— Localisation : sur les terres d'Avalone principalement, même si tu va où bon te semble et tu suis souvent ton instinct
— Rang & Métier : classe moyenne ○ veilleuse & l'alchimie est ton don dont tu fais usage, même si ce don n'est pas affailible
Lun 1 Fév - 20:16
It's the look that makes the world
@Ariane Mével & @Rosaliande Baratheon
Rosaliande avait besoin de prendre l’air et quoi de mieux, que celui de l’océan. C’est ainsi qu’elle se trouve au bord de la mer. Après avoir traversé le port d’Amora, là où les premiers humains d’Avalon avait déposé leur premier souffle de vie. Ses yeux s’attardèrent sur certains stands, plaisant ou tout le contraire. Sans pour autant s’arrêter pour le moment, elle s’arrêterait peut-être après sa ballade, mais rien n’était vraiment sûr. La plage apparue enfin devant ses yeux, elle inspira fortement pour sentir l’odeur marin l’enveloppait. Celle-ci lui permettait de se détendre doucement, tout en admirant la vue avec beaucoup d’émerveillement. La veilleuse avait besoin de repos et ce lieu le lui permettait, certainement. Soigner le monde autour d’elle lui plaisait, mais parfois elle pouvait en être éprouvée. Pourtant, pour rien au monde elle renoncerait et encore moins abandonnerai ses devoirs et ce don, qu’elle avait appris à connaître et à maîtriser au fil du temps.
Le soleil caressait légèrement son visage, elle plissait les yeux un peu devant la clarté de celui-ci. Avant qu’il ne soit caché par un léger nuage bleu clair. Se mouvant sur un pied puis un autre, pour retirer ses chaussures. Réajustant sa sacoche convenablement et qu’il la suivait souvent. La quittant uniquement quand elle était dans sa maison. Ses pieds nus se posèrent sur le sable doux et légèrement froid. L’hiver pouvait se ressentir sous la paume de ses pieds. C’était agréable. La veilleuse commençait à marcher doucement sur le sable. Elle entendait le bruit de la mer et c’était une sensation appréciable. Le vent soufflait un peu sur sa peau, ses joues durent être rouges un peu, mais ça ne lu déplaisait pas. Puisque le vent restait doux au contact de sa chair. Un rocher qui se trouvait un peu plus loin attira son attention. S’y dirigeant et s’assoyant sur celui-ci. Posant la sacoche sur ses cuisses. Ses pensées purent se libérer et s’éparpiller. Elle se permettait de penser à cette prophétie. Au futur souverain qui était attendu en ce monde et qu’elle pensait avoir trouvé, mais qu’elle préférait taire pour le moment. Jugeant que c’était plus sage ainsi. Les terriens qui commençaient à rejoindre leur monde, elle en avait même accueilli, les protégeant. Un demi-faë demeurait à ses côtés et elle veillait toujours sur lui. Sans hésitation. Puis, à ses amie et un sourire se dessina sur ses lèvres. Quand son regard capture le mouvement des vagues qui se déposèrent sur les rochers, avec plus ou moins de force ou de légèreté. Celle-ci était plus ou moins changeante et différente. Appréciant la brise légère de l’océan sur sa peau. Ses mains tressaient trois brindilles de blé, comme pour se rassurer et surtout pour se détendre et pour ressentir quelque chose de vivant ou de consistant sous ses doigts. Rosaliande comptait rester ici un moment avant de rentrer dans sa maison qui se trouvait dans la forêt, tout en n’étant pas trop loin du village non plus. Un peu seule, c’était à la fois plaisant, mais aussi un peu triste dans le fond, elle le reconnaissait, même si elle ne le disait pas pour autant de vive voix. Pourtant, la solitude n’était pas non plus un poids sur ses épaules, mais parfois elle ressentait un peu d’amertume. Qui ne durait jamais bien longtemps. Son regard ne pouvait pas se détacher de l’océan, en cet instant présent.
Ariane Mével
Validé
— Messages : 47
— Sur Avalon depuis : 23/12/2020
— Localisation : Elle se trouve un peu partout bien que ses pas reposent souvent sur ses terres d'origines.
— Rang & Métier : Chasseuse de primes depuis de nombreuses années, sa réputation la précède. Il lui arrive également de chasser des monstres.
Jeu 18 Fév - 20:13
It's the look that makes the world
Rosaliande & Ariane
« Il faut toujours regarder la mer. C'est un miroir qui ne sait pas nous mentir. » Yasmina Khadra
Voilà plusieurs jours que la dangereuse chasseuse de primes arpentait les villages à la recherche d’une nouvelle prise, celui d’un empoisonneur qui aurait au moins assassinée une dizaine de personnes avec pas mal d’or dans leurs bourses… Sa technique avait été de proposer ses services à ses nobliaux pour gagner leurs confiances et les empoisonnées avec facilités afin de voler leurs richesses. Il ne lui avait pas fallu plusieurs jours pour le retrouver et le capturer, car s’il était un empoisonneur aguerri, il était loin d’être quelqu’un de particulièrement malin ou dangereux et ne sachant se défendre, c’était donc non sans mal que l’Oëquënie la captura. Ariane était sur le chemin du retour avec son prisonnier afin de le rendre à l’homme qui l’avait payé pour l’attraper. Le jeune empoisonneur en question était pieds et mains lié, il ne devait surtout pas tenter le diable, surtout en la compagnie de la jeune femme qui pouvait être impitoyable. De ses nombreux prisonniers, s’ils avaient le malheur d’être capturé lors d’une journée où l’humeur de la chasseuse n’était pas aux beaux jours, mieux valait-elle garder même le silence… Ses chaînes étaient attaché sur la monture de la jeune femme aux cheveux longs, à une allure assez lente. Quoiqu’il arrive, le lieu de rendez-vous était encore à plusieurs lieux d’ici, il n’y avait donc guère à se presser. Voilà plusieurs heures que le prisonnier marchait, alors que l’Avalonienne était assise sur sa fidèle monture, à observer les alentours les yeux et les oreilles toujours à l’affût. Peut-être l’empoisonneur n’était-il pas seul, et que ses camarades allaient débarquer pour le récupérer. Oui, Ariane avait connu bon nombre de représailles en tout genre, et cela ne lui faisait plus peur à présent. Qu’ils viennent, elle était prête à tout instant de jour comme de nuit.
Son cheval l’avait dirigé aux abords de la forêt alors qu’une brise à l’odeur salée caressait ses fines narines, voilà que la mer n’était plus très loin. Elle avait prévu de faire escale là-bas pour une nuit. Bien qu’elle s’y rendait jusque-là silencieusement, le jeune homme commençait à s’impatienter alors qu’il songeait à sa sentence.
- C’est encore loin ? J’ai mal aux pieds...
Aucune réponse, Ariane faisait la sourde, elle n’avait guère envie de bavarder avec lui, ce n’était pas sa première plainte depuis le début du voyage, sachez-le. Il agissait exactement comme un enfant qui aurait faim, tout comme sa posture et son allure. Jamais on pouvait croire qu’il était un meurtrier, comme quoi, les apparences étaient réellement trompeuses. Toutefois, la chasseuse s’était enfin permise de s’arrêter non loin du port d’Amora. C’est que montait à cheval pendant des heures, cela pouvait être douloureux au niveau du postérieur et du dos à un moment ou un autre, même pour une habituée comme elle. Une fois le coin repéré, la demie-sang descendait agilement de son cheval afin de l’attacher à un arbre, tout comme son captif. Ariane avait pris le temps de bien serrer ses chaînes, aucun de ses prisonniers n’avait à réussir à en sortir jusqu’à présent, elles étaient d’une solidité absolue. S’approchant du jeune homme, la grande brune s’était dangereusement approchée.
- Tente quoique ce soit et tu n’auras guère le temps de déblatérer un mot que je te trancherai la gorge, compris ?
Le « gamin » répondit un « Oui » affirmatif de la tête sans aucune hésitation tout en essayant de se reculer face à son imposante posture comme si la laideur toute entière était en elle. Un léger sourire en coin s’était invité, elle préférait être craint et prise au sérieuse que d’être vu comme une piètre chasseuse. Mével avait fait en sorte de l’avoir toujours à l’œil pendant sa pause à la plage, pause qui se faisait plus en plus rare, elles les savouraient donc toutes à chaque instant. En s’approchant de la plage, un peu plus, elle s’était aperçue d’une silhouette non loin d’une colline qui entassait plusieurs rochers. Elle qui pensait être tranquille, c’était plutôt rater… Soit, ses pas se dirigeaient peu à peu vers le bord de l’eau, ses longs cheveux bruns virevoltants par la force du vent, cette bouffée d’air frais au mélange de sel marin lui faisait un bien fou, c’était une sensation fortement agréable. Sa progression lui permettait d’observer plus en détail l’inconnue qui n’était autre qu’une femme à première vue profitant sûrement elle aussi de ce coin de tranquillité. Il ne lui a fallu que quelques pas en plus pour reconnaître la personne en question, une femme qu’elle connaissait depuis bien longtemps déjà. C’est qu’Ariane était très physionomiste et savait reconnaître un visage croisé, même éphémère. Alors que la chasseuse de primes était derrière elle, elle avait pris le temps de s’approcher d’elle afin de ne pas l’effrayer et de prendre doucement la parole.
- Rosaliande… Attendant posément qu’elle se retourne, elle lui adressait un sourire amicale. Elle s’adressait à peu de gens sur ce ton, de façon calme attisant la sympathie, ce qui était rare à découvrir. Cela fait bien longtemps.
Et pour cause, voilà peut-être plusieurs mois qu’elles ne s’étaient plus vus, peut-être plus ? Elle lui devait beaucoup pour ses nombreux services qui lui ont été indispensables autrefois.
(c) DΛNDELION
Rosaliande Baratheon
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— Sur Avalon depuis : 12/12/2020
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Dim 28 Fév - 19:51
It's the look that makes the world
@Ariane Mével & @Rosaliande Baratheon
Le bruit des vagues résonnait autour d’elle, Rosaliande n’avait pas remarqué qu’une présence s’avançait vers elle. Juste une petite pointe de picotement le long de son dos. Sans percevoir l’inconnu comme une menace potentielle. Son regard se détacha de l’océan pour observer la personne qui venait d’avancer, pour qu’elle puisse l’apercevoir convenablement. Une joie l’enveloppa quand elle reconnut son amie. La veilleuse ne s’attendait pas vraiment à la revoir. C’était plaisant de retrouver un visage familier que l’on n’avait pas vu depuis longtemps. Heureusement que les souvenirs demeurent en nous afin de ne pas oublier. Elle décida de se retourner à son tour, avant de lui dire amicalement et sans le moindre reproche. - « Ariane … » -. Un sourire sincère illumina son visage légèrement rougi par le vent qui venait souffler un peu trop sur sa peau. Ses cheveux étaient attachés, seulement quelques mèches frôlèrent sa peau et suivait le rythme du vent plus ou moins changeant.
Le calme qu’elle percevait dans sa voix sonnait comme un privilège et dans le fond, elle savait que c’était vraiment le cas. Son amie avait raison, ça faisait longtemps. Tout en se rappelant les moments où elles s’étaient rendu des services, sans demander le moindre prix ou une reconnaissance, quand elles s’étaient entraidées. Rosaliande savait que cela était toujours le cas et que même avec le temps défilant. Elles pouvaient s’aider, tout en appréciant la compagnie de l’une comme de l’autre par la même occasion. Sa voix était calme à son tour. - « Oui, comme tu dis. Ravie de te voir, mon amie. » -. La veilleuse décida de se décaler correctement pour qu’elle puisse avoir l’espace suffisant. Si jamais, elle voulait s’asseoir sur un rocher et en sa compagnie, longuement ou pour un bref instant. Elle entoura à nouveau ses genoux avec ses bras, tout en étant aussi confortable qu’on pouvait l’être sur un rocher. La mer était splendide en ce temps hivernal. Sa curiosité fit son apparition, tout en la regardant calmement. - « Que fais-tu ici ? Tu es venue ici pour voir la mer ? » -. Elle pourrait être là, pour tout autre chose, mais elle se montrait respectueuse et non envahissante. L’écharpe lui permettait d’être au chaud, face au vent et au froid qui les entouraient. Son regard se porta à nouveau vers l’horizon, avant de dévier et de le poser sur les formes d’un cheval et d’une silhouette qui avait l’air d’être celle d’un homme. Sans pour autant, qu’il soit net. Un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres, avant qu’un regard un peu espiègle n’apparaisse. La veilleuse pouvait se montrer taquine quand une occasion se présentait et qu’elle était propice. - « Oh … on dirait que tu as de la compagnie. En espérant que ce camarade de voyage ne se montre point trop envahissant. » -. Dans un sens, elle ne se souciait pas vraiment de ce qu’il allait advenir de lui, après tout, chacun à son propre destin, mais aussi sa propre fin en ce monde. Ainsi est la vie, tout comme la mort. L’une ne va pas sans l’autre, pour qu’un semblant d’équilibre puisse subsister. Les odeurs de l’océan étaient agréables en ce jour, pour couronner le tout et pour mettre en avant ses retrouvailles.
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