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(+18) When the inevitable rings ‡ Hakkon
Daphtëa Nolakris
Daphtëa Nolakris
ꕥ Sohrel
— Messages : 209
— Sur Avalon depuis : 25/12/2020
— Localisation : Tu te trouves souvent auprès de ton maître, jamais bien loin de lui, mais tu peux aussi te déplacer puisqu'il ne te l'interdit pas
— Rang & Métier : Esclave du prince des Faës et tu en ressens une grande fierté et ton coeur déborde certainement d'un peu trop d'amour, mais tu n'en éprouves pas de remord
Lun 28 Déc - 19:27
When the inevitable rings

Hakkon Lëfaÿ ‡ Daphtëa Nolakris


Cet arbre gigantesque ne manque jamais de la ravir. Toutes ces magies qui entourent ce lieu, l’éblouissent le plus souvent. Au balcon, ses yeux se complaisent à observer la grande cité. L’architecture gothique ne lui semble pas austère, l’aura menaçante qu’elle y perçoit ne glace pas son sang pourpre. Elle s’autorise tout de même une pensée, sans doute un peu perfide. S’imaginant sans crainte, les statuts de son maître à la place de Morgane. Ses pensées inconvenantes et venimeuses lui font apparaître un sourire cruel et un regard où la folie doit se percevoir. Ses yeux de lynx lui permettent d’observer la cité dans son obscurité la plus totale. Le monde commence à s’animer dans l’ombre, elle ne peut s’y aventurer davantage. Puisqu’elle ressent une haine tenace et monstrueuse la dévorer, en pensant à cette fiancée qui est sur le point d’arriver à la cité de Yaziel. L’envie de la tuer est presque insoutenable et ses veines bleutées ressortent davantage sur sa peau pâle.


Même le plateau empli de victuailles et d’un breuvage qu’elle a en délices d’ordinaire ne la tente pas. Daphtëa se trouva dans les appartements de son maître. Vêtue d’une tunique grise et d’un pantalon saillant ses jambes en une apparence qui pourrait être légèrement inconvenante. Où malaisant les serviteurs si jamais leur regard osait s’aventurer sur son corps de femme, parfaitement dessiné. Ses cheveux sont libérés et se glissent sur ses épaules et son dos, telle une cascade d’eau. La froideur peut se percevoir à chacun de ses membres et de leurs extrémités. Son maître l’avait demandé dans ses quartiers, tout en restant vague à cette demande. Qu’importe elle se pliait toujours à lui et aux convenances et exigences de son maître, qu’elle voit comme un Dieu vivant. Hélas, la patience n’était pas forcément de rigueur ce soir et encore moins inébranlable, ce soir. Se retournant alors, ses vêtements glissant avec légèreté, tout le contraire de ce qu’elle dégage. Ses doigts attrapèrent deux raisins noirs, les croquants fortement et grimaçants, quand les pépins cédèrent sous ses dents blanches. Celles qui avaient lacéré ou arraché presque complètement un cou ou des membres. Les serviteurs la craignaient, elle pouvait ressentir leur peur grâce aux battements de leur pouls. Ils craignaient davantage « son » prince, enfin leur prince. Elle se contenait et elle pouvait entendre ou imaginer les bruissements des branches immenses. Qui pouvaient à tout moment s’infiltrer dans les appartements, grâce au balcon immense et tout aussi sombre que la cité à contre-bas. S’asseyant sur l’un des divans, elle faisait face à nouveau à l’arbre gigantesque y appréciant sa hauteur et sa largeur. Se forçant à atteindre cette folie et cette rage qui semblait bouillonner, un peu plus fort au fil du temps. Une fois tue, un sourire sans trace de cruauté pouvait enfin se dessiner, sur son doux visage trompeur mais à la fois si angélique à vue d’œil. Une « certaine » fragilité se faisait ressentir, sans pour autant savoir si elle était un leurre ou une simple réalité. Ni même si on pouvait percevoir sa vie passée au travers de cette fragilité. Avant d’être auprès de son Dieu qui est maintenant tout pour elle. Daphtëa sentait en entendait qu’il y avait de l’agitation, à l’intérieur du château. Discernant de plus en plus, que celui qui attisait autant d’agitation tait son maître. Il allait enfin la rejoindre et elle avait hâte de le revoir et de se plier à ses moindres désirs ou à sa volonté. Il lui avait « affreusement » manqué. Chassant pour l’heure, ses pensées jalouses et cruelles envers cette future fiancée. N’ayant que son maître maintenant qui comptait. Percevant toute sa force et sa puissance, qu’elle avait l’impatience de retrouver et de ressentir à la convenance de « son » Prince.
Hakkon Lëfaÿ
Hakkon Lëfaÿ
Prince des Faës
— Messages : 58
— Sur Avalon depuis : 19/12/2020
— Localisation : Au château Arbre, à Yaziel en Aëdrundin
— Rang & Métier : Prince héritier du trône Faë, bourreau pour sa mère à l'occasion.
Mar 29 Déc - 15:37
When the inevitable rings

Hakkon Lëfaÿ ‡ Daphtëa Nolakris


Hakkon avait passé la journée en dehors des murs de Yaziel. Seul. Au levé ce matin, l’héritier du trône avait ressentit un besoin viscéral de rencontrer sa vieille amie : la mort. Alors, il avait quitté ses draps chauds et la présence de son esclave, pour s’en aller. Il avait gagné le Loch Brumeux. Les brumes épaisses l’avaient englouti pendant des heures. Ainsi, il avait médité ; il s’était ressourcé. Vivre avec le don de relevé les morts était terrible. Terrible pour autrui ; terrible pour lui. Ces morts qui vous murmurent constamment dans les oreilles, souhaitant bien souvent revenir un instant, afin d’achever l’inachevé. Y résister était son combat de tous les instants. Pour cette raison, le Faë devait rester maître de lui-même constamment, le rendant taciturne et froid. Il détestait se rendre au Palatium, ne sentant que trop cette proximité avec la mort et l’envie assassine de succomber à leur supplique. Pourtant, parfois, il avait besoin d’être proche de la mort. Et aucun lieu pour cela n’était plus approprié que le loch et son charnier à ciel ouvert.

Des humains apparaissaient un peu partout. Les rapports qu’il recevait régulièrement se comptait pas dizaine, même centaine. Ses certitudes quant à la prophétie de Merlin qui ne s’accomplirait jamais s’effondrait. Et parallèlement, cela annonçait la prochaine guerre. Une guerre qu’ils remporteraient avec les Eëries. Morgane serait alors une reine incontestée pour les Humains, qui seraient tous réduit à l’état d’esclaves. Et après… Après, il le savait, la soif de conquête de son peuple se lancerait sur les Eëries. Ils subiront le même sort et les Faës fonderaient un empire inégalé. Alors seulement, le monde serait en paix. Relevant ses yeux pâles comme la mort, Hakkon fit se relever les morts du loch. Sans un mot, dans un rictus mauvais, il les lança à l’assaut les uns des autres, regardant les cadavres putrides s’écharpés, leurs membres flasques tombant en lambeaux. Il était temps, qu’il fasse son devoir à son tour. Temps, que la famille royale compte un nouvel héritier après lui. Temps, qu’une Faë porte en son sein son fils ou sa fille, créé à son image et à celle de Morgane. Plus puissant, plus fort encore qu’il ne le soit déjà. Et le futur consort était désormais toute trouvée. Elle répondait à ses attentes. Mais, avant l’annonce officielle, il devait mettre quelqu’un au courant. Et pas n’importe qui.

Hakkon revient au château arbre en fin de journée. En grand triomphe, dans le bruit et les acclamations de certains. Autant que sa chère et tendre mère, le prince était craint et admirer comme il se devait. Comme sa mère, le peuple le considère comme descendant de la grande divinité Ghéasis. Mais jamais, il n’a plus l’impression d’être un dieu vivant, que lorsqu’il se perd dans le délicieux regard de Dapthëa. Forgée à son image, avec calme, douceur et patience, elle demeure sa plus belle réussite, sa meilleure arme et une grande fierté. Il avait transformer la douceur, la naïveté et la pureté, en un monstre cruel, sournois et dangereux. Une extension de lui, sous les traits délicats et délicieux d’une magnifique créature. Une esclave si belle, que beaucoup la lui enviait, mais jamais il ne s’en déferait. Il avait droit de vie et de mort sur elle. Son sang à lui s’était mêlé au sien, assurant une loyauté qui ne connaîtrait aucune limite et pervertissant un peu plus l’âme de la demi-eërie. Si ce peuple savait, qu’il existe une preuve vivante qu’ils peuvent devenir les pires armes de ce monde, ils s’agenouilleraient en pleurant devant leur Sainte Mère.

Après avoir été saluer sa mère comme il se doit, Hakkon gagna ses appartements d’un pas rapide et pressé. Il ne l’était pas, mais ainsi il faisait comprendre aux courtisans, qu’il ne souffrirait aucun arrêt, aucune question, aucune discussion avec eux. Ouvrant les portes de ses appartements à deux mains, il les referma à grand bruit derrière lui. Sa cape vola ensuite sur le premier siège venu et sans une once d’hésitation, il se dirigea vers l’esclave. Lui prenant le bras avec douceur, il la retourna face à lui et la colla contre son corps immense et puissant. Il l’embrassa alors derechef, réclamant la propriété de ses lèvres charnues et pleine. Réclamant, comme si cela était encore nécessaire, la propriété de Dapthëa. Un baiser vorace, animal et brûlant, qui s’arrête brusquement, lorsqu’il plonge son regard bleu comme la mort dans ceux de la jeune femme. « Belle, entre les belles. T’ai-je seulement manqué ? » Dit-il en glissant ses doigts dans la chevelure d’argent de l’esclave. Il observe un instant d’un air neutre le visage angélique de la jeune femme, discernant sous ce masque la cruauté et la folie vivant dans ce corps. « J’ai à te parler, Dapthëa. Mais avant, il me tarde de prendre un bain. Le loch m’a gratifié de son odeur et mère déteste ça. »

Daphtëa Nolakris
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ꕥ Sohrel
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Sam 9 Jan - 14:41
When the inevitable rings

Hakkon Lëfaÿ ‡ Daphtëa Nolakris


Son parfum se percevait dans la pièce et l’enveloppa. Tel que la cape du Prince qui devait l’avoir fait voler sur l’un des sièges. Comme à chaque fois, son cœur s’emballait follement. L’entendant dans les escaliers, sa démarche ne lui était aucunement étrangère. Ses paupières étaient clauses pour s'abreuvoir un peu plus de son maître. L’arbre immense n’était plus aussi émerveillant que son prince. Un bras autour de sa taille svelte et son autre main, vient se poser sur le dos de son coude. Qu’elle touche dans leurs moindres sillons avec son pouce. Daphtëa ressent sa puissance et la confiance de son maître, quand il avait attrapé son bras pour la tourner vers lui. Point d’hésitation, c’est une sensation grisante et qui fait bouillonner son sang, à chaque fois. Son corps vient se coller au sien et l’envelopper de la forme imposante et puissante de son maître. Quand il réclame ses lèvres, elle cède complètement à l’assaut de ses lèvres fermes. Sur la pointe des pieds, alors que son baiser se fait vorace. Y répondant grandement et en lui cédant ses lèvres avec hardiesse. Le bleu de son regard froid est une réelle complaisance. Savoir, qu’elle est belle à ses yeux la satisfait. Ses doigts fins se posent sur les avant-bras du prince, ses ongles caressent sa peau chaude et ses muscles saillants. Sa voix se fait câline, mais un sourire léger se dessine sur ses lèvres. Ses mots se glissent doucement, telle la caresse légère de la brise. - « Vous ne cessez jamais de me manquer. Tout comme vous ne cessez jamais d’être dans mes pensées. » -. Daphtëa est docile, ses rapprochements se montrent un peu gracieux, tels un animal qui chercherait à plaire. Faisant preuve d’une réelle dévotion et se soumit en son égard, sans réelle difficulté ou de honte.

Derrière cette docilité, se cachent une folie et une cruauté qui se montre un peu, puisqu’elle n’est jamais bien et devance souvent sa raison. Quand ses doigts se glissent dans sa chevelure d’argent, elle se penche pour en réclamer davantage, se montrant possessive et demandeuse d’attention. Hélas, son odeur commence à lui piquer au nez puisque son odorat est beaucoup plus sensible qu’une personne normale. Grognant un peu de mécontentement. Daphtëa n’apprécie pas vraiment ce regard, il signifie souvent qu’il doit lui parler et quand il a ce ton de voix, ce sont souvent pour lui annoncer des choses qui lui déplaisent. D’ailleurs, son regard montre un peu d’irritabilité et une légère jalousie, sa cruauté doit certainement se percevoir aussi. Pourtant, elle n’hésite pas à se plier et à faire de ce qu’il désire. L’espoir glisse dans ses veines, quand il parle de se laver, elle espère qu’elle pourra s’occuper de lui, comme il le mérite avec une réelle dévotion. Son regard s’ancre dans le sien avant de poser ses mains sur son ventre. Une pause qui lui montre qu’elle fera ce que lui demande son maître. Même si son désir de revendiquer ses lèvres se fait sentir, mais elle tâche de les taire. - « Mon Prince désire-t-il ma présence pour se laver et se dévêtir ? » -. Inclinant légèrement sa tête, prête à répondre à ses ordres et à ses désirs. Sa voix se montre un peu plus rauque, preuve que cette tâche serait un réel plaisir. Se retenant de le regarder, ce corps ferme qui sait lui donner du plaisir et qu’elle apprécie de ressentir contre le sien. Repensant à ses cuisses qui s’enroulent autour de taille, pendant que leur corps s’unit. Quel honneur d’être dans la couche de son maître. Daphtëa se force à chasser ses pensées dérivantes et elle revient à la réalité. Oubliant un instant ce qu’il compte lui dire. Le temps semble s’être arrêté et c’est souvent ce qu’il lui arrive quand il est près d’elle. Ses moments d’intimité et quand son prince lui autorise ses attentions et d’être à ses côtés. Ne pas l’avoir à ses côtés est toujours douloureux et ce manque, un jour pourrait en venir à sa perte. Certes, mais dans le fond elle l’accepte parce que mourir pour lui ou pour ses idéaux lui convient. Ce soir, il demeurera en sa compagnie et c’est tout ce qu’il compte actuellement et à ce moment présent. Chaque instant auprès de lui renforce cet amour qu’elle éprouve pour lui et qui ne semble pas faillir. Daphtëa attend ses ordres avec une réelle dévotion, car elle souhaite vraiment répondre à ses attentes.
Hakkon Lëfaÿ
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Prince des Faës
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Mar 16 Fév - 17:35
When the inevitable rings

Hakkon Lëfaÿ ‡ Daphtëa Nolakris


La dévotion sans faille de son esclave lui empli l’âme et le cœur de satisfaction, comme à chaque fois. Mais il n’atteint jamais la plénitude de celle-ci, que lorsqu’il l’entend prononcé les mots qu’il attend. La savoir à ce point liée à lui, le comble d’une joie, qu’il ne montre pourtant jamais. Parce que sa parfaite neutralité, en toutes circonstances, est son arme la plus redoutable. Chacun sait, que le moindre changement dans l’humeur du prince, peut-être mauvais signe. Même si, pour Daphtëa, les sourires qui lui offrent ne sont jamais feint. L’attachement qu’il ressent pour la jeune Oëquëni n’est peut-être pas le plus romantique de tous, mais au moins il est fort. Très fort. N’en déplaise à certains, qui ne peuvent comprendre qu’il existe une force autre que l’amour en ce monde, qui soit aussi puissante. Hakkon ne doute pas un instant, de la véracité des propos de l’esclave. Il sait au fond de lui, qu’il lui a réellement manqué. Il sait à quel point, il peut-être comme l’oxygène pour elle, vital et mortel. Ses doigts caressant la chevelure d’argent de l’animorphe, il cajole un instant sa joue de son pouce, avant de la voir lui échapper, car redevenant un instant simplement servante, au lieu de l’amante. Cette facilité incroyable de la jeune créature de passé de la cajolerie à la servitude pure, le ravi. Comme de l’entendre lui demander s’il a besoin de son aide, devinant ses plus secretes envies et aspirations. Ses pupilles à lui se dilate, sous l’assaut des souvenirs encore vivace et concupiscent de la nuit dernière. Rien n’est plus doux à ses pensés, que le corps frêles de Daphtëa sous le sien. Rien n’est plus chantant que la voix de l’Oëquëni assaillie par le désir à chacun de ses assauts. Ah démonte de luxure que son esclave, jamais femme n’a à ce point attisé son désir. «  Le prince ne saurait consentir à ton absence pendant ses soins, tu le sais très bien. » Dit-il avec un sourire aussi taquin, qu’emplît des sous entendus charnels. L’idée même du corps parfaitement courbés de Daphtëa humide et luisant, suffirait à faire monter le désir chez n’importe qui. Mais elle était à lui et à nul autre.

Sur ces mots, Hakkon se retira dans sa salle d’eau et retira une à une les pièces de son armure, pendant que l’Oëquënie s’affairait autour de la baignoire. Observant ses moindres gestes, il lui demandait parfois l’aide de ses mains agiles pour détacher les sangles se trouvant à l’arrière de son dos. Une fois débarrasser des pièces de métal, il ne lui restait que le tissu et le cuir. Tombant les uns après les autres, le laissant alors nu, au sommet de la splendeur de ce que la nature lui avait conférer de plus beau. Car oui, même s’il n’était pas orgueilleux par nature, il savait assez bien qu’il fût gratifier de la beauté. Il l’entendait assez, pour l’avoir intégrer et être capable d’en jouer. La pièce s’était doucement remplie d’une buée chargée d’eau, humidifiant légèrement sa peau et rendant plus de volume encore à ses muscles déjà bien saillant. Sans plus de cérémonie, il se glissant dans l’eau chaude de son bain et s’y allongea à demi, poussant un soupire des plus satisfait, fermant un instant ses yeux félins. Lorsqu’il les rouvrit, il les darda directement sur la silouhette grâcieuse de l’esclave aux cheveux d’argent. « Retire tes vêtements et rejoins moi, Daphtëa. » Dit-il sur un ton qui ne souffrirait pas la moindre protestation. Il observa d’ailleurs à nouveau, les gestes méthodiques de la demi-Eërie, d’un regard aussi gourmand que connaisseur. La peau laiteuse de la jeune femme était faite de milles promesses de douceurs et de câlins sulfureux. Oh non, il ne regrettait pas ce jour où, il avait bien failli tuer le fermier, pour obtenir ce qui n’était encore qu’un enfant. Si ce pauvre bouseux avait seulement pû percevoir le diamant qu’il avait entre les mains… Mais il était par trop aveugle. Un bien fait pour lui, ceci dit.
Daphtëa Nolakris
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Dim 21 Fév - 0:27
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Hakkon Lëfaÿ ‡ Daphtëa Nolakris


Daphtëa avait cette dextérité de changer de place rapidement, étant plutôt satisfaite de cette faculté d’adaptation. Qu’elle avait su travailler au fil du temps pour en arriver à ce niveau important d’adaptation. Les pupilles dilatées de son maître ne passèrent pas inaperçues et les souvenirs vivaces et imprégnant de leur nombreux échange, dans toute intimité d’effilèrent librement dans ses pensées. Le désir et la luxure ne manquaient jamais de lui plaire ni de les envelopper quand ils étaient ensemble. La preuve, ces mots des lèvres de son maître étaient mélodieux et éveillaient ses sens qui ne demandaient qu’à s’émouvoir et s’épanouir en sa présence. Sur ces paroles le Prince se retira dans la salle de bain imposante. L’animorphe se retourna quand elle l’entendit retirer une à une les compositions de son armure. Quant à elle, elle s’affairait près de la baignoire, pour lui préparer ce qu’il appréciait pendant son bain. Connaissant ces nombreux rituels, tout en l’aidant à retirer certains éléments simples ou plus ou moins complexes de son armure. Quand le tissu et le cuir étaient les seuls présents sur sa peau, elle le dévora du regard quand il se mit à nu. Son corps était dessiné tel celui d’un Dieu. La buée avait pour effet de mouiller sa tunique légère et de dévoiler des courbes féminines au critère plus ou moins parfait aux mœurs de ce monde et de la préférence de la gent masculine. Les muscles de son maître attisèrent le feu dans ses veines et réchauffèrent son corps, elle ne pourrait jamais cesser de le désirer. Le spectacle ne dura point suffisamment à son goût, puisqu’il se glissa dans l’eau et qu’il s’allongea confortablement. La satisfaction qui émanait de lui était à sa convenance et l’esclave resta près du bord de la baignoire quelques instants, avant de commencer à s’occuper de laver le dos et les bras de son maître. Agissant telle une servante en de pareils instants, ne dépassant jamais les limites qu’une servante se devait de maintenir du mieux qu’elle le pouvait.

Une légère charge électrique la transperça, comme à chaque fois qu’il ne le laissait pas le choix de protester. Daphtëa ne désirait aucunement aller contre ses ordres et de la volonté de son maître. Elle cessa alors ses gestes et son égard pour exécuter ses ordres. Ses mains fines détachèrent sa tunique lentement et elle glissa au sol, sans le moindre bruit et en silence tout en effleurant sa peau sur son passage. Son corps de femme était maintenant nu devant lui. Une taille et des courbes sveltes, sa peau laiteuse lui était offerte et sa voix était douce, avec une pointe de désir de se soumettre à lui, délicieusement et sans se sentir honteuse de ses désirs. - « Que désirez-vous, Maître après cette longue journée ? Laissez-moi faire ce que vous souhaitez et je le ferai. » -. Aucune hésitation. Ses pupilles devinrent légèrement ceux d’un lynx, ce qu’elle gardait secrète en ce monde et au royaume. Ici, elle pouvait baisser la garde, puisqu’ils étaient seuls en ce moment qui était unique à ses yeux. Elle dégagea ses longs cheveux aussi blancs et purs que la neige sur le côté droit. Daphtëa pourrait tout faire pour lui, même mourir ou se sacrifier s’il lui demandait. Son maître n’aurait même pas besoin de lui ordonner, elle le ferait sans sourciller et même de sa propre initiative. Elle était ainsi, cruelle et brutale. Tueuse même, mais avant tout sous les ordres du Prince. Il était devenu depuis longtemps sa personne unique et personne n’avait autant d’importance pour l’animorphe. Daphtëa se retint de le toucher et d’appuyer son corps nu contre le sien. Les désirs de son maître passaient bien avant les siens. Son regard l’enveloppa entièrement et lui dévoila son désir, sans barrière et sans y glisser une certaine résistance. Elle était chanceuse qu’il l’autorise à être à ses côtés et de l’avoir permis d’oublier celle qu’elle était dans le passé. Lui permettant d’oublier toutes ses souffrances qu’elle avait enduré. De renaître aussi, certes à son image qu’il lui avait forgée, mais elle appréciait celle qu’elle était devenue à présent. Sans remords et sans regret. La peur et les douleurs d’antan n’était plus qu’un vestige du passé, dont elle ne se souvenait plus dorénavant, mais parfois elle y pensait. Alors, elle se sentait toujours reconnaissante en son égard de l’avoir « aidé » à devenir la femme qui se trouvait maintenant auprès de l’homme qu’elle affectionnait grandement. Son regard lui montrait son entière dévotion, son respect et son amour. Peu commun que celui que l’on côtoie d’ordinaire et dont elle ne changerait pas, même si on lui permettait cette éventualité. Sa retenue de se glisser et de se réfugier dans ses bras s’affaiblissait et la douleur de l’attente et du besoin d’être proche de lui l’enveloppa. Son corps et son regard lui suppliait de la tenir ou de simplement lui dire ce qu’il désirait, pour répondre à ses désirs et pour combler l’attente de son absence.
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Sam 27 Fév - 23:46
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Mar 9 Mar - 13:01
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