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Alistair Pendragon
Alistair Pendragon
๑ The Last Pendragon ๑
— Messages : 271
— Sur Avalon depuis : 26/11/2020
— Localisation : Sa résidence permanente est une humble chaumière, près du village de Gard, dans le Val D'Emeraude.
— Rang & Métier : Héritier en exil, bien qu'ignorant ce noble lignage. Chevalier de son état, il servait le seigneur de Gard, avant de reprendre sa liberté
Mar 29 Déc - 18:48
Winter is coming

Eothain Woodrow & Alistair Pendragon


Elle avait surgi durant la nuit. Pâle et froide comme la mort. Immaculant le paysage et recouvrant le peu de vert qui subsistait encore. La neige était tombée la nuit. Alistair avait entendu les sinistres appellent des lycaons et des cerbères dans les ténèbres. Il l’avait déjà dit, mais il le répéta encore au petit déjeuner : l’hiver serait rude. Et dans cette prévision, Alistair avait décidé de se rendre à Gard, pour faire vérifier son équipement. De même, cela lui permettrait de rendre visite à son vieil ami, le forgeron. Il avait donc laissé la joyeuse bande de terriens, de veilleurs et d’autres humains derrière lui, au petit matin. Uther avait fait de son mieux sur la route, ses jambes s’enfonçant profondément dans la neige. Mais l’animal était aussi courageux que son maître et les éléments ne l’effrayait guère.

Parvenu au village, le demi-sang avait placé sa monture au chaud, dans les écuries de la garde, devant eau et nourriture. Il n’en avait guère pour longtemps, mais il ne voulait laisser l’étalon dans le froid. Surtout après le chemin long et épuisant dans la neige. Quittant l’écurie, ses yeux jaune orangé se posèrent sur le ciel et il grogna. Le ciel était blanc ; le ciel puait la neige. Il en tomberait encore avant la fin de la journée. Il se mit en route sans attendre, replaçant sa capuche sur ses cheveux gris-blanc et se dirigea vers la forge de Woodrow.

Il faisait chaud. Si chaud, que la neige n’avait pas tenu sur le toit, ni bien loin autour de l’atelier. Preuve que l’homme travaillait encore dernièrement et peut-être au moment même. Alistair frappa fort à la porte et la poussa ensuite. Il connaissait les lieux quasiment aussi bien que le propriétaire. « Eothain ? » Appela-t-il en avançant dans le logis, en direction de l’atelier. Il trouva l’homme où il pensait le trouver. « Je pensais bien te trouver là. » Dit-il un vague sourire sur les lèvres. Certes, Eothain n’était plus l’homme qu’il était. Il se souvenait du temps où, c’était ce type qui essayait de lui tirer quelques paroles. Aujourd’hui, c’était plutôt l’inverse. Alistair se garda de lui demander comme il allait. La réponse, il la connaissait déjà par cœur. « Beaucoup de travail, dis moi ? »
Eothaìn Woodrow
Eothaìn Woodrow
Validé
— Messages : 59
— Sur Avalon depuis : 12/12/2020
— Localisation : Gard, sans doute planqué dans son atelier
— Rang & Métier : autrefois il était lieutenant, soldat dévoué mais à présent simple forgeron
Mer 30 Déc - 10:42

Winter is coming.
for the night is dark and full of terrors.
Le froid mordant l'avait réveillé tôt ce matin. La neige s'était invitée sans prévenir mais il avait pu la sentir venir dans l'air. Ça n'était plus qu'une question de temps à cette période après tout. Se couvrant un peu plus le temps d'aller rallumer son feu à la forge, il n'aurait bientôt plus besoin de son manteau de toute façon, la chaleur que générait sa forge le protégerait de la rudesse du climat extérieur. Un des avantages d'être forgeron dirons-nous. Même si le froid ne le dérangeait pas d'habitude, il ne l'avait jamais dérangé à vrai dire. Et depuis le décès de sa famille, il le ressentait d'une façon différente. Sa morsure était douce en un sens à présent, elle mettait son corps à mal et l'apaisait malgré tout parce qu'ainsi il se sentait un peu moins coupable d'être encore en vie lui. C'était sans doute ridicule de penser ainsi, mais la culpabilité le rongeait toujours de l'intérieur et le temps ne faisait pas son affaire. Il passait, s'égrainait lentement sans pour autant sembler apaiser sa douleur.

Alors comme toujours, après avoir pris de quoi alimenter son corps en énergie pour la journée (peu probable qu'il s'arrête pour déjeuner une fois de plus), il pris le chemin de la forge et entama sa journée de travail. Il aimait être là. Le bruit du métal contre le métal chantait à ses oreilles et couvrait surtout le brouhaha de reproches dansant sans cesse dans sa tête. Le bruit rauque et brut , la répétition permanente des mêmes gestes sans lassitude, la monotonie d'un quotidien sans surprises. C'était ce qu'il lui fallait. Ce qu'il pensait mériter en tout cas. Les interactions se limitaient le plus possible avec ses clients dorénavant. Oui, il était bien loin celui qui autrefois semblait ne pas pouvoir se taire et respirait la joie de vivre en toutes circonstances.

Masse en main, il martelait ce qui n'était encore qu'un simple bout de fer sortant de son moule. Focalisé sur sa tâche, il n'entendit pas qu'on appelait son nom un peu plus loin. Il n'attendait pas de visite de toute façon et la neige réfrénerait d'éventuels clients de venir le voir s'ils pouvaient l'éviter. Il fut donc un peu surpris d'entendre une voix familière résonner derrière lui alors qu'il replongeait ce qui serait bientôt une lame dans le soufflet. Cela faisait un petit bail qu'il n'avait plus revu Alistair. Ils se connaissaient pourtant depuis pas mal d'années déjà et avaient partagés quelques aventures d'ailleurs. Difficile de croire en les voyant ainsi qu'en effet, fut un temps, c'était bel et bien Eothaìn le plus affable des deux mais la roue avait tournée depuis, et pas vraiment dans le bon sens en ce qui le concernait. « Les gens ont toujours quelque chose à faire réparer, je n'ai pas à me plaindre. » répondit-il simplement, sortant la lame des braises et martelant ce bout de fer rouge, laissant Alistair s'aventurer dans l'atelier comme bon lui semblait.
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Alistair Pendragon
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๑ The Last Pendragon ๑
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— Rang & Métier : Héritier en exil, bien qu'ignorant ce noble lignage. Chevalier de son état, il servait le seigneur de Gard, avant de reprendre sa liberté
Dim 3 Jan - 17:42
Winter is coming

Eothain Woodrow & Alistair Pendragon


Il est des choses, qui ne changeaient pas et cela pouvait être plus rassurant pour Alistair, que ce que l’on pouvait soupçonner. Gard était toujours Gard, avec ses rues bruyantes et animées, même quand la neige recouvrait tout. Eothain restait Eothain, avec son air bourru et les trois mots qu’il était capable d’aligné. Même si, pour ce dernier, Alistair aurait préféré qu’il reste l’ancien, Eothain. Celui, qui riait, buvait et essayait de le déridé, avec plus ou moins de succès. Non pas que cela lui manquait, de se faire tirer bon gré, malgré à la taverne. Mais ce joyeux luron devenu un ours, ne lui rappelait que trop pourquoi, il était devenu ainsi. La douleur de son ami, il la partageait. Se sentant de même coupable, de n’avoir pu agir plus vite. Mais à leur décharge à tous les deux, ils tentaient de protéger le village, comme deux forcenés et n’avaient pu constater le sinistre qu’avec un temps de retard. Un temps mortel ; un temps cruel. Ce n’était pas le premier échec d’Alistair, mais c’était sans doute le plus cuisant pour lui. Et si bien des gens, s’étaient détourné du forgeron, une fois que celui-ci se fût transformer en ours, il n’avait pas su le faire. Il était toujours là, comme Eothain l’avait été avec lui avant.

Dans la forge, Alistair retira sa longue pelisse, qui devait lui tenir chaud et qui se transformait en four, dans cet environnement. Ses yeux étranges parcourraient l’atelier du forgeron d’un air intéressé, mais nullement connaisseur. Il savait manier les armes, mais pas les forgées. Il avait souvent regardé en silence, l’homme s’activer, mais jamais il n’avait eu envie d’y prendre part. L’observation et la compréhension l’intéressaient plus, que le maniement des marteaux et des pinces. La façon dont la masse de muscles parvenaient à façonner la plus belle des lames l’émerveillait encore à ce jour. Et pourtant, il en avait vu en près de cinquante années de vie. Cependant, Eothain et son art continuait de fasciner. Il se trouva un point de vue et se posa là. En dehors du chemin de l’homme et assez près en même temps, pour un brin de causette. Même, s’il savait qu’elle ne serait pas longue et badine.

Il est vrai qu’en toutes saisons, les villageois avaient besoin d’un forgeron. Pour les fers des chevaux, pour la faux dans les champs ou les hommes d’armes pour leurs épées. Tous avaient besoin de l’homme et de sa fournaise. Même si, beaucoup préféraient désormais attendre, afin de ne pas avoir à essuyer la mauvaise humeur perpétuelle d’Eothain. Lui n’était plus atteint par cela. Et comme ronchon, il avait déjà son père et son frère, il était rodé à l’exercice. « Humm… Et avec l’hiver qui vient… » Commenta-t-il en regardant cette fois dehors en soupirant. Il n’aimait pas l’hiver. Il ne l’avait jamais aimé. À part dans sa prime enfance, lorsqu’il courrait encore la forêt avec sa mère. Mais l’hiver la lui avait prise et depuis, il le haïssait. Un jour, il prendrait son autre mère, peut-être même son père. Il plissa ses yeux de chat en observant une petite fille poigner dans la neige et la lancé sur un garde. La jeunesse. Il regarda à nouveau le forgeron. « Je ne déroge pas à la règle, j'ai aussi besoin de toi. J’ai croisé un troll en allant chez Rosa. Les bêtes vont sortir de leurs trous, ça n’annonce rien de bon. » Dit-il en croisant les bras sur son torse. Cela et le reste. Il finirait par croire que les Terriens avaient vraiment mal choisi leur moment pour atterrir ici. « Tu as entendu parler, des humains débarquant ici ? »

Eothaìn Woodrow
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Lun 11 Jan - 13:46

Winter is coming.
for the night is dark and full of terrors.
Étrangement, pour lui tout avait changé, son monde s'était écroulé sous ses pieds mais celui qui l'entourait lui était resté le même, continuant de suivre son cours comme si de rien n'était. Bien entendu, c'était l'ordre des choses, comment tout était censé se passer mais à ses yeux, plus rien n'en avait réellement, de sens. La seule chose restée immuable pour lui, son quotidien à la forge. Seule tâche qui maintenait encore l'illusion en place d'une apparente normalité. Mais il fallait bien admettre que celle-ci ne trompait personne et dans le fond, il préférait qu'on l'évite. Ainsi il pouvait passer plus de temps à s'en vouloir en paix pour ne pas avoir su protéger sa famille. Il avait fait ce qu'il fallait, sa femme lui avait dit d'aller défendre les autres ce jour là, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander s'il en aurait été autrement si pour une fois, il avait fait preuve d'égoïsme plutôt que de bravoure. Des pensées qui continuaient de le ronger de l'intérieur au fil des jours mais dont il ne semblait pas prêt à vouloir se débarrasser pour autant. Pourquoi aurait-il droit à une autre vie lui ?

Comme il venait de le préciser en répondant à la question de son ami, il n'avait pas à se plaindre. On aurait toujours besoin de lui et ses services, quoi qu'il arrive. Si cela voulait dire qu'on ne viendrait le voir qu'en cas de besoin, tant pis. Il n'allait pas prétendre être de bonne humeur juste pour faire plus de profit, il ne courrait pas après l'argent où il aurait laisser la forge à un autre quand son père était décédé. Son ancienne carrière était plus prestigieuse également mais là encore, il n'avait que faire de la gloire. Il était donc bien là, terré dans son antre, bien au chaud et laissé tranquille par les curieux ou les importuns. Pas qu'il n'apprécie pas la visite surprise d'Alistair, non, mais si par le passé, une telle visite se serait vite soldée en une ou deux bonnes pintes à la taverne, cette fois-ci, c'est à peine s'il le saluait et offrait la moindre hospitalité qu'un hôte se devait d'avoir en général, sans parler du rang de son visiteur. Mais que voulez-vous, ce genre de préoccupations lui étaient trop lointaines à présent pour qu'il s'en offusque réellement et il savait en plus que le demi-sang ne lui en tiendrait pas rigueur. Ce qu'il ignorait en revanche, c'était qu'il partageait sa culpabilité face à l'attaque. Rien de tout ça n'était sa faute, leur faute en vérité mais la douleur aveuglait son jugement d'un voile trop lourd encore pour qu'il puisse s'en défaire pour le moment.

Acquiesçant tout de même à sa remarque quant à l'hiver qui prenait doucement mais sûrement ses pénates en ces terres, il n'irait pas faire de commentaires sur le sujet. Il savait ce que la saison entrainait comme complications et l'on ne parle pas ici simplement de la température évidemment. Mais puisqu'il se souciait peu de ce qui l'entourait, il préférait se concentrer sur sa forge et c'était déjà bien assez à ses yeux. Relevant brièvement son regard vers l'autre homme alors qu'il lui dévoila enfin la raison de sa visite, il replaça le métal dans les flammes, prenant d'ores et déjà forme par ses coups agiles et précis. Il y avait quelque chose de fascinant dans cet art c'est bien vrai, lui-même l'avait été lorsqu'il était enfant en regardant son père travailler ici. Mais à présent c'était plus le côté répétitif et accaparant pour l'esprit qui le réconfortait. Retournant la lame dans les braises, il se redressa plus droit en entendant Alistair parler d'humains. Il connaissait la prophétie, tout le monde par ici la connaissait, mais pour lui ça n'était rien de plus qu'une légende. Mais si cette dernière s'avérait être une réalité… cela changeait pas mal de choses. « Tu m'apprends la nouvelle. Je n'ai pas vraiment l'occasion de bavarder avec les autres ces derniers temps. Pas que je puisse leur en tenir rigueur. » concéda-t-il sur le sujet. « La nouvelle doit t'enchanter. » ajouta-t-il simplement, se doutant qu'il allait en dire plus par lui-même, vu les circonstances et ce que la nouvelle impliquait pour lui.
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Alistair Pendragon
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Mer 20 Jan - 12:46
Winter is coming

Eothain Woodrow & Alistair Pendragon


Alistair plia soigneusement sa pelisse, qu’il posa sur une caisse vide trainant dans l’atelier. Il était assez chaudement vêtu et dans le feu de la forge, il finirait par se liquéfier de la même manière que la neige au dehors. Il est vrai qu’il partageait le sentiment de culpabilité d’Eothain, mais lui ne s’interdisait pas de vivre pour autant. Certes, il n’avait jamais été de ces hommes guindaillant allégrement, parlant très fort et se livrant volontiers à l’ivresse. Il n’avait jamais eu ce tempérament et ne l’aurait probablement jamais. Sa place dans la société, il l’aimait telle qu’elle était maintenant. Chevalier, payer à tuer des créatures diverses et variées, aidant le voyageur à l’occasion ou bien, se chargeant d’une mission éventuelle. Même la compagnie de Gwaïll lui était agréable, même s’il devrait faire un effort surhumain pour le lui avouer. Et même si Eothain n’était plus celui qui tentait de le déridé, il en existait d’autre. Et peut-être même que dans le fond, il aimait autant leur relation aujourd’hui, que celle d’avant. Même si cela le rendait morose de savoir pourquoi le forgeron était ainsi.

Ses yeux mordorés se posèrent sur les muscles en action de l’artisan, détaillant leur contraction avec une fascination neuve. N’y voyez rien d’outrageux ou de mal venu. N’étant humain, Alistair cherchait encore et toujours à comprendre en quoi, ils étaient tous si différents. Il alliait pour sa part, le meilleur de deux mondes, bien qu’il soit marqué de différences notables et inexpliquées à ce jour. Pourquoi avait-il des yeux de chats ? Il n’en savait rien. En vérité, il n’en avait jamais fait grand cas, jusqu’à présent. Pourquoi maintenant ? Cela aussi, il ne comprenait pas. Tout ce qui avait attrait à son existence semblaient prendre subitement de l’importance, maintenant qu’il avait passé les cinquante ans. Comme s’il avait franchi un cap, sans le savoir.

L’Oëquëni haussa les épaules et émit un léger grognement avant de se lever de sa place. La chaleur et la discussion lui donnaient soif. « Tu sais que toi et bavarder avec les autres, dans la même phrase, c’est devenu légèrement incompatible depuis quelques temps ? » Dit-il avec une pointe d’ironie taquine et nullement mal placée. Quant au fait que la nouvelle l’enchante ou pas, il haussa à nouveau ses épaules. « Cela n’augure rien de bon pour personne, Eoth’… Ni pour moi, ni pour toi. Je suis peut-être défaitiste, mais je me pense surtout pragmatique. Je vais chercher à boire en face. » Dit-il avant de quitter la forge. Il ne demanda pas à l’homme s’il avait soif, il ramènerait quoi qu’il advienne. Ainsi, il ne s’éclipsa qu’un instant, revenant avec deux pintes et en posa une près du poste de travail du forgeron. De même, il avait ramené avec lui son fourreau double avec ses lames, qu’il pose dans un coin. « À ta santé, l’ami. » Trinqua-t-il avant de prendre une gorgée de sa boisson. « Pour continuer sur le sujet de ces… terriens… A-t-on idée d’appeler un monde ainsi d’ailleurs… » Il soupira à nouveau. « Le monde va changer. Et cela à commencer avant même cette histoire… Je le sens. Ne me demande pas pourquoi, ni comment… Les bêtes sont de plus en plus dangereuses et hardies… La magie dans l’air est plus sombre et animée qu’avant. »


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