Petits maux et petits remèdes

@Loup Kaelig et @Rosaliande Baratheon

Le soleil est éblouissant en cette journée hivernale. C’est le bon moment pour elle de sortir et de se rendre au village. Le chemin se passa sans encombre, les vêtements qu’elle porte lui permet d’avancer, sans que le froid ne lui soi désagréable. La veilleuse sait les routes qu’elle doit emprunter pour pouvoir se rendre à cette auberge, dont elle affectionne depuis un long moment. Elle salue amicalement les villageois avant de percevoir l’enseigne de l’auberge qui attire son regard. Ses pas s’avancent avec joie, tout en entrant et en s’installant à une table un peu éloignée du centre où il a beaucoup de mouvements et de bruits. Comme ceux de la vaisselle, mais aussi les voix des gens qui sont ici pour manger le ragout. Saoirse ne tarde pas à l’aborder et elles se saluent amicalement, échangeant un sourire sympathique. Rosaliande a hâte de manger le ragout. Tout en attendant, elle prend la carafe pour se servir un verre d’eau, le déposant et buvant quelques gorgées d’eau, pour se rafraichir et s’hydrater un peu. Ce qui est appréciable, après une promenade matinale et afin de pouvoir faire la même chose, avec le ventre bien rassasié.

Percevant une discussion qui tourne autour du mari. Un ami d’ailleurs, après l’avoir aidé à de nombreuses reprises. Une relation amicale avait vu le jour, avec cette famille. Le répondant de Saoirse ne manque pas de tact et c’est appréciable. Tout en la regardant de loin touiller le ragout. L’odeur éveille aussi son appétit. Elle mange un peu d’en-cas en attendant le plat. Quand, elle entend le patron des lieux s’exprimer et échanger avec sa femme dévouée. Rosaliande l’observe se diriger vers elle avec une certaine hardie et urgence. Finalement, sa matinée allait être mouvementée, vu que Loup semblait s‘être blessé comme dans ses habitudes, qui étaient d’une réelle intensité. La veilleuse allait apporter son aide et quand elle parla d’argent elle fait un mouvement de vent avec sa main gauche. Pour lui dire clairement que la rémunération de son intervention n’était pas nécessaire. - « Votre ragout devrait être un gage suffisant pour vous avoir apporté mon aide, chère Saoirse. » -. Remettant sa robe et sa tunique longue et en laine correctement, pour être à son aise. Un sourire compatissant se dessina sur ses lèvres. - « Vous pouvez m’emmener où, il se trouve. J’essaierai de l’aider au mieux. » -. La veilleuse attendit qu’elle la guide où il se trouvait, tout en prenant sa sacoche, qu’elle emmenait toujours avec elle. Na la quittant jamais, quand elle se déplaçait. Le ragout pourrait attendre, elle devrait se contenter de l’odeur agréable qui entourait l’auberge et qui éveillait ses papilles gustatives. Tout comme une chaleur conviviale, qu’elle affectionnait sincèrement.

Petits maux et petits remèdes

@Loup Kaelig et @Rosaliande Baratheon

Son sourire ne put s’empêcher de se dessiner sur son visage. Ses mains s’égarèrent un peu dans les cheveux ébouriffés et en pagaille des enfants. Puis, son regard s’attarde sur les victuailles et sur la pêche du jour, qui semblent avoir été plutôt fleurissantes. Suivant Saoirse et elle perçoit ensuite Loup assis au bord de la longue table en bois. Jurant comme à son accoutume, ses yeux perçoivent la jambe qui semble avoir été blessée. Rosaliande avait l’œil pour voir les blessures. A force de s’avancer, elle perçoit l’étendue de la blessure qui ne semble pas anodine, mais bien sérieuse, sans qu’elle ne soir irrécupérable. La plaie pouvait se soigner sans avoir besoin de recoudre la plaie et l’hématome provenait certainement du coup et du contrecoup. Tout en retroussant ses manches jusqu’aux coudes. Ouvrant sa sacoche, elle sort de la charpie imprégnée de miel, qu’elle applique sur un tissu généreusement, pour déterger une peau abîmée, tout en agissant rapidement et avec prudence. Genou à terre et face à lui, une fois tout reposé. Elle éloigne sa chausse imbibée de sang et elle remonte son pantalon jusqu’au genou. - « Je ne sais pas si, vous pourrez vous rechausser avec cette botte, mais au moins vous garderiez votre jambe. » -. Tout en le laissant agir le temps qu’il fallait.

Les enfants jouaient dans la cour et Saoirse sermonnait son époux, la veilleuse trouvait cet instant amusant, mais aussi attachant. La cause de sa blessure l’était tout autant. Un sourire léger se glisse sur ses lèvres, avant de retirer le tissu qui était recouvert de sang et d’un peu d’algue. Jetant le tissu, non loin. Appliquant ensuite l’huile et un peu de miel, tout autour de la plaie en grande quantité. Tout en sortant de sa sacoche de la toile de lin pour recouvrir la plaie et la texture pour aider au processus de guérison. Une fois terminée, sa main tape un peu sa cuisse en guise de réprimande, tout en étant amicale. Frottant ses mains ensuite, tout en se remettant debout. - « Lui faire entendre raison ? Ce n’est pas une chose aisée, vous savez aussi bien que moi. Remercions Dhaerus d’avoir été clément face à un homme aussi borné et prié pour qu’il soit toujours de bon augur. Vous devez aussi agir plus prudemment, en guise de remerciement. Vous ne pensez pas, Loup ? » -. Légèrement amusée, mais aussi sérieuse avant de laisser un peu d’huile et de toile de lin sur la table. - « Surveillez la plaie et changez le bandage, tout en appliquant cette texture généreusement pendant plusieurs jours. Si besoin, revenez vers moi si jamais vous peinez. » -. Pointant son index durement vers l’aubergiste, le sermonnant comme un enfant. - « Ménagez votre cheville et fait usage d’une canne ou que sais-je, mais ne l’appuyez pas au sol plus que de raison, et n’allait pas vous salir non plus. Compris ? » -. Elle l’avertissait, ces moments de pêches devraient être « raisonnables » pendant quelques jours. Au moins, sa cheville guérirait, mais il devait s’y résoudre pour permettre le processus de guérison.