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Anna E. Douglas
Anna E. Douglas
Prima
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— Sur Avalon depuis : 26/11/2020
— Localisation : Dans la chaumiére des Valvert
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Dim 17 Jan - 15:52
Girls day

@Leïa Valvert & @Anna E. Douglas


Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’Anna se trouver en Avalon, et même si elle digéré encore le fait de ne jamais revoir la terre. La jeune femme faisait de son mieux, pour s’habituer à ce monde qui est désormais le sien, toujours partagé entre tristesse et résignation. Oui certains jours sont beaucoup plus compliqués que d’autres, elle n’est clairement pas encore prête à faire le deuil de sa vie d’avant. Surtout avec cette histoire de prophétie, elle ne sait pas trop à quel point elle va devoir s'y impliquer ou non, et ça lui fais un peur peur en plus de tout le reste.

Heureusement dans ce maelström qu’est devenue sa vie, il y a tout de même quelques points positifs. Les Valvert sont des gens vraiment très gentils et d’une grande patience avec elle, lui expliquant quand elle ne sait, ou l’éclairant sur certains points. Elaine est une vraie maman poule avec elle et Anna ne manque de rien, Alberich a toujours une question à lui poser sur son monde et ça n’a pas l’air de le déranger que la brunette lui abonde d’informations, quand bien même il ne peut tout en saisir. Alistair… Eh bien ça reste Alistair, toujours aussi taiseux, ne parlant jamais pour ne rien dire, mais toujours prompt à la gentillesse avec elle. Rhys, c’est sans aucun doute avec lui que les choses vont le moins bien, il la rejette en bloc sans qu’elle ne comprenne bien pourquoi. L’aurait-elle froissé d’une façon quelconque ? Cependant, échanger avec lui et drôlement compliqué, alors pour le moment miss Douglas reste dans le flou. Puis pour finir, il y a Leïa, un petit bout de femme avec un sacré caractère, qui sait très bien se défendre qui plus, pour sûr, dans un duel contre elle, la grande brune ne ferait pas long feu.

D’ailleurs, Anna s’est mise en tête de lui proposer une sortie entre filles. Elle a beau apprécier le couple Valvert et Alistair, la jeune femme se voit mal leur proposer d’aller jusque Gard pour aller jeter un vrai coup d’œil aux diverses échoppes qui s’y trouvent. Après avoir terminé quelques tâches pour les Valvert, hors de question de se tourner les pouces, demoiselle Douglas glisse les quelques piécettes qu’on lui a gracieusement données dans sa bourse.

— Leïa ! s’exclame-t-elle en rejoignant la blondinette.

En quelques enjambés la voilà face à elle. Pendant quelques instants, elle l’observe prendre soin de son épée tout en se disant qu’il faudra qu’elle dessine la plus jeune des Valvert à l’occasion. Peut-être même toute la famille. Oui, oui, même Rhys.

— J’aimerais beaucoup retourner à Gard, pour voir de plus près les boutiques de vêtements. Vos frères n’ont pas été des plus patients lorsque nous y sommes allées. Que diriez-vous de m’y accompagner ? Cela pourrait nous faire une agréable sortie.


Dernière édition par Anna E. Douglas le Mar 2 Fév - 19:35, édité 1 fois
Leïa Valvert
Leïa Valvert
Validé
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— Sur Avalon depuis : 09/01/2021
— Rang & Métier : palefrenière - aspirante veilleuse
Lun 18 Jan - 23:04
Girls day

@Anna E. Douglas & Leïa Valvert


L'hiver était d'habitude la basse saison. Un temps pour réparer les harnais, bichonner les bêtes et prévoir les quantités de céréales à semer ou d'herbe à récolter. Leïa était justement en train de s'occuper de son matériel, de son épée plus précisément. C'était devenu une de ses possessions les plus précieuses, même si elle devrait encore beaucoup s'entrainer pour égaler un chevalier en matière de faits d'armes. En attendant elle prenait soin de la lame ; et pour cela, comme pour le reste, rien de tel que de la graisse et surtout que l'huile de coude. Beaucoup d'huile de coude. Voilà le secret de l'entretien des armes, et de l'équipement en général, qu'il s'agisse de métal ou de cuir.

La tâche, bien que répétitive n'était pas désagréable. L'odeur de la graisse et de la cire, la satisfaction du travail bien fait, voilà de quoi lui suffire. Cela lui permettait aussi de vaquer librement à ses pensées. Elle avait beaucoup à faire ces derniers temps. Entre la découverte de son don et des voix qui parfois lui donnaient des maux de tête à force d'essayer de les comprendre et l'arrivée des Terriens, elle avait eu beaucoup à faire. Sans compter les soins habituels aux chevaux, même si Rhys et Alistair aidaient pas mal de ce côté-là.  Si elle avait été fille unique, elle n'aurait su faire tourner l'exploitation seule avec ses parents. Bientôt, Rhys se retrouverait seul pour aider les Valvert. Elle avait une autre destinée et Alistair serait sans doute rappelé au service du peuple par ces temps troublés. Ils allaient être tous deux bien occupés. Une chance que Rhys soit là pour prendre soin de ses parents. Leïa s'inquiétait tout de même pour lui. Il était devenu distant, un peu. A cause de la fatigue ou de la présence d'étrangers ? Elle n'aurait su le dire.

Elle ruminait ces pensées sombres quand une voix se fit entendre. La dame avait une intonation encore un peu étrange à ses oreilles, mais qui sonnait comme une invitation à l'aventure, à la découverte de contrées fantastiques. Leïa savait qu'elle ne les visiterait jamais, mais elle comptait bien tirer d'Anna toutes les histoires et la vie de son pays d'origine. La Terre. On lui avait conté que cela existait, mais elle n'en avait eu confirmation que quand les Terriens étaient arrivés. Alistair avait sauvé Anna et l'avait ramenée à la maison, un peu comme il l'avait fait avec elle des années plus tôt.

Rien que cela la faisait se sentir proche de l'étrangère. De plus, la dame était sympathique, même si parfois mélancolique ; mais cela se comprenait dans sa situation. Compte tenu du peu de temps qu'elle avait passé en Avalon, elle s'adaptait rapidement. Leïa comptait faire en sorte de l'y aider.

Elle sourit à Anna, se levant d'un mouvement souple. L'idée était excellente, et elle aurait l'occasion de discuter seule avec la demoiselle pour en savoir plus sur elle et son monde. Après un dernier coup de chiffon, elle rengaina l'épée dans son fourreau et rajusta sa position à sa ceinture. Elle avait commencé à porter l'épée en permanence, afin de s'habituer à sa présence et d'apprendre à bouger avec. Elle ne voulait pas se prendre les pieds dedans au moment venu de s'en servir.

« Avec plaisir ! Cela fait des semaines que je n'ai plus été au village ! » Une sortie lui ferait du bien, et en plus elle pourrait peut-être trouver du tissu pour de nouveaux vêtements... Ceux qu'elle mettait actuellement étaient constitués à partir des vêtements trop petits de ses frères et commençaient à user, malgré le soin apporté au tissu.

« Pour ce qui est des hommes, ils n'ont jamais aimé les fripes... Si vous voulez les torturer, c'est un excellent moyen. Aucune patience, et bien peu de goût. » Elle sourit en repensant à la dernière fois où ils avaient été forcés de porter les paquets pour leur mère. Un magnifique tableau !

« Attendez-moi là, je vais chercher de quoi m'habiller plus chaudement et j'arrive ! » Elle fonça chercher des affaires chaudes et mendier quelques pièces à sa mère, après lui avoir dit où elle se rendait, et demandé si elle avait besoin de quelque chose. Au final, elle devrait acheter de la cire ou des chandelles, selon ce qu'elle trouvait, un peu de laine en écheveau pour tricoter des chaussettes et quelques provisions afin de regarnir la réserve... Il y avait beaucoup plus de passage ces derniers temps que lors d'un hiver normal.

Au bout de dix minutes, elle se présenta à nouveau devant Anna, un petit sac plein de provisions, une cape sur les épaules et une autre dans les bras pour compléter la tenue de voyage d'Anna qu'elle trouvait un peu légère pour la saison. Elle la lui tendit en affirmant

« On vous trouvera du tissu pour coudre une cape plus chaude que celle-ci. Je ne voudrais pas que vous attrapiez la mort. » Trop tard, elle se rendit compte que ses mots étaient peut-être mal choisis. « Euh... Pardon. Je vais préparer les chevaux. » Elle partit en direction de la grange. Une fois en sécurité dans l'écurie, hors de portée d'ouïe de Mme Valvert mère, elle lança à Anna tout en bouchonnant les chevaux, « Je suis désolée, ma langue va souvent plus vite que mon cerveau. J'espère que vous me pardonnerez... Je ne voulais pas vous blesser... Vous aviez des envies particulières en matière de vêtements ? » Elle sella rapidement les bêtes et après avoir vérifié les sangles, enfourcha sa petite jument grise pommelée.    
Anna E. Douglas
Anna E. Douglas
Prima
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Mar 2 Fév - 19:34
Girls day

@Leïa Valvert & @Anna E. Douglas


Le visage d’Anna s’illumine instantanément, quand elle voit le sourire que lui offre la plus jeune des Valvert, c’est toujours agréable quand vous sentez que votre présence est appréciée. D’autant plus quand vous reprenez votre vie à zéro, elle n’est déjà pas douée pour se faire des amis, alors avoir une famille à elle lui semble d’autant plus compliqué. Et si elle n’en est pas encore là avec la famille de la jeune Léïa, peut-être que ça finira par en prendre doucement le chemin. En attendant, la jolie blondinette semble ravie de la proposition de la plus âgée et après avoir rengainé son épée bien polie, elle se redresse pour le lui faire savoir.

— C’est vrai que nous sommes assez loin des échoppes, s’y rendre régulièrement est un peu compliqué, commente la brunette sans se départir de son sourire. Chez moi, j’allais faire les boutiques quatre fois dans le mois.

Enfin, dans son monde, elle avait sa voiture ou les transports en commun, rapide et simple d’utilisation et surtout, faire la route ne prenait pas trop de temps. Ici se déplacer est un peu plus complexe, il lui semble que chaque excursion pour atteindre un point ou un autre donne lieu à un voyage. Elle comprend mieux pourquoi les habitants en dehors des villages, ne font pas des achats tous les quatre matins. Anna esquisse un plus grand sourire quand elle écoute Léïa parler des hommes.

— Oh cela dépend desquels je crois, certains prennent plaisir à bien s’habiller et donc à flâner dans les boutiques. Ce qui n’est pas le cas de vos frères… Pour faire les boutiques, non qu’ils s’habillent mal. Mais si un jour vous avez un soupirant, faire les magasins avec lui sera un bon moyen de mesurer votre amour pour vous.

Son sourire s’élargit encore, puis elle hoche la tête lorsque la demoiselle lui demande de l’attendre. Attente qui dura dix bonnes minutes et la brunette se demandait bien ce que la plus jeune faisait. Pas qu’elle est du genre impatiente demoiselle Douglas, mais vu les températures actuelles, elle a peur de finir en esquimau. Heureusement, alors qu’elle de disait qu’elle allait l’attendre dans la chaumière, pour patienter au chaud, la jeune guerrière revint vers avec un petit sac en toile et une seconde cape dans les bras. Pelisse qui se trouva être pour elle.

— Oh merci beaucoup, pépie Anna en souriant et en passant la cape sur ses épaules. Il sera en effet plus confortable de voyager bien a chaud.

Puis Léïa s’excuse sans qu’elle ne comprenne bien pourquoi, avant de s’échapper vers la grange, et plus particulièrement vers les écuries, pour préparer les montures. Anna la suit bien sûr et c’est là, alors que la blondinette reprend la parole, qu’elle comprend mieux pourquoi elle c’était désolée.

— Vous ne m’avez pas blessé Léïa soyez en assurée, cela peut sembler étrange, mais maintenant, ma mort semble être un détail, encore aujourd’hui j’ai du mal à m’en rappeler. C’est plus de savoir que je ne reverrais jamais les miens qui est difficile.

La jolie brune observe quelques instants un point devant elle, comme si elle était perdue dans ses souvenirs, avant de revenir à la réalité. L’instant présent, au risque de redevenir mélancolique.

— Hum, j’aimerais beaucoup trouver des jolis pantalons et des beaux hauts, j’apprécie les robes, mais la liberté qu’offre un pantalon me manque. Et après, je dirais que je fonctionnerais au coup de cœur… Enfin, tout dépendra si j’ai de quoi faire avec mes quelques pièces.

La jeune femme se gratte le bout du nez, ça aussi ça lui manque, son indépendance financière. Les Valvert sont très aimables de lui céder quelques pièces, mais elle aimerait tellement gagner elle-même sa croute.

— Les femmes peuvent-elles travailler dans votre monde ? J’aimerais beaucoup me trouver un travail !


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