continuer de plus belle, le déshabiller là maintenant, descendre découvrir ce qu’il avait sous le pantalon, si seulement son corps ne le lâchait pas à nouveau et qu’il ne s’effondra pas inconscient sur sa victime.

Baldwin Oswaldon
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Mer 17 Fév - 21:29
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Son cœur se serra un peu, quand la main se posa sur la sienne. C’est un geste qu’il n’aurait jamais soupçonné, ni même possible. Baldwin était agenouillé sur le sol, observant son maître. Il le veillait certainement alors qu’il savait qu’agir ainsi était inconcevable. Prononçant ses dernières paroles qui résonnaient avec une sincérité et une fragilité qui l’effrayait. Sans pour autant reprendre, ni taire ses mots. Le sourire de son maître l’envouta plus que de raisons. Le relâchant et il le laissa se redresser à son rythme. Quand, il se mit à genoux soudainement devant lui, il était incapable de reculer ou de protester face à ces mouvements insouciants. Le plus étrange c’est que le Faë tenait sa main. La fièvre devait certainement être la cause d’une proximité qu’il ne pouvait penser possible, comme elle était perceptible en ce moment. Son souffle était légèrement plus rapide, quand sa main se posa sur son visage et qu’il l’observait comme il ne l’avait jamais fait. C’était mal, mais il n’arrivait pas à s’éloigner et encore moins à la repousser et à l’éloigner de lui. La sensation d’être à sa place l’empêchait de faire preuve de raisonnement.

Puis, il se rapproche encore plus et il empoigna ses poignets fermement. Un gémissement lui échappa quand d’une poussée nette et impeccable, il l’allongea sur le dos. Comment rester insensible ? Quand ces grandes mains pâles se glissèrent sous sa tunique, pour finir par lui retirer. N’opposant aucune résistance. Ses doigts se serrèrent fortement sur son épaule, il avait besoin d’un ancrage à son tour. Quand son nez se frotta contre sa joue, un long soupir s’échappa de ses lèvres. Son maître respira et s’imprégna de son odeur, un frisson se perçut et il se dessina sur sa peau mise à nu et à la merci du Faë. Cette déclaration enflamma ce qu’il semblait ne plus être vivant d’ordinaire et surtout, depuis qu’il était esclave dans ce royaume. Baldwin s’était forgé des barrières pour qu’il puisse se montrer résistant. Celles-ci tombèrent et les émotions le firent presque suffoquer. Ses bras s’enroulèrent autour de la taille de son maître, y sentant le brasier s’échappant de sa peau à travers ses propres tuniques. Baldwin avait voulu lui dire qu’il divaguait, mais ses lèvres qui emprisonnèrent les siennes le tinrent mué. Entrouvrant sa bouche légèrement, jusqu’à ce qu’il le sente la mordiller. Le sang se fit sentir dans cet échange, mais il se soumit à l’assaut de sa bouche. Quand il le caressa un peu plus ses mains en firent de même, avant que l’une d’elles ne se pose derrière sa nuque pour qu’il intensifie le baiser. Pourtant, ses mains ne purent le dévêtir, ne se sentant pas honoré pour pouvoir le faire, ni être digne d’un tel honneur. Tout simplement indigne de lui, comme s’il ne méritait pas ce genre de « privilège ». L’échange cessa soudainement, quand son maître s’effondra à nouveau dans ses bras. Baldwin n’avait pas la volonté de bouger, ni de le repousser dans un moment de faiblesse qui était sans doute dû, à la fièvre qui devait embraser sa peau et voiler ses sens. Sa joue se posa sur le haut de sa tête et son nez inspira l'odeur boisée et musquée de Dovahkin. - « Même si je ne le devrais pas. Tout est ma faute et vous le savez … alors … » -. Ses bras le serrèrent davantage. Il avait besoin de le tenir au chaud et le besoin de le protéger fit son apparition. C’est ce qu’il tentait de faire désespérément, en tenant de soulager sa souffrance, même s’il ne savait pas s’il y parviendrait. - « Vous me sermonnerez tout à l’heure, et pourtant je suis toujours désolé. Quitte à éveiller votre colère, si celle-ci peut vous ramener … alors je le … je resterai. » -. Les paroles du Faë résonnèrent encore et touchèrent son être. Ses doigts caressèrent ces longs cheveux sombres. Baldwin le garderait ainsi, autant que nécessaire et autant qu’il le lui permettra. Jamais le quitter ? Ses mots ne pourraient jamais sonner aussi francs qu’ils le furent dans cet instant, où son maître avait laissé parler des émotions. Qu’il n’aurait pas cru possible de lui, et pourtant à cet instant, il n’avait plus paru être l’homme aussi insensible qu’il était et qu’il demeurera certainement, face au monde.
Dovahkin D'Ehrënfal
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Jeu 18 Fév - 22:41
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La fièvre, cette plaie qui vous transperce et vous fait délirer, agir selon vos désirs et dérègle votre corps, presque comme une drogue en fait, mais là vous êtes blessé. Voilà ce qui venait de lui arriver, il avait complètement déliré, blessé, frustré après son esclave, inquiet pour cet homme, son délire lui avait fait faire la pire chose qu’il regretterait sûrement, s’il s’en souvient encore à son réveil. Tomber dans l’inconscient lors du presque viol de son esclave par sa personne, il passa sa nuit dans la dernière position tombé, ce qui veut dire entre les bras d'un avalonien à moitié nu sous lui. Reprenant conscience peu à peu, le mal de tête frappa d’un seul coup, il ne put que gémir de douleur, pour sûr il devait être déshydraté. Ne réalisant pas tout à fait où il se trouvait ou sur qui il se trouvait, il se colla un peu au creux du coup à sa porte, veine tentative de repartir en sommeil profond afin de calmer ce mal qui lui vrillait les tympans. Il prit le temps de respirer doucement, sachant que sa tête ne se calmerait pas de si tôt, l’odeur qui lui parcourra les narines lui rappela quelque chose, il ne savait pas quoi encore, pourtant il l’a connaissait. Il ne se souvenait pas d’avoir couché avec quelqu’un pourtant, il n’avait pas bu, il pressait ses paumes sur ses tempes attendant d’avoir un peu plus de force pour se relever. Ce qu’il fit doucement les mains de chaque côté du corps sous sa personne, poussant vers le haut, il finit par se retrouver au-dessus de l’autre personne. Son coeur s’arrêta, le rouge de la colère lui monta au visage et son sang se mit à bouillir. Son esclave, celui qui avait fui la veille, celui pour qui il avait été blessé se retrouvait sous lui, entre ses propres jambes et le haut du corps dévêtu. La première pensé qu’il lui vint en tête était qu’il avait été manipulé, que son esclave venait de se servir de lui tandis qu’il n’était pas en état, en plus de s’enfuir la veille, il avait abusé de son maître, il n’avait pas cherché plus loin, rapidement sa main agrippa le poignard à sa ceinture et le mis sous la gorge de son esclave, il appuyait fortement sur la lame, une perle de sang fit son apparition.

Relève-toi, doucement.

La lame toujours sur la gorge, il suivit les mouvements de l’humain, prêt à y planter sa lame au besoin.

Tu cherches tant à mourir ? Tu n’as qu’à le demander…

Comme à son habitude, le calme transperçait son visage, mais à l’intérieur, la rage le consumait, il voulait vraiment le blesser cette fois.
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Baldwin Oswaldon
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Dim 21 Fév - 0:22
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@Dovahkin D'Ehrënfal & @Baldwin Oswaldon


Le sommeil avait eu raison de lui, l’esclave n’avait pas pu s’empêcher de s’endormir. En restant dans cette position et ses mains s’étaient posées sur ces épaules, ne se délogeant pas. Quand, il perçut un mouvement, Baldwin ne mit pas longtemps à s’apercevoir que son maître s’était redressé et qu’il se trouvait au-dessus de l’esclave. La surprise et l’incompréhension changea l’atmosphère, la rendant plus froide. D’une violence qu’il ne s’attendait pas et qu’il le prit de court. Ne pouvait bouger quand un poignard se trouva sous sa gorge, ayant du mal à se mouvoir. La lame entailla sa peau, sans la moindre once d’hésitation. D’une prise ferme et agile. Quand il lui ordonna de se redresser lentement, il s’exécuta. La lame se faisait un peu plus persistante sur sa chair. Est-ce qu’il cherchait à mourir ? Son regard montrait son impuissance et il était perdu. Baldwin ne savait pas ce qu’il devait penser ni ce qu’il avait bien pu faire, pour qu’il se trouve dans cette situation. L’honnêteté lui semblait être la meilleure utilité, sans pour autant qu’il la perçoive comme la meilleure arme. - « Non, je ne tiens pas à mourir. » -. La rage de son maître était perceptible et elle pouvait s’abattre à tout moment.

L’impuissance était lisible à travers Baldwin. Dans cet accoutrement, il se sentait diminué et malmené. Être mis à nu en ce moment, affichait sa faiblesse et son insignifiance. Au grand jour et à la lumière de celui-ci qui se déroulait à l’extérieur de cette cabane. Il avança vers l’avant, tout en posant ses mains sur le sol. La lame entailla sa peau davantage. Du sang chaud coulait lentement le long de son cou. - « Faite donc, même si je ne sais point pourquoi vous voulez me tuer, en cet instant. Après tout, ma vie et ma mort sont entre vos mains … » -. L’esclave ne cherchait pas à prendre la fuite. Baldwin n’en avait pas la force et encore moins la volonté. Peut-être que c’était mieux ainsi et que la fin était nécessaire, après ce qu’il avait entendu des lèvres de son maître. Peut-être qu’il s’en souvenait et qu’il avait décidé de le tuer pour cette raison. Lui seul pouvait le faire disparaître pour toujours. Son regard et son corps étaient fébriles et celui-ci était bien plus chaud que d’ordinaire. De la sueur perlait sur son visage et son torse nu. Chatouillant et faisant frissonner sa chair inévitablement. Si son destin était de mourir maintenant, il n’avait pas la force de le combattre. La mort de ces mains lui semblait honorable et tout à fait dans la logique des choses. Qu’il en finisse maintenant avec sa vie, si sa présence lui était offensante maintenant et bien plus qu’elle ne l’était pas d’ordinaire. Il ne rechignerait pas, car le poids de ce qu’il venait de lui avouer son maître, il ne savait pas comment l’analyse, ni s’il parviendrait à la comprendre sans faire de faux pas. Son cœur se serra, mais au moins il pourrait quitter ce monde en se souvenant des lèvres de son maître sur les siennes et de cette chaleur qui l’avait entouré quand il avait serré son esclave, sans valeur et mortel dans ses bras de chevalier cendré. Baldwin savait qu’il en était digne, mais il n’avait pas non plus dit ses paroles.
Dovahkin D'Ehrënfal
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Mar 23 Fév - 21:54
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La peur, voilà ce qui traversait les prunelles de son esclaves en ce moment, il fit tout de même ce qui lui était demandé et se releva tranquillement veillant à ne pas faire de mouvement brusque. Il le voyait à la raideur de ses membres, par le frémissement de sa peau et par la crispation de son visage, il avait peur et ne comprenait rien à se réveil des plus brutales. Le couteau toujours sur la gorge de ce dernier, le chevalier ne put que rire à sa réponse, il ne voulait pas mourir, il choisissait mal ses actions depuis la veille si cela était vrai, s’enfuir ainsi, être à moitié nu sous son maître, en autant d’année à le côtoyer, jamais il ne l’avait vu agir ainsi. Peut-être était-ce ça le problème justement, il n’était pas lui-même, seule explication qu’il pouvait lui trouver, quelqu’un avait jeté un sort, avait pris le contrôle de son esclaves et lui faisait tourner la tête, mais pour cela, il fallait être très proche de la personne et avoir un contact quelconque. Mais avec qui, l’aurait-il été ? La colère et la surprise laissèrent place à la jalousie, une jalousie noir, cruelle, il appuya plus fortement sur le couteau, faisant reculer son esclave jusqu’au mur de la petite cabane derrière eux, il n’avait qu’une envie faire payer la personne qui avait oser en profiter, faire payer son esclave d’avoir aussi idiot de s’être laissé faire. Il se décolla en hurlant sa rage, laissant son humain pantois sur le mur, lui tournant le dos. Il arpentait de long en large la petite maison, jouant avec son poignard d’une main à l’autre. Lorsque Baldwin décida à nouveau d’ouvrir la bouche pour lui dire de le faire, de le tuer, il perdit le contrôle de sa personne et lança le poignard vers la tête de l’avalonien, il toucha à peine l’oreille et l’objet se planta dans le mur.

Tu vois je venais de te trouver une excuse, mais idiot comme tu es, il a fallut que tu en rajoutes. .
Il se lança sur son esclaves, l’écrasant de son corps contre le mur.

Dis moi Baldwin, toutes ses idioties que tu fais depuis hier soir, ce n’est que parce qu’on a pris le contrôle de ta personne. Tu n’es pas assez con pour faire tout ça, n’est-ce pas ?

Il ne pouvait pas le croire autrement, comment pouvait-il avoir autant changer en une soirée ? Il se décolla à nouveau, faisant tout pour ne pas abîmer encore plus l’homme à ses côtés pour ne pas laisser libre cours à ce qu’il ressentait, ce n’était pas lui.
Baldwin Oswaldon
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Ven 26 Fév - 21:06
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Plaquer durement contre le mur, la lame ne quittant pas sa gorge Il la malmenait vraiment, sans vraiment comprendre le sort qu’il lui réservait maintenant et depuis des minutes qui lui semblaient longues. Il détenait sa vie entre ses mains, la mort il pouvait la lui donner en cet instant. Finalement son emprise s’envole et sa main touche sa gorge, un peu de sang touchait ses doigts. Tout en lui disant de le tuer, il le vit perdre le contrôle un peu trop facilement ce qui n’était pas dans l’accoutumer du chevalier. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement quand il vit la lame se loger contre le mur, avec une force impressionnante. Tout près de son visage, l’effleurant seulement et sans le blesser. Que pouvait-il dire ? Baldwin ne comprenait pas ce qu’il se passait. Le plaquant à nouveau contre le mur avec son corps robuste et empli de rage qui ne semblait pas faillir.

Prendre le contrôle de sa personne ? Quelqu’un ? Son regard ne savait pas cacher son questionnement. Il pensait qu’il avait agi ainsi à cause d’un tiers. Dans un sens ce n’était pas vraiment faux, mais c’était le contraire que son maître pensait férocement. Connaissant son intransigeance, il serait difficile de lui dévoiler la vérité, du revers de la situation actuelle. - « La vérité est tout autre, l‘accepter et l’envisager de vous-même. Ne le pouvez-vous pas. Je ne sais même pas comment vous le prendrez. » -. Baldwin redressa son buste légèrement, tout en poursuivant. - « Celui qui est l’œuvre de « ces idioties » n’est autre que vous. » -. Cette proximité actuellement ne le laissait pas de marbre, il se préparait même à être malmené après ce genre de révélation. - « Vous le sauriez si vous vous en souveniez. Vous le pouvez. Maître … ce n’est autre que vous qui m’avait approché à cause de la fièvre qui vous a assailli et affaibli. Vous étiez différent … » -.  Se mordillant la lèvre supérieure doucement, mais la nervosité était palpable. - « Je n’ai pas résisté, car c’était vous et que je vous dois obéissance quoiqu’il en coûte, je le sais. Je ne vous aurai jamais fait quoi que ce soit de moi-même, en tout cas, pas quand vous êtes dans un moment d’égarement. Dont je suis le principal fautif. Vous devez vous en souvenir, pour que la vérité puisse s’entendre. » -. C’est lui qui se décolla du mur et qui s’éloigna à tour. Se mouvant dans l’espace restreint de cette cabane. Tout en récupérant sa tunique qu’il remonta lentement, jusqu’à recouvrir ses épaules et son dos ferme, marqué par les cicatrices des coups de son maître ou d’autres pour leur propre divertissement. Ses mains rattachèrent ses cheveux lâchement et sans grand artifice, il n’en était pas vraiment capable et il n’y avait pas non plus l’utilité ni dans l’obligation d’afficher une certaine apparence. Baldwin resta dos à lui pendant quelques secondes, avant de se retourner vers lui prudemment, prêt à être à nouveau malmené. Jugé pour des actions de la veille qui étaient fausses. Il se sentait impuissant devant le comportement et le jugement de son maître. L’esclave n’aimait pas ce genre de sensation, encore moins ce besoin qu’il avait de vouloir à nouveau se glisser dans ses bras pour que la chaleur de son maître la tienne chaudement, comme s’il voulait le protéger. C‘était des émotions que Baldwin savait qu’il ne devrait plus songer ni même espérer et pourtant ce soir, le chevalier lui avait fait ressentir ce genre de sensation. Depuis le temps, il devrait le connaître et savoir que Baldwin ne lui ferait pas ce genre de chose, et ça c’était douloureux pour lui, de voir que finalement Dovahkin ne connaissait pas vraiment, l’homme qu’il était vraiment. Il devrait le savoir, abuser de lui de la sorte il en serait incapable. C’était encore plus blessant que les coups que son maître pouvait lui infliger.
Dovahkin D'Ehrënfal
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Sam 6 Mar - 20:04
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Lui c’était lui, il ne voulait pas y croire, il ne pouvait pas croire à cette stupidité, il fallait vraiment qu’on veuille lui faire porter le chapeau. Il se promenait de long en large dans la petite cabane, il entendait les paroles de son esclave mais se refusait de les comprendre. Certes il avait sentit la fièvre grimper dans la nuit, il avait sentit son manque de forces dû à son utilisation de la magie, il s’était un peu plus épuiser pour sauver cet homme, lui qui avant l’aurait simplement regarder mourir. Était-ce ça l’amitié, il devait certainement y avoir de quoi entre eux, ils avaient tout de même vécu ensemble depuis plusieurs années et il l'emmenait partout où il allait. De là, à sauter sur lui, le déshabiller, c’était un peu trop même venant de sa part, quelqu’un lui aurait fait ça il aurait terminé avec un couteau entre les jambes, pourquoi Baldwin ne s'était pas défendu. Toujours à certaine distance de son esclave, il le regarda un peu plus en détail, certes il avait envie de le découvrir, enfin un peu tout de même, mais ce qui le révoltait plus encore est qu’il ne se soit pas défendu. Ne t’aie-je donc rien appris dans ce monde ? Tu te bats, quelqu’un profite de toi, tu te défends, pourquoi ne l’as-tu pas fait ? Qui sait ce que j’aurais pu te faire. Il avait compris qu’il n’avait pas bouger car c’était lui qui l’avait touché, mais pensé une seule seconde qu’un autre aurait pus le toucher et qu’il n’aurait rien fait lui donnait envie de vomir, il aurait aimer cent fois mieux qu’il se débat, même avec sa personne. Il en aurait tout de même subi les conséquences, mais au moins il ne sentait pas son esclave faible. Prenant place sur une des chaises mis à leur disposition dans la petite cabane, il fit signe à l’humain d’avancer vers lui, étant à demi nu, il pourrait bien profité un peu. Il n’avait jamais dit ne pas être un peu sadique. Arrête toi là. Un ordre sec, juste devant lui, les seules paroles qui sortaient de sa bouche seraient ce genre là. Touche toi. Oui, sadique, il voulait voir ce que sa fièvre lui avait pris. Il voulait voir comment l’humain faisait pour se satisfaire des pulsions qu’il devait ressentir et assouvir sa curiosité sans pour autant participer, après tout, il était bien son maître. Montre-moi Baldwin, que veux-tu de moi ? Il savait depuis un moment que son avalonien ressentait plus qu’un lien d’esclave à son égard, il avait tout fait pour l’ignorer. Beaucoup des faes qui avait un esclaves qu’il côtoyait lui parlait des avantages physique qu’ils avaient, lui ne voulait simplement pas se rabaisser à leur niveau, sauf depuis cette nuit apparemment.

Baldwin Oswaldon
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Lun 8 Mar - 12:11
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La distance était ce qu’il semblait nécessaire, pour ne pas perdre la tête à nouveau. Pour ne plus penser à ses baisers et à ses contacts qui avaient éveillé, ce désir mutin. Pourquoi n’avait-il rien fait ? La réalité de la réponse aurait pu être une sorte de révélation, de ce qui devait être en sommeil depuis longtemps. Est-ce qu’il s’était montré faible ? De céder à ce genre d’instinct ? Son maître devrait savoir qu’il n’avait pas vraiment son mot à dire, il savait aussi que Baldwin se serait défendu. L’esclave ne l’avait pas fait puisque c’était le chevalier et qu’avoir été aussi proche de lui avait été grisant et il en va de même saisissant. Baldwin décida de ne pas répondre et de rester silencieux, en guise de réponse.

Son regard l’observait un peu, le voyant s’asseoir sur la chaise. Baldwin avait commencé à remonter sa tunique, jusqu’à ce qu’elle se pose sur ses épaules. Ses mains étaient sur le point de fermer son haut. Quand il dut s’arrêter et avancer vers lui, ce qu’il fit en laissant son torse nu à vue de son regard. La surprise se lisait et une crampa, tout comme une chaleur entoura son bas-ventre et son cœur s’accéléra sans le vouloir. - « Me toucher ? » - . Ce genre de chose ne s’était jamais passé entre eux. Les faveurs et les ordres sexuels n’entraient jamais depuis tout ce temps. Mais maintenant cela avait l’air de se mettre en place. D’autres Faës avaient voulu son corps, mais son maître ne l’avait jamais fait, d’autres hommes et d’autres esclaves comme lui, avait pu le voir ainsi. Pourtant, il n’était pas non plus du genre à se laisser aller, ni d’aller trop loin. Cet ordre bouscula cet équilibre et la ligne qu’il tenait depuis qu’il était dans ce royaume et que Dovahkin l’avait acheté au marché des esclaves. Qu’importent ses barrières il devait obéir et dans le fond, même si ça l’effrayait un peu puisque c’étaient des ordres nouveaux et qu’il n’avait jamais reçu de lui, ceux sexuellement parlant. Il pourrait lui montrer même si la séduction n’était pas un art qu’il pratiquait, l’excellant encore moins. Baldwin était un homme honnête et de franchise. Ses yeux le regardèrent intensément plus qu’il ne le devrait certainement être autorisé. - « Je veux vous convenir et vous suffire. » -. Lui montrer s’aurait-il le faire correctement ? Sans qu’il ne porte un jugement et son égard, en pensant qu’il peut aussi agir ainsi avec les autres ? Alors que ce n’est pas le cas. Baldwin releva ses bras doucement pour attacher ses cheveux en hauteur, bougeant sa nuque. Sa marque se mouvant e contrastant avec les couleurs des lieux et de ses mouvements. Pour lui prouver qu’il voulait lui convenir, ses doigts touchèrent sa marque. Un soupir plaisant s’échappant et es frissons parsemèrent sa peau. Avant que ses mains ne se posent sur ses épaules, le narguant un peu en lui faisant croire qu’il allait enlever sa tunique. Au lieu de cela, ses mains touchèrent lentement son torse et ses mamelons se durcirent sous l’assaut de ses mains et de ses doigts. Tout en s’approchant de lui, ils étaient proches maintenant et son maître pouvait voir sa peau réagir. Parce qu’il voulait lui plaire et dans le fond, il ne pouvait pas nier que son maître était tout ce qu’il comptait. Son regard et son corps suppliait un acte charnel ou autre de son maître. - « Vous êtes ce qui compte pour moi. Et vous le savez, non ? Alors qu’aller vous faire ? » -. C’était à son tour de se questionner, d’avoir besoin de savoir ce qu’il allait faire de lui, après cet instant. Ses mains touchèrent ses pectoraux et les muscles fermes de son ventre. Touchant le haut de son pantalon, glissant son doigt le long du haut du bas de son vêtement, avant de reposer ses mains sur son tore. Peut-être que tout serait différent, mais sa pire crainte serait son rejet et qu’il l’abandonne. Même s’il se battait pour sa liberté, être près de son maître semblait lui convenir et devoir s’en éloigner, était un poignard qu’il recevait en plein cœur. Des sensations contradictoires l’entourèrent et ce n’était pas appréciable. Dovahkin était son encrage, sans l’accepter d’ordinaire mais là il était mis devant le fait accompli.  
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Sam 13 Mar - 20:44
It's just another night

@Dovahkin D'Ehrënfal et @Baldwin Oswaldon


Assis sur sa chaise, il n’en revenait pas lui-même de ce qu’il venait de lui demander. Jamais les ordres n’avait été aussi loin entre eux, il s’était toujours mis entre son esclave et les autres noble ou hommes de tous genre qui le regardait avec des yeux dévorant, il avait même battu celui qui avait réussi à poser les mains sur son bien. Certains disaient de lui qu’il était simplement jaloux, qu’il devrait une fois pour tout se laisser aller et profiter du corps qu’il possédait. Chaque fois qu’il regardait leur yeux, qu’il plongeait dans leurs regards, il voyait la bassesse dans laquelle ils vivaient et cela le dégoûtait à un tel point, qu'il s’était juré de ne jamais devenir comme c’est homme. Mais à cet instant, pris sur cette chaise, dans cette petite maison, il sentait tout son corps le vouloir, toutes les pores de sa peau le tiraient vers l’avalonien, mais il résistait au plus fort de tout son être. Sauf qu’il venait de se jeter dans le feu, il avait eu la bêtise de lui ordonner de se toucher, il venait de faire la seule chose qu’il avait juré de ne jamais faire. Il avala sa salive, la sentant coincé dans le fond de sa gorge, il se sentait suffoqué, il avait chaud et ne savait presque plus où se mettre, mais comme il avait appris, il gardait contenance, le contrôle sur tout. Mais en ce moment, voir ce doigt faire son chemin sur son cou. Sur sa marque, ses propres poings se fermaient sur ses jambes, serrant les rebords de sa veste espérant ne pas perdre pied. Il avait envie de toucher cette marque, de mettre ses lèvres dessus, après tout il lui avait fait tout jeune, jamais il ne l’avait touché. Il se leva de sa chaise et tel un fauve s’approcha doucement de sa proie. Que me fais-tu ? Pourquoi ai-je envie de toucher ta peau, cette marque, quel pouvoir t’es-tu découvert Baldwin ?   Il ne voulait pas croire que ce n’était que ce qu’il ressentait depuis des années, il préférait se voiler la vérité, jamais il n’aimerait un avalonien, un humain, ça serait dégradant pour un Fae. Il finit par tourner autour de son esclave et une fois dans son dos effleura de ses doigts sa marque dans le cou de l’humain, il ne le touchait pas autrement, il faisait tout encore pour lui résister. Ses doigts ne se déposaient pas directement sur la peau, il l'a parcouraient tout en restant à distance, mais il pouvait sentir, la chaleur passer la barrière de sa propre peau et il en voulait encore plus. Pour le moment, il contentait sa curiosité, il ne voulait que sa marque sur son esclave.
Baldwin Oswaldon
Baldwin Oswaldon
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Jeu 18 Mar - 0:55
It's just another night

@Dovahkin D'Ehrënfal & @Baldwin Oswaldon


Quand son maître se leva de sa chaise, après avoir perçu qu’il puisait dans sa raison pour ne pas flancher. Baldwin le vit céder, s’approcher doucement et tel un fauve auprès de lui. Ses yeux essayaient de lui faire comprendre, qu’il n’avait rien de magique en lui pour éveiller les troubles et ce désir qui son maître avait l’air d’éprouver envers lui. Un frisson parcourut sa peau, quand il lui avoua qu’il voulait toucher sa peau. Ses mains cessèrent les cheminements sur sa peau. Reposant ainsi sa tunique sombre convenablement sur le haut de son corps. Sa voix était plus grave que d’ordinaire, dégageant une certaine chaleur. - « Rien, je n’ai point de magie dans mes veines pour que vous souhaitiez me toucher ainsi. » -. Son souffle se montra fragile, telle une brindille qui tanguait plus que d’ordinaire. Le sentir et le voir tourner autour de lui, avant d’être derrière son dos, un long soupir s’échappa de ses lèvres. Quand il effleura sa marque de ses doigts, une chaleur se glissa en lui. Lui offrant même sa nuque, là où se trouvait sa marque qu’il lui avait infligée. Depuis ce funeste jour où il l’avait acheté au marché des esclaves, alors qu’il était qu’un jeune garçon. Baldwin chercha à se rapprocher de lui, ainsi son dos rencontra le torse convers, musclé et solide de son maître. Osant rompre le silence, il se sentait étrange. Qu’est-ce qui se passait entre eux ? Une sensation de peur l’enveloppa un moment, avant que cette émotion ne se mélange à celle du plaisir et tant d’autres. - « Et vous ? Maître, dites-moi si cela vient de votre don. Qui éveille ce désir de vous toucher, mais encore plus celui de vouloir que vous me touchiez. » -. Cela serait tellement plus compréhensif, que cela puisse venir de son don même si c’était une action involontaire de sa propre personne. De libérer ce genre d’émotion.

Baldwin se retourna et son regard plongea dans le sien. Soudainement, ses mains se posèrent sur ses épaules avant de finir par les poser sur les omoplates du chevalier. Leur visage fut proche et son front se posa contre le sien. Son souffle chaud se glissa sur sa peau pâle. Suppliant qu’il décide de le rejeter parce que c’était certainement ce qui était de plus judicieux à faire. Sa marque semblait se réchauffer plus que d’ordinaire. - « Rejetez-moi, c’est … vous le devez et même si vous voulez vous débarrasser de moi faite le, Maître. Vous en conjurez ne me semble pas autorisé, mais je sais que vous rejetez et bannissez ce genre d’émotion d’ordinaire, surtout en ma présence. Tout ceci … c’est bien trop fort et inimaginable ou même inenvisageable non ? » -. Son regard lui montrait clairement qu’il était perdu, mais ses doigts serrèrent fort sa tunique, agissant en contraste de ses paroles. Baldwin le retenait, souhaitant aussi se tenir fermement à cet homme, enfin non au Faë qui surpassait celle du peuple de l’esclave. Une évidence qu’il cachait d’ordinaire, qu’il n’avait pas besoin de montrer puisqu’il restait souvent à une certaine distance, tout en lui appartenant depuis longtemps. Dans le fond, il cachait simplement son souhait de rester avec lui et de ne pas être séparé de son maître. Maintenant, il s’en rendait compte puisqu’ils étaient plus proches, qu’ils n’avaient jamais été jusque-là.
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