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Let's wander in the forest ☾ Eothain
Rosaliande Baratheon
Rosaliande Baratheon
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— Messages : 276
— Sur Avalon depuis : 12/12/2020
— Localisation : sur les terres d'Avalone principalement, même si tu va où bon te semble et tu suis souvent ton instinct
— Rang & Métier : classe moyenne ○ veilleuse & l'alchimie est ton don dont tu fais usage, même si ce don n'est pas affailible
Dim 10 Jan - 0:00
Let's wander in the forest

@EOTHAÌN WOODROW & @ROSALIANDE BARATHEON


Le vent soufflait légèrement autour d’elle et la forêt semblait au calme. C’était loin d’être déplaisant à entendre et c’était encore plus beau à percevoir. Ses yeux légèrement dorés ne se lassaient jamais de ces paysages qui se montraient différents et qui ne manquaient pas de beauté, même quand l’obscurité se faisait présente. La veilleuse avait besoin de cueillir quelques plantes pour pouvoir confectionner certains baumes qui pourraient lui être utile, à tout moment. Elle se préparait le plus minutieusement possible et surtout quand son temps le lui permettait, afin de pouvoir soigner les autres le plus sérieusement possible. Même si elle n’avait pas pu sauver toutes ses âmes en souffrances, elle avait toujours veillé à soulager leur souffrance le plus dignement possible. Son visage se leva légèrement et ses pieds se posèrent sur l’herbe qu’elle rencontrait en chemin, il regardait le soleil qui était légèrement caché par un nuage. La clarté ne manquait pas autour d’elle et ses yeux finirent par se poser sur les arbres qui entouraient la forêt. Ses oreilles pouvaient entendre l’eau rugir légèrement et elle n’était pas loin de l’étendue d’eau. En chemin, elle cueillait soigneusement certaines plantes, qu’elle déposa dans sa grande sacoche délicatement. Elle prenait soin de ce que pouvait lui offrir la nature, tout en veillant à ce que les prochaines pousses ne puissent pas s’empêcher de naître. Rosaliande monta sur l’un des rochers pour pouvoir emprunter le chemin de pierres qui allait la mener près de la rivière. Elle marchait calmement et elle n’avait pas l’air de percevoir le danger autour d’elle, mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’était pas prudente.

La rivière apparut enfin devant elle et elle inspira fortement, pour pouvoir sentir l’odeur de l’eau se glisser dans ses narines. C’était une sensation agréable et le reflet de l’eau se percevait sur l’étendue d’eau qui ne manquait pas de pureté. Les veilleurs veillaient pour qu’elle demeure aussi pure qu’elle pouvait l’être. Un sourire de satisfaction pouvait se percevoir et illuminer légèrement son visage de femme. Les canards glissaient sur l’eau et sur le bruissement de celle-ci, s’y adaptant remarquablement. Être seule en cet instant n’était pas douloureux, bien au contraire. La veilleuse savourait ce moment de paix avec beaucoup de modestie et de respect. Une pensée l’enveloppa et elle accepta de l’écouter et de s’asseoir sur le sol, tout en posant sa sacoche contre sa cuisse. S’autorisant un moment pour pouvoir se poser, fermant les paupières légèrement et laissant le vent qui s’infiltrait à travers les branches et les feuilles se posaient autour d’elle et près de son corps. Les oiseaux étaient calmes en ce jour, ils ne semblaient pas chanter mais peut-être qu’'il se reposait ou qu’il demeurait ainsi pour leur propre sécurité.  Tout pouvait être possible, après tous certains chasseurs pouvaient venir ici pour pouvoir se nourrir, quand ils en avaient de besoin. Sans pour autant qu’elle n’apprécie ou en porte en son cops ceux qui chassaient par plaisir, ce genre d’individu avait tendance à la rebuter. Le silence l’entourait et ses yeux s’ouvrirent à nouveau et elle observait la beauté que lui offrait mère nature, avec beaucoup d’attention et de délicatesse.
Eothaìn Woodrow
Eothaìn Woodrow
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— Sur Avalon depuis : 12/12/2020
— Localisation : Gard, sans doute planqué dans son atelier
— Rang & Métier : autrefois il était lieutenant, soldat dévoué mais à présent simple forgeron
Lun 11 Jan - 10:34

let's wander in the forest.
be careful not to get lost, once you've heard mother nature's call
Aujourd'hui la forge serait fermée. Aussi longtemps que nécessaire en tout cas car il se devait bien d'aller agrémenter son cellier s'il ne voulait pas se laisser mourir de faim (bien que l'idée lui ait parcouru l'esprit l'espace d'une seconde). Il n'avait plus beaucoup de viande pour les semaines à venir et il n'avait pas énormément de travail à réaliser en ce moment, il pouvait donc se permettre de fermer boutique pour une journée. De toute façon, si vraiment il y avait une urgence, on pourrait aller chercher son apprenti ou revenir quand il serait à nouveau présent. Chasser était autrefois un plaisir pour lui, mais non, pas dans le sens que vous croyez. Il n'aimait pas tuer les animaux pour le fun, il n'a jamais été comme ça. Non ce que lui aimait dans la chasse, c'était le côté 'adrénaline' de la chose, devoir arpenter la nature durant des heures, se montrer discret pour ne pas effrayer le gibier, connaître les terres l'entourant pour mieux pister et savoir se repérer. Chasser était presque aussi complexe que de combattre, car après tout, comme tout adversaire, la proie était en principe imprévisible et il fallait savoir improviser et faire preuve d'assurance pour obtenir le prix en fin de compte. Chose qui lui parlait autrefois. A présent, s'il chassait c'était réellement parce qu'il le devait, pour éviter de mourir d'inanition, tout simplement.

Il avait donc laissé derrière lui sa maison et la forge aux premières lueurs du matin, arc, carquois et hache attachés sur son dos, besace en bandoulière pour y ranger ses prises par la suite. Il connaissait bien les alentours, il avait parcouru ces chemins des centaines de fois par le passé même si dans la pénombre, tout se ressemblait pour l’œil du novice. Il aimait encore le calme régnant ici, le sentiment de sécurité qui en découlait même si elle n'était en vérité qu'illusion. Ici, il se sentait presque revivre, redevenir l'homme qu'il était avant mais ça ne durait jamais bien longtemps. Se focalisant sur sa tâche plutôt que sur le paysage ou les odeurs se dégageant autour de lui, il savait où aller pour être sûr de faire mouche. Comme toute chose vivante en ce bas monde, l'eau était vitale. Il savait donc qu'en suivant les cours d'eau, il finirait bien tôt ou tard par tomber sur un animal qui s'arrêterait là pour s'abreuver. Lorsqu'il arriva non loin de la position où se trouvait alors Rosaliande, il avait déjà capturé deux lapins et un petit marcassin, égaré sans sa mère car sans ça, il n'aurait pas eut tant de vaine. Les laies sont très protectrices et bien capables de s'en prendre à un humain pour défendre ses petits en cas de danger. Il traquait un jeune daim depuis une bonne demi-heure à présent, ce dernier se rapprochant dangereusement du ruisseau et de la jeune femme. Sortant une flèche de son carquois, ignorant lui aussi qu'il n'était pas seul dans les parages, Eothaìn plaça le carreau contre son arc, suivant du regard sa proie, prêt à relâcher sa flèche quand le moment opportun se présenterait, lui assurant sa prise et lui permettant ainsi de se constituer assez de réserves pour les semaines à venir, son appétit n'étant plus ce qu'il n'était par le passé depuis la perte de sa famille.
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Rosaliande Baratheon
Rosaliande Baratheon
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Mer 20 Jan - 18:39
Let's wander in the forest

@EOTHAÌN WOODROW & @ROSALIANDE BARATHEON


Etrangement, elle ressentait depuis quelques minutes une présence. Celle-ci rôder non loin de la veilleuse. Sans pour autant percevoir la moindre silhouette, sans savoir si elle pouvait être une menace ou pas. Le vent soufflait un peu moins fort autour d’elle. Les arbres bougeaient un peu moins, tout comme l’eau qui était un peu plus calme maintenant. Demeurant assise sur l’herbe, ses pieds se frottent légèrement contre l’herbe fraîche. Un sourire bienveillant se dessina et illumina légèrement son visage. L’odeur de la nature et le calme lui permettait de se détendre et de pouvoir faire le vide dans son esprit. Oubliant un instant ces sentiments qui pouvaient être oppressants. De vivre l’instant présent et de ne pas penser au passé, où certains souvenirs pouvaient être douloureux à porter, malgré le temps qui passe. Se rendre ici l’inciter à trouver ces instants de paix, de méditer quand elle le souhaitait. Ce n’est pas ce qu’elle souhaitait en ce jour. Juste être proche de la nature et de toucher son cœur, qui pouvait avoir du mal à se percevoir dans sa vie de tous les jours. S’oubliant le plus souvent, pour pouvoir soigner et être à l’écoute, de ceux qui venaient la voir. La veilleuse tâchait de se donner au mieux, pour soulager leurs souffrances et leurs douleurs.

Ses yeux finirent par se poser sur un jeune daim, qui s’approchait le plus prudemment possible du ruisseau. Ce spectacle ne manquait jamais de l’émouvoir. Hélas, cette douce et agréable sensation se dissipa aussitôt. Un mauvais pressentiment l’entoura et son regard capta un carquois et la pointe d’une flèche, avant de distinguer une forme humaine et masculine. Finissant pour reconnaître Eothaìn. Sans plus attendre sa voix porta et elle s’adressa au daim. - « Sauve toi, mon petit. » -. Il semblait resté immobile, elle ne pouvait pas rester ainsi, elle réagissait comme il lui semblait juste. Rosaliande siffla alors et le daim redressa ses oreilles en pointe. Il semblait enfin sentir un danger rôder près de lui et sans plus attendre, il prit la fuite rapidement. Il s’engouffra dans les bois pour échapper au chasseur. La veilleuse se releva et glissa son sac en bandoulière sur son épaule gauche. Son regard essayait de le percevoir, mais qu’à moitié, puisque Eothaìn était caché. S’avançant sans crainte et avec une détermination qui la caractérisait plutôt correctement, dans son ensemble. Ses mains finissent par se poser sur ses hanches, mais restent silencieuses et elle voulait encore moins le sermonner. Puisque ça faisait un moment qu’elle ne l’eût pas vu. C’était normal après cette triste tragédie. Rosaliande ne pouvait empêcher ce pincement au cœur d’apparaître. Tout en essayant d’être calme et de ne pas s’immiscer en son encontre. Sans qu’il n’accepte ou ne tolère ce genre de moment. Le vent semblait à nouveau souffler autour d’eux. Quelques rochers et le ruisseau les séparait, en cet instant. Sans qu’elle ne décide de le rejoindre, sans son autorisation. Revoit son ami était étrange, mais c’était aussi une bonne chose. Elle ne pouvait pas vraiment le nier, car dire le contraire serait clairement un mensonge.
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