Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

N'oubliez pas derrière les oreilles ft. Alistair
Anna E. Douglas
Anna E. Douglas
Prima
— Messages : 164
— Sur Avalon depuis : 26/11/2020
— Localisation : Dans la chaumiére des Valvert
— Rang & Métier : Prima - Pas de métier pour le moment
Mer 20 Jan - 16:24
N'oubliez pas derrière les oreilles


Monter à cheval semble tellement simple, quand Anna regarde les enfants Valvert évoluer sur leur monture, il faut dire qu’ils ont dû faire ça toute leur vie. Oui, mais voilà, ils ont des mouvements tellement fluides, tellement naturels, que la miss se dit qu’en théorie ça ne dois pas être si complexe que ça. Oui, oui, mais souvent passer de la théorie à la mise en pratique n’est pas toujours si simple, et Miss Douglas va en faire les frais. En théorie, la brunette aurait sollicité l’aide de Leïa, c’est une cavalière aguerrie et les deux demoiselles s’entendent bien. Cependant, en ce jour ensoleillé, mais froid, la plus jeune de la famille est parti en ville en compagnie de son ronchon de frère. De fait, elle est allée demander de l’aide à Alistair, qui justement se trouvait dans l’écurie, quelle aubaine, à s’occuper de son drôle de canasson aux yeux couleur sang. C’est sans doute bête, mais le Pendra lui file un peu les chocottes, enfin, elle n’est de toute façon pas venue pour s’attarder sur la particularité de cette bête.

Le guerrier aux cheveux couleur neige accepte, bien qu’elle ne sache pas trop si c’est vraiment de guetter de cœur, ou parce qu’il s’ennuie… Difficile de savoir ce qu’il se passe sous sa tignasse blanche, il est toujours tellement égal à lui-même cet homme. Toujours est-il qu’elle est bien heureuse de voir que son ami ne choisit pas sa propre monture pour sa première leçon, pas sûre qu’elle serait montée dessus. Nan, il prend plutôt une jolie jument à l’air docile et qui devrais convenir à merveille à Anna. D’ailleurs dans les premiers temps ça se passe plutôt bien, la brunette est une élève appliquée, écoutant consciencieusement les consignes et autres conseils de son moniteur du jour. Dans un second temps, bah, elle ne sait pas trop ce qu’il se passe, la jument à un drôle de mouvement, ce qui effraye Anna, qui a à son tour un drôle de mouvement, qui effraye la jument. Et c’est là que la perte de contrôle se fait, les choses s’emballent, la jument avec, et sans doute qu’Alistair tente de retenir le canasson avant que la brune ne se retrouve dans le décor. Résultat des courses, le maître et son élève se retrouve dans la boue, couvert de la tête au pied. Ça pourrait être presque être drôle si le sol n’était pas aussi gelé et humide.

C’est une Elaine aussi bien surprise, qu’horrifier, qu’un peu moqueuse, qui les accueille dans la chaumière en leur disant de se débarbouiller aussi bien que possible, puis de filer à Gard. Apparemment s’y trouverait des bains publics, bien utiles quand on est tombés dans la boue. De plus, il ne faudrait pas qu’ils salissent la chaumière venant d’être briqué du sol au plafond. Enfin, après cette mésaventure les voilà en route pour Gard, Anna assise derrière Alistair pendant qu’il gère son Pendra, ce serait dommage de retomber à nouveau, déjà qu’ils ont l’air fin, pas besoin de rajouter une couche de bout. C’est seulement quand ils sont en vue de la ville que la brunette finit par à nouveau ouvrir la bouche, sans doute que le guerrier ne doit pas être jouasse de s’être vautré, d’avoir été ensuite couvert de boue, puis de devoir aller faire trempette pour retrouver un aspect moins négligé.

— Co… Comment ça se passe exactement les publics ? demande-t-elle prudemment. Sur terre, j’avais ma propre baignoire, je ne la partageais pas avec le reste de la population.

Une petite moue dégoûtée s’affiche sur sa frimousse, ce n’est pas franchement hygiénique de se tremper dans la même eau que d’autres personnes. Ça lui rappel un peu la piscine, mais la piscine, c’est plein de chlore et après, on peut prendre une douche.

— Je n’ai pas spécialement envie de me baigner dans la même eau que… Que quelqu’un qui vient d’y faire pipi, je préfère rester boueuse.

Préoccupations du jour, bonjour.
Alistair Pendragon
Alistair Pendragon
๑ The Last Pendragon ๑
— Messages : 271
— Sur Avalon depuis : 26/11/2020
— Localisation : Sa résidence permanente est une humble chaumière, près du village de Gard, dans le Val D'Emeraude.
— Rang & Métier : Héritier en exil, bien qu'ignorant ce noble lignage. Chevalier de son état, il servait le seigneur de Gard, avant de reprendre sa liberté
Lun 8 Fév - 21:54
N'oubliez pas derrière les oreilles

Anna E. Douglas & Alistair Pendragon


Cela devait être un jour comme les autres, pas plus agréable, ni morne d’ailleurs. Alistair oeuvrait à l’écurie, s’occupant d’Uther, sans demander de compte à personne. Peut-être entraînerait-il Leïa cet après-midi. Mais il ne se doutait pas, que ce jour prendrait une toute autre tournure. Lorsqu’Anna vient le trouver pour une leçon d’équitation, il avait accepté sans broncher, comprenant la nécessité pour elle, d’arriver un jour à monter seule. En Avalon, il n’y a pas trente-six solution pour se déplacer après tout. Il avait alors choisi Lenka comme monture pour la Terrienne, pour une première fois seule sur un cheval. La douairière de l’élevage remplirait cette fonction à merveille. Elle avait été le premier cheval de bien des jeunes du village, et il avait confiance en elle.

Mais même les meilleures peuvent vous surprendre en mal… Était-ce le bruit de la neige tombant d’un arbre ou l’envolée d’un oiseau, qui fit faire un écart à la jument ? Il ne savait pas. Était-ce la jambe avancée d’Anna ou son assiette chancelante qui accentua la crainte de Lenka ? Mystère… Le résultat fût le même de toute façon. L’Oëquëni ne pu stopper le départ de la monture et ne fit qu’amortir la chute de la cavalière. Et ils y gagnèrent tous deux un allé simple dans la boue. Charmant… Cela lui apprendrait à vouloir aider les autres tiens.

Pour ne rien arranger, c’est à peine si sa mère ne se moqua pas d’eux, avant de les envoyer à Gard, pour user des bains publics. Hors de question de salir la chaumière briquée du sol au plafond, et donc d’utilisé la salle d’eau de la maison. Alistair détestait les bains publics… On ne sait jamais comme ça va se passer. Si quelqu’un ne va pas importunément entrer, pendant que vous profiter de l’eau chaude… Mais soit, ce que mère veut, elle obtient. Grognant, il tourna les talons pour s’en aller préparer Uther pour le voyage et seulement Uther ! Non, la demoiselle Douglas, elle monterait en croupe et c’est tout. Ne lui en déplaise, ce serait ainsi, même si son cheval semblait autant l’impressionnée que la mettre mal à l’aise.

Ainsi, ils avaient fait la route jusque Gard, dans un silence relatif. Sans doute cherchaient-ils l’un comme l’autre, un sujet digne d’intérêt. Mais Alistair n’était pas causant de nature, alors c’était sans doute quelque chose de difficile. Finalement, le sujet vient de lui-même… Celui de l’usage des bains publics. Décidemment, la vie des terriens ressemble par bien des aspects à la vie de château. « Nous avons une baignoire à la maison. Mais nous devons économiser l’eau. Cela prend du temps de la chauffer et de la récolté. Il ne pleut pas toujours. » Et puis, il faut dire que d’aller puiser suffisamment d’eau pour remplir ladite baignoire prenait un temps considérable. Ce pourquoi, ils se lavait préférentiellement au bassin. «Ils vident l’eau entre les clients, sinon personne ne s’y rendrait. Le fonctionnement est simple. Vous entrez, vous payez, vous vous déshabillé dans une pièce et vous entrez dans la suivante pour vous laver. » Il n’y avait pas de quoi en faire un drame en fait.

Parvenu à Gard, Alistair mis son cheval à l’écurie et jeta un sou au palefrenier pour la peine. Il emmena ensuite Anna vers les bains publics. Sur place, il régla l’affaire de paiement avant de se laisser escorter vers les ‘vestiaires’. Se tournant vers la jeune femme, il lui dit : « On se retrouve à la sortie. Bon bain. » Avant de disparaître derrière la porte. Ainsi donc, une fois déshabillé, l’aîné des Valvert s’était glissé dans son bain, savourant l’eau chaude. Il avait la sensation d’être décrasser dans tous les pores de sa peau et heureux, que la froideur de la boue ne soit plus qu’un souvenir. Assis dans la baignoire de pire, il laissa vagabonder son esprit à quelques pensées. Sur l’avenir, sur le passé… Sur son destin, celui de sa sœur, de son frère et d’Anna. De quoi demain serait-il fait ? Qu’est-ce qu’Avalon et ses dieux leur réservaient ? La discussion avec Leïa le chagrinait encore un peu. De voir sa cadette si peu sûre et même craintive de l’avenir, lui avait morceler le cœur et rendu plus amer qu’ordinaire… Il était loin, le temps de l’insouciance.

Alors qu’il était plongé dans ses réflexions, il ne fit pas vraiment attention à la porte qui s’ouvrait. C’est finalement au bout d’un court instant, lorsque la porte claqua dans l’autre sens, il releva ses yeux jaunes-orangés. Ô stupeur ! Il eut un sursaut en découvrant Anna devant lui. Restant coit un instant avant de reprendre une once de contenance. « Mais qu’est-ce que vous faites là ? » Demande-t-il en s’enfonçant un peu plus dans l’eau.
Anna E. Douglas
Anna E. Douglas
Prima
— Messages : 164
— Sur Avalon depuis : 26/11/2020
— Localisation : Dans la chaumiére des Valvert
— Rang & Métier : Prima - Pas de métier pour le moment
Dim 14 Fév - 12:39
N'oubliez pas derrière les oreilles


Après un long moment de silence entre la Terrienne et l’Avalonien, la première finit par à nouveau ouvrir la bouche. Déjà parce que ce mutisme commence à sérieusement l’angoissée, mais aussi parce que la jeune femme souhaite en savoir un peu plus sur les bains publics. Lieu qu’elle n’a jamais fréquenté de toute sa vie, puisqu’elle avait une baignoire à disposition, et même une douche aussi. Ça lui manque tout de même pas mal son confort de sa vie d’avant, mais ça aussi elle va devoir faire une croix dessus, ce n’est pas demain la veille qu’elle retrouvera la même chose. Certes, elle est bien lotie chez les Valvert, cependant, il faut croire que la transition reste compliquée. En attendant, elle écoute l’explication d’Alistair au sujet de la complexité de remplir une baignoire d’eau chaude, voir même d’eau tout court.

— Vous n’avez jamais pensé à construire un genre de grosse citerne… Hum, ou plutôt un très gros réservoir pour recueillir l’eau, qu’elle vienne de la pluie, d’un puits ou d’une rivière. Ça vous éviterait bien des tracas et comme ça, vous pourriez vous baigner plus souvent dans la baignoire.

Et elle avec, puis comme ça, ça éviterait également qu’ils ne doivent se trimballer à cheval et couvert de boue jusque-là ville la plus proche. Vient ensuite l’explication sur le fonctionnement des bains publics, si Anna est rassurée de savoir que l’eau est changée entre chaque client, la voilà à nouveau inquiète de devoir se passer d’une pièce à l’autre en étant nue. D’ailleurs, est-ce qu’il y a possibilité de verrouiller la porte ? La brunette n’a pas envie qu’un opportun vienne la troubler pendant qu’elle barbotte. La jeune femme n’a de toute façon pas le temps d’abonder à nouveau le guerrier de questions, ils sont arrivés à destination. Une fois le Pendra confié au bon soin d’un palefrenier, Alistair l’entraîne vers les fameux bains publics avant de… Bah, oui avant de la laisser en plan, puisqu’après lui avoir souhaité un bon bain, il disparaît.

— Meh !

C’est bien gentil tout ça, mais elle est censée faire quoi maintenant ? Où est-ce qu’elle doit aller au juste ? Demoiselle Douglas est un peu perdue, la seule personne qu’elle connaît vient de s’en aller, heureusement, une gentille employée finit par venir la voir et lui expliquer plus en détails le fonctionnement de ce lieu. La brunette se retrouve donc avec de quoi se laver et se sécher, il ne lui manque plus que la baignoire d’eau chaude. C’est là que ça devient plus ardue, vu que toutes les salles d’eau sont prises, avec son peu de chance, elle va ressortir de la encore couverte de boue. Finalement, l’employée trouve une solution et l’emmène vers un vestiaire pour qu’elle puisse enfin se changer. Pas à l’aise pour deux sous, au point qu’elle ne remarque même les affaires du guerrier dans un coin. Anna se change à la vitesse de l’éclair, avant de s’enrouler dans un genre d’immense serviette et de prendre toutes ses petites affaires pour atterrir dans la salle d’eau.

C’est seulement quand elle referme la porte qu’elle se dit qu’il y a un problème. Mais oui, l’ainé des Valvert fait déjà trempette dans l’eau.

— Mais qu’est-ce que vous faites là ? demande-t-elle en même temps que lui et avec stupeur.

Pour finalement se retourner rapidement vers le mur, le feu en joue, pare que oui, s’il se baigne, c’est qu’il est nu et que donc… Voilà, voilà…

— Est-ce que vos Dieux sont facétieux ? Si c’est le cas, je ne trouve vraiment pas cette farce très drôle.

En vérité, ce serait plutôt la faute de l’employée. D’ailleurs Anna comprend mieux et avec du retard son petit « ça ne devrais pas être trop gênant ». Bon sang de bonsoir, quelle drôle d’histoire encore que celle-ci. Mais enfin maintenant qu’elle est là…

— Toujours est-il que je vais vous laisser finir et je prendrais votre suite. Toutes les autres salles d’eau sont prises et je ne veux pas tomber sur une autre personne nue en train de se baigner. Vous, ça vaut mieux que les autres.

Ah bon ?
Alistair Pendragon
Alistair Pendragon
๑ The Last Pendragon ๑
— Messages : 271
— Sur Avalon depuis : 26/11/2020
— Localisation : Sa résidence permanente est une humble chaumière, près du village de Gard, dans le Val D'Emeraude.
— Rang & Métier : Héritier en exil, bien qu'ignorant ce noble lignage. Chevalier de son état, il servait le seigneur de Gard, avant de reprendre sa liberté
Sam 27 Fév - 18:36
N'oubliez pas derrière les oreilles

Anna E. Douglas & Alistair Pendragon


Alistair avait jeté un drôle de regard à la jeune femme, lorsqu’elle avait parlé d’une citerne ou d’un réservoir d’eau. Mais, oui, il en avait une… Mais pour les chevaux ! Et vu le prix de construction, ils ne pouvaient pas vraiment en faire construire une seconde. Sans parler que le terrain n’était pas extensible et aussi, qu’ils se contentaient tous très bien de se laver à la bassine le reste du temps. Il ne leur arrivait pas spécialement d’être crotté de la sorte. Et puis, l’eau pour le bain, il la puisait dans le réservoir, mais c’était autant d’eau que les chevaux n’auraient pas. D’où une certaine forme d’économie. Sans parler de chauffer autant d’eau. « Nous avons un réservoir, mais les chevaux sont prioritaires quand on puise dedans. Ensuite, le problème de chauffage reste le même. De plus aujourd’hui, fait qui a son importance, mère avait tout laver de haut en bas. Elle n’allait pas nous laisser salir la maison et la salle d’eau. » Et c’était sans doute cela, plus que le reste, qui justifiait qu’ils se trouvaient désormais aux bains publics.

Bon certes, il avait peut-être un peu manqué de tact et de bienséance en abandonnant Anna. Mais, il savait que les employés s’occuperaient d’elle. Après tout, ils étaient mieux placés que lui, pour s’occuper d’expliquer le fonctionnement de leur établissement, non ? Il ne les fréquentait pas tant que ça après tout. Il avait expliqué les bases, le reste aux autres. Il se pouvait que sa mère n’apprécie pas son comportement, mais il avait fait de son mieux. Et si elle n’était pas d’accord, elle n’avait eu qu’à venir expliquer elle-même à Anna. A toujours critiquer, ça va bien cinq minutes.

Bref, l’Oëquëni profitait donc de ce bain, bien mérité et de la solitude qu’il pouvait dès lors avoir avec ses pensées et lui-même. Rien ne le laissait croire, qu’il serait dérangé d’une quelconque façon. Jusqu’à ce que… Eh bien jusqu’à ce qu’il se retrouve dans une situation cocasse, parce qu’Anna avait fait irruption dans la pièce. Cocasse, parce qu’à tous les deux poser la même question, au même instant, c’était digne d’un canulard. Alistair fronça ses épais sourcils foncés en observant la jeune femme en serviette, sans pour autant la détaillé. C’est qu’il sait se tenir quand même. «  J’ai comme dans l’idée que les dieux n’y sont pas pour grand-chose, voyez-vous. » Dit-il sur un ton monocorde en regardant cette fois la porte. Dans le genre quiproquo… celui-là était pas mal. « J’ai comme dans l’idée, même, que l’employée vous a pris pour ma femme. » Conclut-il. Ce qui au vu des discussions parfois tranchées et le fait qu’il accompagnait et avait payer pour deux, semblait d’une logique implacable. Terriblement implacable.

Dans les faits, l’idée d’Anna était la meilleure, certes… Mais il n’avait aucune envie de s’éternisé ici ! Et qui sait combien de temps l’humaine allait mettre pour se laver. Et puis, attendez une minute, quoi ? Qu’est-ce qu’elle a dit ? Voyez-vous ça… Alistair soupira. «  C’est bon, je vais me tourner, qu’on en finisse et qu’on rentre, au plus vite. » Se faisant, il tourna effectivement le dos à la jeune femme et se saisi d’une éponge pour se frictionner. «  Et dépêchez-vous, avant que l’eau ne soit froide, sinon vous allez en plus m’en vouloir pour ça. Ou qui sais… » Commença-t-il sur un ton plein d’humour et de taquinerie. «  Que j’aurais envie de faire pipi…  » Évidemment, elle ne pouvait pas voir le franc sourire amuser qui se dessinait sur son visage, mais il en aurait bien rit, de pouvoir voir la tête de la jeune femme.

Anna E. Douglas
Anna E. Douglas
Prima
— Messages : 164
— Sur Avalon depuis : 26/11/2020
— Localisation : Dans la chaumiére des Valvert
— Rang & Métier : Prima - Pas de métier pour le moment
Mar 2 Mar - 19:20
N'oubliez pas derrière les oreilles


Oui donc en gros les bains à domicile elle va pouvoir oublier, ou du moins, se baigner de façon régulière dans la baignoire elle va devoir oublier. La brunette pousse un petit soupir sans se cacher, se nettoyer à la bassine ça va bien cinq minutes quoi. Bon, au fond elle sait qu’elle devrait cesser de jouer à la précieuse avec ses histoires de baignades dans l’eau chaude, après tout elle a un toit au-dessus de sa tête et garde une bonne routine hygiénique. Mais bon faire trempette, ça va être une habitude difficile à perdre pour elle. Et en parlant de patauger dans l’eau chaude, le duo finit par arriver aux bains publics, avant qu’Alistair ne laisse tout bonnement Anna en plan. Charmant…

Heureusement, une aimable employée vient vers elle, pour lui expliquer plus en détails le fonctionnement de l’établissement. Au début si la brunette est ravie qu’une bonne âme vienne lui porter secours, elle finit rapidement par déchanter en comprenant que « l’aimable » femme ne s’est juste pas enquiquiner et l’a envoyé là où se baigne le guerrier. Voilà donc comment demoiselle Douglas se retrouve collé au mur, les joues rouges de s’être immiscé ainsi dans l’intimité de quelqu’un, tout en racontant tout et n’importe quoi à cause de l’embarras qui monte toujours plus en elle. Non mais franchement, avec une salle de bain personnelle et fonctionnelle, rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Cependant, aller dire ça à monsieur « priorités aux chevaux ». Si on ajoute à ça qu’ils ont posé la même question pratiquement au même moment, ça rend le tout encore plus ahurissant. De fait, la voilà à déblatérer sur les Dieux d’Avalon et leur proportion à faire des blagues débiles aux mortels, même si l’Oëquëni à l’air d’avoir un autre avis.
Sa femme ?! Du grand n’importe quoi !

— Alistair si j’avais été vraiment votre femme, je vous aurais accompagné quand vous êtes partit. C’est plutôt logique de faire ce genre de, euh… d’activités avec sa moitié. Par ailleurs, le jour où vous prendrez épouse, j’ose espérer que vous ne la laisserez pas tomber comme vous l’avez fait avec moi.

Est-ce qu’elle vient gentiment de lui remonter les bretelles sur son attitude un peu rustre ? Il semblerait bien. De toute façon il peut bien grognasser, les faits sont là, messire Valvert n’a pas fait grand cas de sa situation en arrivant aux bains. D’ailleurs et maintenant qu’elle se trouve là, et ne voulant pas tenter l’aventure dans une autre salle, Anna propose au guerrier de manière fort maladroite que tiens, elle va attendre qu’il finisse pour prendre sa suite. Quitte à rester plaquée au mur jusqu’au moment où il sortira. Mais encore une fois, Alistair semble avoir un tout autre avis qu’elle, décidément.

— Hein ?!

Oui, oui, la brunette a bien entendu, il lui propose de venir avec lui dans la flotte, histoire d’optimiser leur temps. Bon sang, cette histoire de bain, plus ça va, moins ça va. Anna jette un coup d’œil derrière elle et remarque en effet qu’il s’est retourné, le pire c’est qu’il était sérieux.

— Ça va, ça va j’arrive, mais la situation n’est vrai…

Pardon ?! Est-ce qu’il vient de remettre cette histoire de pipi dans l’eau sur le tapis ? Apparemment, ce qui fait drôlement bouder la jeune femme, parce qu’elle ne trouve vraiment pas ça amusant.

— Vous êtes un abruti ! Marmonne-t-elle de plus belle en lui jetant son éponge sur la tête. Et ne vous avisez pas de vous retourner, ou je vous envoie mon seau.

Dis donc, damoiselle Douglas peut se montrer drôlement violente quand elle s’y met. A sa décharge cependant, la situation lui est particulièrement embarrassante, se baigner avec un homme qu’on ne fréquente pas, du grand n’importe quoi. Cependant et toujours en ronchonnant, Anna s’approche du bord, tout en fixant le dos du guerrier pour voir s’il ne bouge pas. Puis la jeune femme retire rapidement sa serviette, avant de faire un plouf dans l’eau, histoire de cacher aussi bien que possible son corps nue sous l’eau.

— Ah mon dieu, Avalon aura ma peau…

Contenu sponsorisé

Page 1 sur 1

Sauter vers: