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Revelation's time ft. Zafir de Albe
Arsène Delsarte
Arsène Delsarte
Secundus
— Messages : 32
— Sur Avalon depuis : 25/12/2020
— Localisation : Quelque part perdu en Avalon, avec deux Avaloniens
— Rang & Métier : Inspecteur de police, mais ça c'était sur Terre
Sam 27 Fév - 14:08
Revelation's time

@Zafir de Albe & Arsène Delsarte


Avalon semblait si grande et Port Amora oppressante. Arsène ne s’éterniserait pas en ces lieux, même s’il ne savait pas vraiment pourquoi, il souhaitait les quitter non plus. Quelque chose plus loin semblait l’appelé, sans pour autant qu’il ne sache pourquoi. Assit face à la mer, il regardait les vagues allées et venir, faisant claquer leur écume contre un rocher. Il avait toujours aimé la mer. Il aimait d’autant plus d’y aller avec Raphaël et avec Christelle. Que de bons moments partagés avec sa pseudo famille, même si Christelle avait refait sa vie entre les séjours. Il ne lui en voulait pas, elle méritait bien plus et mieux que tout ce qu’il avait pu lui offrir. Malgré tout, il aurait voulu essayer d’être meilleur et de lui prouver qu’ils auraient pu être une vraie famille. Mais il s’en était fallu d’une balle… Une balle et d’un peu de magie, pour qu’il se retrouve ici, au bord d’une mer inconnue, à repenser à tout cela.

Emmitouflé dans la vieille cape trouvée, son regard dans le vague, il observait l’onde bleu des flots. Personne ne cherchait à l’embêter ou le questionner. Il n’était qu’un hère parmi les autres, noyant son regard dans la mer. Peut-être pour une peine de cœur. Peut-être par amour des flots bleus. Et même si ses chaussures dénotaient dans le paysage, personne n’avait eu l’air d’en tenir ombrage. Le goût du sel sur ses lèvres qu’il humidifie régulièrement à quelque chose de réconfortant. Il aspire l’air marin à grandes respirations. Ce sont ses derniers moments face à elle. Un adieu à la mer. Un dernier regard sur les vagues. Un dernier souvenir de Raphaël faisant un château de sable. Arsène se lève et s’en va, comme il est venu. La capuche sur sa tignasse noire, ses mains qui tiennent la cape fermée et le regard bas, il tourne le dos à l’eau remuante.

Il ne sait pas où il va, mais il y va. Comme un appel au fond de l’âme, lorsqu’il doit choisir une voie, il n’hésite pas, il bifurque. Quelque chose de plus grand l’attend au bout de la route, il n’en doute pas, même s’il ne sait pas quoi. Le chemin se raréfie, désormais ses rangers s’enfonce dans l’herbe encore verte de l’automne. Les arbres sont d’une couleur somptueuse, et il jurerait presque n’en avoir jamais vu de pareil. Il s’arrête un instant pour observer les alentours et le calme à peine troubler par quelques oiseaux chantants. L’après-midi avance, il va falloir trouver un abri pour passer la nuit. Finalement, Port Amora et ses ponts vont peut-être lui manquer.

Sans le savoir, Arsène a posé le pied dans un domaine privé. Aucune pancarte n’était là pour le lui indiquer. Alors, il reprend la route, toujours en silence. A qui pourrait-il bien parler après tout. À lui-même, pour ne pas devenir fou dans cette solitude latente. Mais au détour d’un chemin d’haïe, il s’arrête. Un homme se tient là. Sa peau brune contraste avec ses magnifiques vêtements, d’une facture qu’Arsène n’a pas encore vu par ici. D’un seul coup d’œil, il sait qu’il a affaire à un noble. Le policier fronce les sourcils. Il pourrait passer à côté de l’inconnu, mais sa posture le surprendre. Cet homme est là pour une bonne raison. Comme s’il attendait quelque chose… ou quelqu’un. Delsarte regarde alors derrière lui, puis de chaque côté. Avançant prudemment d’un pas ou deux, il jauge l’homme à la peau mât et lance un : « Bonjour ? »


Zafir De Albe
Zafir De Albe
The Most Honourable
— Messages : 84
— Sur Avalon depuis : 24/12/2020
— Rang & Métier : Marquis et Veilleur
Dim 28 Fév - 20:26
Revelation's time

@Zafir de Albe & Arsène Delsarte


Tu attends, calmement en plein coeur de ton domaine, tu l’attends. Son nom t’était encore inconnu mais ce n’était pas le plus important. Tu sais que l’homme qui croisera ton chemin est promis à un grand destin et ton devoir est de le guider, du moins, lui  dévoiler sa véritable identitée.  C’était ton devoir de veilleur, bien que combiné à celui de Marquis, ce n’était pas chose aisée. C’était ton frère qui devait gérer ce domaine, toi, tu avais trouvé ta voie avec tes sœurs et frères de la veille.  Et voilà que toute ta vie fut chamboulée avec la disparition d’Amir. Ton peuple perdait leur marquis mais toi, c’est ton frère que tu perdais. Te voilà dans un rôle qui ne devait pas t’être dévolu, un rôle dans lequel tu n’étais pas préparé.  Le pire dans toute cette histoire, c’est que tu ne savais où était ce frère, s’était-il vraiment aventuré trop près des frontières Faës  ? Serait-il déjà mort ? Ou est-il passé par deux fois chez les Eëries ? Tu savais que cela te hanterait toute ta vie, tu voulais une réponse et ce maudit vase ne te donnait rien. Ce don était pour toi une bénédiction, mais tu maudissais chaque image qui ne te montrait pas ton chéri frère. En revanche, tu savais où trouver ce terrien, un descendant d’un chevalier de la table ronde.

Zafir, tu étais toujours occupé, que ce soir pour gérer ton domaine ou en tant que veilleur. Cela t’aidait à ne pas penser à lui. C’était une bonne chose après tout et l’arrivée de ces terriens, annonçait que le destin d’Avalon était sur le point d’être bouleversé. Tu délaissais ton marquisat, mais tu savais que ta mère savait parfaitement prendre les bonnes décisions. Tu étais donc serein et concentré sur ta mission. D’ailleurs, tu tombes nez à nez avec lui. Tu restes là, et tu attends qu’il vienne vers toi. C’est ce qu’il fait, il reste prudent mais te salue de façon hésitante.  Toi, tu te contentes de sourire, le genre qui fait fondre les dames, mais ce n’était le but ici, disons que c’était naturelle chez toi. « Vous venez de très loin, je me trompe ?»  Tu avances d’un pas avant de continuer.  « En vérité, je vous attendais. » En effet, ton pouvoir pouvait te montrer des images plus ou moins flou, c’était à toi de les interpréter et il t’arrive de te tromper. Tu étais content que cela ne soit pas le cas.
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