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what the f*ck did just happen to me ? (Arsène)
Javier G. Diaz
Javier G. Diaz
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Lun 28 Déc - 19:21

what the f*ck did just happen to me ?
well if this is Hell, at least I've got a familiar face around...
De toute sa misérable existence, il n'avait jamais cru à ces sonnettes de Paradis et d'Enfer, de vie après la mort et toutes ces bondieuseries censées instiller la peur dans le cœur du pauvre pécheur. Une fois qu'on passe l'arme à gauche, on pourri lentement six pieds sous terre ou on part en poussière dans un barbecue géant. Rien de plus, rien de moins. Et pour sa part, il pensait servir de repas à des animaux rôdant vu où son corps avait fini quand on lui avait réglé son compte. Il l'avait cherché, rien à redire là-dessus, pas même lui affirmerait le contraire, mais qu'est-ce que c'était ce simulacre ? On l'avait ramené à la vie au dernier moment, pour se foutre de lui, s'amuser avec sa carcasse avant de réellement se débarrasser de lui ? Ça ne l'étonnerait pas vu le genre de types qui s'étaient occupés de lui mais personne à l'horizon de ce qu'il pouvait entendre, les yeux encore fermés alors qu'il regagnait conscience. Le silence quasi total. En tout cas des sons bien lointains de ceux qu'on peut habituellement entendre dans les rues fréquentées d'un quartier huppé de Los Angeles.

Quelque chose lui titille le visage mais il n'arrive pas encore à bouger ses mains pour vérifier ce que ça peut être. Il sent le soleil sur sa peau, sa chaleur familière et la luminosité qu'il devine malgré ses paupières encore closes. Il sent l'air frais, pur, remplir ses poumons car aucune bonne particule de carbone dans cet air là et il peut le sentir car son nez y était tellement accoutumé que ça ne peut pas être autre chose. Des bruits lointains, organiques rien à voir avec une activité humaine. Mais bordel, qu'est-ce qui est en train de lui arriver ? Quelques minutes passent et enfin il semble regagner le contrôle de son corps. Il ne se précipite pas pour autant, qui sait où il est tombé, s'il est bel et bien seul ici. Il entrouvre les yeux, les laissant s'habituer à la lumière et il aperçoit le ciel bleu au-dessus de lui. Quelques nuages ça et là, tout semble normal jusque là. Il ose tourner la tête sur le côté et ce qui lui chatouillait la joue s'avère être de hautes herbes. Il est dans un près ou un champ, un jardin, bref un endroit vert. A des lieux de là où il se souvient d'avoir été abandonné quand il a senti sa vie prendre fin. Existait-il finalement une vie après la mort ? Vu son passé, peu de chances pour lui qu'il se soit vu débarqué au Paradis… Et certainement pas lorsqu'il croit reconnaître une voix qu'il a déjà entendue par le passé prononcer son nom comme un juron.
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Dernière édition par Javier G. Diaz le Mar 29 Déc - 16:37, édité 1 fois
Arsène Delsarte
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Mar 29 Déc - 16:05
what the f*ck did just happen to me ?

Javier G. Diaz & Arsène Delsarte


Quel jour étions-nous ? Arsène n’avait déjà même pas conscience de l’heure qu’il était. Depuis combien de temps était-il ici ? Aucune idée non plus. En réalité, il n’en avait cure. Il se contentait de suivre le chevalier et son élève à travers un paysage chaque jour un peu différent. Ils s’en allaient à la recherche des Veilleurs, avait-il dit. Cela lui faisait une belle jambe tiens. Il n’avait que deux idées en tête. Rentrer chez lui et avant ça, sauver Agarja. Enfin, s’il le pouvait. Apparemment, d’après ses compagnons de route, seul le retour d’un certain Pendragon sur le trône pourrait aider à cela. Alors, pourquoi allaient-ils voir des Veilleurs ? Et puis, est-ce qu’on pouvait deux secondes arrêter de l’emmerder avec ces histoires dignes de la légende arthurienne ? C’est bien joli tout ça, mais ce n’est justement qu’une légende ! Non ? Apparemment non. Mais de là, à ce qu’il finisse par l’accepter…

Ce matin-là, ils avaient tous les trois repris la route pour, il ne savait pas bien où d’ailleurs. Mais il se sentait toujours plus en sécurité avec Cyberis et Tilvia, que seul perdu dans ce monde bien trop grand et inconnu. Il était monté sur le cheval de somme que les deux avaient pris avec. Encore une chance, car il se voyait mal chevauché derrière l’un ou l’autre. Et encore moins marché des heures et des heures par jour. Au détour d’un bosquet, le petit groupe vit alors surgir un phénomène tout sauf naturel. Arsène en ouvrit grand les yeux et il entendit Tilvia crier à moitié : une autre faille ! Faille ? Comme celle qui l’a amené là ? Un autre comme lui ? Pas de chance, mon gars. L’effet disparu presque aussi vite qu’il était apparu et il semblait bien à Arsène, qu’il y avait un corps reposant dans l’herbe. Ils mirent alors tous pied à terre et s’approchèrent prudemment. Sans doute pour ne pas effrayer le nouvel arrivant. Un drôle de pressentiment prit l’inspecteur dans le creux du ventre. Et il se trompait rarement.

Un homme était effectivement étendu dans les hautes herbes. Des vêtements semblables à ceux qu’on porte sur Terre, mais ceux-ci tâché de sang au niveau du thorax, signe qu’il avait clairement refroidi à l’arme à feu, quelque part dans son monde d’origine. Arsène pencha la tête pour mieux observer le visage de l’homme. Des traits latins, des cheveux noirs bouclés et… Attendez une minute. « Bordel de Dieu ! DIAZ ! » S’était-il presque mis à hurler en reconnaissant l’un des criminels bien rechercher d’interpol. Un gars qu’il avait lui-même connu brièvement au détour d’une table de poker. Cyberis comme Tilvia le regardèrent interloquer. « Ne me regardez pas comme ça. Ce mec est un criminel recherché d’où je viens. Il est connu comme… Laissez tomber, vous ne comprendriez pas. » Il reposa ses yeux bruns sur l’homme à terre. « Alors Xavier, on s’est fait descendre, comme je vois… C’était quoi cette fois ? T’as eu les yeux plus gros que le ventre ? »
Javier G. Diaz
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Mar 29 Déc - 17:19

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Une hallucination. Ça pouvait expliquer le tout se dit-il alors. Un vague semblant de conscience restant encore dans ce corps mourant, jouant avec son cerveau une dernière fois avant de couper définitivement le courant. Ce qui expliquait pourquoi tout semblait réel autant du côté des sons que des sensations. L'herbe avait l'odeur de l'herbe, le même rendu quand il l'effleurait. Les piaillements des alentours donnait l'impression que de vrais oiseaux se tenaient là perchés dans les arbres. Mais pourquoi imaginerait-il un tel endroit en fait ? Lorsqu'il avait imaginé sa mort (une possibilité plus qu'évidente vu ses activités passées admettons-le), il s'était toujours dit qu'à choisir, au moment de voir sa vie défilée devant ses yeux, il se concentrerait sur les plus belles créatures qu'il a pu rencontrés ou les paysages l'ayant laissé sans voix. Mais certainement pas sur un champ vide en plein soleil au milieu de nul part.

Car oui, il en a vu des choses au cours de ces quasi quatre décennies de vie en ce bas monde. Bien plus que ce qu'il aurait sans doute pu le croire étant gamin, même si déjà il avait mis un point d'honneur à ne pas laisser son origine sociale déterminer ce qu'il pourrait ou ne pourrait pas faire. Évidemment, à la base il n'imaginait pas embrasser une carrière d'escroc comme il avait fini par le faire par la force des choses mais ça témoigne bien du caractère de notre spécimen je trouve. Débrouillard et résilient de base. Et dieu seul sait combien ces qualités là allaient lui être utiles pour survivre dans cet univers où il venait d’atterrir sans vraiment savoir pourquoi et encore moins comment. Tout ce dont il se souvenait c'était de sentir son corps devenir froid puis une lumière intense. Bien entendu, pour lui c'était celle-là même qu'on est censé voir quand la grande faucheuse arrive pour vous, cette fameuse grande lumière blanche au bout du tunnel. Non, la sienne n'était pas de nature sereine bien au contraire. Plus proche de celle que produit un éclair qu'on verrait de trop près.

D'ailleurs, à y réfléchir deux secondes, il se sent là comme s'il avait été frappé par la foudre. Mais peu à peu il revient à lui, commence à reprendre le contrôle de ses extrémités et de son esprit. Cependant d'entendre la douce voix de ce cher Arsène lui fait douter qu'il n'a pas tout de même une bonne commotion cérébrale parce qu'aux dernières nouvelles, ce cher poulet, il l'avait vu pour la dernière fois en quittant le casino après l'avoir plumé à une table de poker. Et pourtant, non, c'est bien ce grand dadais qui est là au-dessus de lui (le point de vue  que ça lui offrait ne le dérangeait pas, bien au contraire) et il grimaça un peu de douleur tout en riant au commentaire qu'il venait de lui lancer au visage. Tant de rancœur en si peu de mots, à croire qu'il lui avait vraiment manqué depuis le temps. « Oh mon cher Lupin… Tu me connais si bien mais non, mauvaise pioche. » rétorque-t-il en toussant un peu pour retrouver sa respiration tout en se redressant sur ses coudes, tête légèrement penchée sur le côté tandis qu'il dévisage Arsène. Que faisait-il ici lui ? Pas qu'il n'ait pas déjà été visité en songe par ce minois si singulier mais là, c'était poussé la farce bien loin que de le retrouver ici. « Fricoter avec la mauvaise femme, je ne vois jamais plus grand que ce je peux avaler, tu es bien placé pour le savoir mais avant de demander plus de détails sur le sujet, aurais-tu l'amabilité de m'expliquer ce que je fiche ici et pourquoi tu es là toi aussi ? Pas que je n'aime pas ta compagnie, au contraire mais si c'est ça ma version de l'Enfer, tu ne devrais pas t'y trouver. » ajoute-t-il alors observant les alentours, tentant toujours de donner un sens à tout ce qui était en train de se passer.
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Arsène Delsarte
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Mar 29 Déc - 20:01
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Javier G. Diaz & Arsène Delsarte


Une chose était sûre pour Arsène, le destin a vraiment un drôle d’humour. Pas sûr qu’il apprécie vraiment cet humour-là, cela dit. Kit à se retrouver dans un autre monde avec quelqu’un de connu, il aurait préféré son gamin ou quelqu’un de son choix. Pas un criminel notoire, aussi charmant soit-il. Mais soit, ils devaient se donner en spectacle devant les pauvres Avaloniens, qui n’y comprenaient rien, puisque Javier ne s’était pas encore mis à parler leur langue. Arsène, lui, usait de son plus bel anglais pour se faire comprendre. « Hey, Xavier, tu les connais ces deux-là ? » Dit-il en lui faisant deux beaux doigts d’honneur en plein. Oh oui, la politesse, il l’avait sans doute laissée à Paris. Roulant ses yeux, il croisa les bras sur son torse.

C’était vraiment à lui d’expliquer au latin où ils étaient ? Apparemment. Il soupira avant de regarder Cyberis, puis Tilvia, puis de nouveau Javier. « Oh, ravi de savoir que je ne suis pas assez qualifié pour aller vivre dans ton enfer. Et tu as de la chance, qu’on ne soit plus sur Terre ! » Lança-t-il avant de tendre la main à l’américain pour l’aider à se remettre debout. « Bienvenue en Avalon, monsieur Diaz. Il semblerait que le destin, avec son humour douteux, vous offre une deuxième chance, mon cher Xavier. En espérant, que cette seconde vie, tu ne la gâche pas comme la première. » Une fois Javier debout, il le lâcha.

Cela promettait d’être une grande aventure en tout cas. Pour lui, pour le criminel et pour les avaloniens. Oh oui, il se demandait même combien de temps ça lui prendrait, avant d’avoir envie d’étrangler Diaz. « Je suis ravi. On ne peut plus ravi, de me retrouver coincé dans un monde médiéval et peuplé d’être bizarre, avec toi. Vraiment ! De tout les types du monde, il fallait que soit toi! » Dit-il amplement ironique avant de lever la tête vers le ciel et les bras. « VRAIMENT ! MERCI POUR TOUT ! J’adore ! Bordel de merde… » Lance-t-il avant de shooté dans un caillou. Arsène fait quelques pas avant de s’arrêter et de soupirer. Trop de tension depuis son arrivé ici. Trop d’incompréhension et de doute. Il se pourrait oui, que ses nerfs soient en train de lâché. Finalement, il reprend la parole, dos à Javier et en lui parlant pourtant. « En résumé. Les informations que j’ai eu sont… Nous descendrions toi, moi et d’autres de gens nés ici. Ils ont quitté ces terres grâce à Merlin, alors que la guerre faisait rage. Le temps passant plus vite chez nous qu’ici, ils ont eu le temps de coloniser la terre avec leur descendant. Et nous voilà, mon cher Xavier, de retour au pays de nos ancêtres ! Pour faire quoi ? Aucune idée. Ils parlent d’un héritier à retrouver, mais après ça… mystère. Alors, on est en route pour trouver des magiciens… Voilà et ah ! J’oubliais. Y’a deux races de tordus dans les environs en plus des humains. Du genre à réduire les autres en esclavage. Charmant. »

Javier G. Diaz
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Mar 29 Déc - 21:31

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Le destin, là encore une chose en laquelle il n'a jamais tellement cru, pas au sens où habituellement les gens le prennent en tout cas. Pas comme une force implacable, que rien ni personne ne pouvait changer ou influer. Selon lui rien n'était écrit dans la pierre, la vie n'était qu'une série de décisions, de moments pivots où selon les choix que l'on pouvait faire, on gagnait ou on perdait. Son temps était venu, il avait profité de sa vie au maximum, il n'avait pas de réels regrets en quittant ce bas monde (ce dont peu de gens pouvaient se vanter disons-le). Il avait choisi une vie de plaisirs et sans attaches, comme d'autres faisaient le choix opposé. Il était peut-être parfois un peu esseulé mais il n'avait jamais eut trop de mal à tromper tout ça dans les draps de quelqu'un d'autre. Mais là il devait quand même admettre qu'il semblait y avoir une certaine sorte de force invisible qui avait d'autres projets le concernant et que visiblement il en était de même pour ce cher Arsène.

Y a pas à dire, c'était une sacrée surprise que de tomber sur le policier ici. Mais il y avait bien plus désagréable comme surprise faut bien le dire. En tout cas c'en était une bonne pour Javier, mais on ne pouvait pas en dire autant pour le français qui l'accueillait de la façon la plus immature possible pour le coup. « Pas encore mais je ne demande que ça. » lança-t-il à la cantonade pour énerver encore un peu plus l'autre homme au bord de la crise de nerfs. Que voulez-vous, il était comme ça Javi', quand on lui montrait ostensiblement que sa présence dérangeait, il en rajoutait toujours une couche et avec Arsène c'était si facile de s'insinuer sous sa peau avec un tel comportement. « Maldita, mais c'est qu'il se vexe en plus. » ne peut-il s'empêcher de dire en retenant un sourire avec grande peine, clairement amusé de l'entendre dire une telle chose devant lui. « C'était un compliment en vérité, querido. En général en Enfer, on est là pour souffrir et crois-moi ça n'était pas au programme avec toi, tout l'inverse même. » réplique-t-il alors qu'il l'aide à se redresser et termine donc sa phrase à quelques centimètres de son visage, observant ses lèvres reprendre vie alors qu'il lui annonçait ce qui sonnait comme un gros canuler, terminé en plus par une leçon de morale. Quel accueil…

En tout cas pendant que monsieur continuait sa petite crise de nerfs, lui tentait de se convaincre que ce qu'il venait d'entendre était réel et non une blague magistralement exécutée pour se foutre de sa gueule. Mais aux vues de ce qu'éructait le sequoia géant en plein craquage, c'était bien la vérité. Il laissa tout de même un petit « Hey! » un peu blessé de son commentaire, se gardant bien de lui dire qu'il aurait pu tomber sur bien pire car vu son état, pas sûr que sa remarque eut l'effet escompté. Il le laissait donc s’époumoner dans le vide tandis qu'il observait les deux compagnons de route de l'autre terrien. Avalon, hein ? Époque médiévale qu'il dit ? Encore heureux qu'ils ne se soient pas retrouvés en pleine période jurassique… Clairement, il allait falloir se dépatouiller avec ce sacré fourbi mais la tâche ne lui semblait pas insurmontable pour autant. Il faudrait faire preuve de ressources et improviser, deux choses qu'il savait faire par chance, et avec brio même. « J'aurais bien une ou deux suggestions pour que tu te détendes un peu mais je vais m'abstenir en signe de bonne volonté. Puisqu'il semble qu'on soit dans la même galère tous les deux, autant se serrer les coudes et tenter de s'en sortir plutôt que de se tirer dans les pattes d'entrée de jeu, tu ne crois pas? » finit-il par asséner quand l'autre homme commence enfin à petit à petit regagner son souffle après son petit monologue improvisé. Pragmatique en toutes circonstances notre cher escroc, c'est ce qui lui a souvent sauvé la mise par le passé, qu'on se le dise alors pourquoi devrait-il en être autrement à présent ?
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Arsène Delsarte
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Mar 29 Déc - 23:09
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Arsène fit un arrêt sur image. Quoi ? Il était vraiment… Oh l’emmerdeur ! Il inspira violement et leva les yeux au ciel. Bordel, ça fait quoi… cinq grosses minutes, peut-être dix même, qu’ils sont face à face ? Bref, si peu de temps, et il lui tape déjà sur les nerfs. Magnifique. MA-GNI-FI-QUE ! Avec ses sous-entendus à cinq centimes. Après, il comprenait mieux comment ce petit con était devenu escroc. C’est sûr qu’avec une langue aussi bien pendue, on s’en sort toujours ou presque. Restait à voir qu’à même pas quarante ans, il avait été refroidi pour avoir troncher la mauvaise femme. Eh… C’est ballot. Lui au moins, il était mort dans l’exercice de ses fonctions. « Et qui te dis, que je ne vais pas te le faire vivre, l’enfer ? Surtout si tu continues de me chercher, querido… » Peut-être bien oui, que de l’entendre foutre des mots espagnols dans ses phrases, ça lui hérissait le poil. Comme tous les latinos ou presque. Cette sensation qu’ils se sentent supérieurs en utilisant une autre langue. Bon, peut-être aussi qu’Arsène était vraiment à bout de nerf. A sa décharge, il avait quand même échappé de peu à l’esclavage.

Bref, ce qui devait arriver, arriva et le grand brun fini par éclaté de rage, en invectivant le ciel, mais en restant constructif. Franchement, si ce n’est pas beau quand même. Le changement de langue le fit tiquer, mais sans plus. Ah ben voilà, maintenant les autres allaient aussi comprendre ce qu’ils racontaient. Les pauvres… Redescendu de ses grands chevaux, Arsène planta son regard dans celui du latino et plissa ses yeux sombres. « Bonne volonté, hein… Je demande à voir combien de temps, elle va rester, cette ‘bonne volonté’… » Non parce que clairement, avec le commentaire d’avant et celui-ci… Il finirait par se poser des questions. En toute honnêteté, il ne s’imaginait pas avoir le physique suffisamment plaisant pour l’autre homme. D’ailleurs, qu’est-ce qu’il connaissait de ce mec ? Pas grand-chose finalement. Il était recherché pour escroquerie à échelle mondiale. Il avait des meurs plutôt légère, comme beaucoup de baron du crime. Il l’avait eu à une partie de poker. Et c’est un insupportable beau-parleur. Et vite faite oui, un topo sur sa vie avant de devenir ce qu’il est. Okay, c’est clair que vu la situation de base, il a fait ce qu’il a pu, mais… Mais Arsène est policier et donc du côté de la loi et Javier n’est clairement pas du même côté que lui. Point final.

Se serrer les coudes. Ouais, vu sous un certain angle, c’est peut-être la seule idée et parole potable que le latin ait prononcé depuis son arrivée. Maintenant, comment mettre ça en pratique, bonne question. Après tout, ils sont deux Terriens avec deux Avaloniens, dans un monde inconnu et hostile. On fait mieux comme côté sécurisant. « Hmmmm… c’est peut-être la seule chose sensée que je n’ai jamais entendu sortir de ta bouche, tiens. Surtout aujourd’hui. » Il pivota sur ses talons pour retourner vers le cheval qu’il montait. « En route, Cow Boy ! J’espère que tu n’as pas peur des chevaux. Et tu verras qu’on ne va pas devoir se serrer que les coudes… Crois moi. » Ils allaient devoir commencer par se serrer sur le cheval déjà. « Ah et … information importante. Désormais, tu comprends la langue de ces messieurs dames et tu la parle. » Il fit un geste avec ses mains et ajouta : « Boum ! Magie ! »


Javier G. Diaz
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Mer 30 Déc - 11:52

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Il avait parfois cet effet là sur certaines personnes, tout le monde ne supportait pas sa facilité de répartie et son attitude. Et visiblement déjà pas mal remonté à ce moment là, sa présence poussait le frenchie au-delà des limites de sa patience vu qu'il était sur le point d'exploser malgré le fait qu'il venait de le complimenter, à sa façon certes. Quant à son recours à sa langue d'origine, n'y voyez aucun sentiment de supériorité pour lui, loin de là, en général il faisait ce retour là pour exprimer son affection. Mais bon, vu le contexte, ça pouvait aisément être interprété autrement, j'en conviens. Il sait donc quand se taire et il se contente de hausser un sourcil tentateur quand il lui balance son querido au nez et le laisse se décharger sur lui si ça pouvait lui faire du bien de hurler contre lui même s'il n'avait rien à voir dans sa situation actuelle.

Quand enfin il lui laissa en placer une, il lui fit donc remarquer qu'au lieu de parler pour ne rien dire et lui faire des reproches pas forcément mérités, vu qu'ils étaient tous les deux dans le même pétrin, la chose la plus logique à faire serait d'enterrer la hache de guerre, un temps au moins, pour essayer de s'en sortir au lieu de se disputer comme un vieux couple marié. « Homme de si peu de foi… Je sais me conduire en bon garçon quand il le faut, pour ton information. » se défendit-il et presque sans aucun sous-entendu cette fois en plus. C'était aussi grâce à ça qu'il s'en retombait quasiment toujours sur ses pattes quand il devait se sortir d'une situation délicate . Analyser rapidement, aviser le meilleur choix et s'adapter. Et là clairement, il allait falloir s'adapter à pas mal de choses si tout ça allait être son univers dorénavant. Puis il n'allait pas se plaindre d'être coincé là avec un visage familier, c'était plus rassurant quand on y pense. Même si ce visage serait probablement toujours en train de le réprouver d'une façon ou d'une autre. Pas grave, selon lui en colère ou non, il appréciait ce visage là et le reste qui allait avec qu'on se le dise. Il y avait quelque chose de mystérieux chez ce type qui l'attirait, au-delà de ce physique atypique qui avait pourtant sa beauté. Mais bon, on dérive ici, revenons-en à nos deux idiots.

En tout cas, l'idée semble faire son chemin dans la caboche du policier et Javi fait la moue, feignant la vexation à ses paroles. « Ça m'arrive bien plus souvent que tu ne peux le croire. Ça n'est pas parce que je gagnais ma vie illégalement que je ne suis pas quelqu'un avec des principes ou une cervelle. » souligna-t-il avec panache tandis que l'autre s'agitait à nouveau devant lui. Venait-il vraiment de lui tendre une telle perche sachant comment il répondait en général à une telle réplique. Apparemment oui, sans doute une imprudence de sa part, la colère dirigeant toujours ses paroles à n'en pas douter. « Je sais chevaucher, ne t'en fais pas pour moi de ce côté là. » glissa-t-il malgré tout, ne pouvant pas s'en empêcher et laissa couler pour le reste, mieux valait éviter de l'énerver encore plus si en effet, ils allaient devoir voyager de la sorte. « On est visiblement en pleine légende arthurienne alors qu'il y ait de la magie impliquée dans toute cette farce ne m'étonne pas. Au moins ça va me simplifier les choses pour me faire comprendre. » admit-il. Et c'est vrai que ça allait aider. S'il parlait la même langue que les autochtones, au moins il pourrait tenter d'user de son talent de beau parleur pour se sortir de certaines situations et plus discret aussi de pouvoir se fondre dans la masse quand on parle de base une toute autre langue. Encore et toujours pragmatique notre cher Javier.
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Arsène Delsarte
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Dim 3 Jan - 17:24
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Arsène exagérait-il ? Sans aucun doute. Mais de là à ce qu’il en prenne réellement conscience. Tout ce qu’il avait vécu jusqu’ici l’avait poussé dans ses retranchements. Que ce soit le réveil et la fuite dans les bois, les rencontres avec les autochtones qui s’étaient succédé et maintenant, Javier. Clairement, il fallait qu’il redescende de ses grands chevaux, que le soufflé retombe et qu’il finisse par relativiser. Oui, ça pourrait être pire. Mieux aussi, même beaucoup mieux, mais ce serait sans doute plus cher et trop demandé. Est-ce que malgré tout, il était un poil rassurer de croiser quelqu’un de son monde ? Oui ! Est-ce qu’il était quelque part, très au fond de son cerveau content qu’il connaisse cette personne, un tant soit peu ? Encore une fois, oui. Est-ce que ça l’emmerdait que ce soit Javier, mais qu’il ferait avec ? OUI ! Parce que malgré son pétage de plomb – relativement justifié – il savait qu’il devrait faire avec. Ses choix et son champ d’action étaient après tout extrêmement limité. Mais plus que tout, c’était la quasi-certitude d’être coincé ici pour toujours, qui le rendait aussi irritable.

Il ne cessait de penser à Raphaël, qu’il laissait irrémédiablement derrière lui, à grandir sans père, pour le restant de ses jours. Et ça, c’était insupportable. Il n’avait pas été le père modèle, même pas celui que ce petit méritait et maintenant, fini les chances de se rattraper. Cela avait un goût beaucoup trop amer en bouche. Alors oui, il pétait son câble sur Javier. Peut-être parce qu’il avait besoin que l’autre le secoue une bonne fois et lui dise que ça allait aller. Mais, il avait une mauvaise façon de s’y prendre. En même temps, c’était aussi sa marque de fabrique. « Parfait ! Alors, soit un bon garçon pour le reste de la journée ! » Lança-t-il en faisant volte-face. « Et je suis ravi d’apprendre, que je voyage avec un hors-la-loi, mais avec des principes. Peut-être qu’on arrive à s’entendre, sur un principe ou l’autre. » Dit-il sans être absolument convaincu de ce qu’il disait, mais bon. Il essayait au moins, d’y mettre un peu du sien. Juste un peu.

Sans plus de cérémonie, Arsène se hissa en selle et remit ses pieds dans les étriers. Il posa de nouveau ses yeux bruns, presque noir, sur le latino et lui tendit la main, pour l’aider à se hisser à son tour en croupe. Oui, il avait tendu le bâton pour se faire battre, mais il ne l’avait pas fait exprès. Il voulait juste s’assurer qu’il n’allait pas devoir tenir fermement le latin pendant toute la journée de voyage. « Je vais volontairement choisir d’ignorer ce que tu viens de dire. Afin de rester calme. Si tu pouvais mettre ta répartie dans la poche arrière de ton pantalon pour, disons une heure ou deux, ça me ferait étrangement plaisir. » Une façon polie de lui dire d’arrêter de le chercher et de faire des allusions ambigües à chaque fois qu’il lançait malencontreusement une perche. Il leva les yeux au ciel aux dernières paroles de l’autre homme. « J’ai tellement hâte, de te voir baratiner les gens d’ici, tu ne peux pas savoir… Si seulement, la magie s’arrêtait à ça. » Dit-il avant de soupirer. Bien au courant désormais, que certaines personnes ici, avaient des capacités magiques. Et c’est bien ça, qui posait un problème. Comment allaient-ils se défendre, eux, pauvres mortels face à un être doué de magie et eux, avec leurs petits poings secs ? Il ne doutait pas que Javier ai déjà dû user des siens, surtout dans le métier. Lui-même savait se défendre. Mais contre quelqu’un qui lance du feu, ils font comment ? « Bon, Janvier, tu montes ? »

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what the f*ck did just happen to me ?
well if this is Hell, at least I've got a familiar face around...
Aurait-il du s'inquiéter plus de sa situation ? Sûrement oui mais comme toujours, Javier s'adaptait. Il était parti dans la vie avec une mauvaise main, façon de parler mais il avait su s'en arranger pour faire tourner sa chance. Certes il l'avait fait en franchissant certaines limites et lois mais il n'avait jamais réellement fait de mal à personne. Les personnes qu'il choisissait comme victimes avaient en général les moyens de se remettre de son petit stratagème. Hormis quelques exceptions comme le fut Arsène mais à sa décharge, jouer à une table de high stakes peut prêter à confusion puisqu'il faut avancer les mises. Mais n'entrons pas ici dans des détails trop techniques. Ce qu'on retiendra, c'est que les deux hommes abordent la vie et la réalité de deux façons bien différentes et que forcément ça se voit lorsqu'il s'agit de relativiser leur statut actuel. Évidemment que tout ça était irréel, frustrant et limite affolant, mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, pas vrai ? Ça résumait bien ce que pensait en tout cas le latin pour le moment.

Et preuve qu'il prenait sur lui pour tenter d'apaiser l'autre en plein pétage de plombs, il ne répliqua rien face à la nouvelle pique qu'il venait de se prendre quant à ses dernières paroles. Il fallait savoir quand pousser sa chance et quand se coucher et là clairement, mieux valait pour lui se taire. De toute façon, il savait qu'il ne parviendrait pas à lui faire voir raison pour le moment, autant économiser sa salive et ne pas titiller la bête outre mesure. Le policier l'instruit alors de prendre place avec lui sur son cheval, s'inquiétant de savoir s'il savait chevaucher et sa résolution d'être un bon garçon flancha devant une telle perche offerte. Arsène savait pourtant à qui il avait à faire. Il esquissa donc un léger sourire en coin à sa réponse et évoqua plutôt le fait qu'à présent qu'il pouvait se faire comprendre par les autres, ils auraient peut-être au moins un peu plus de chance de s'en sortir si jamais il pouvait tenter de faire usage de son bagou pour sauver leurs miches. « Au moins moi j'essaie de voir le bon côté des choses monsieur Ronchon. Essaye un peu, ça te ferait du bien crois-moi. » assène-t-il à l'autre homme avant de finalement prendre place derrière lui sur sa monture, sans relever la énième mauvaise prononciation de son nom.

Cerclant sa taille de ses bras alors que le cheval reprend son chemin, il garde le silence, se doutant que de faire le moindre commentaire sur tout ça lui vaudrait un bon coup dans les côtes ou pire. Mais l'ironie de la situation ne lui échappe pas pour autant et en un sens, il la savoure intérieurement. Cependant, son esprit commence à se mettre en branle malgré tout. Il faut collecter les données pour savoir quoi faire, être en mesure de comprendre les règles du jeu à une échelle plus grande que ce qu'on voit en général. C'est cette façon de penser qui lui permettait de s'en sortir des situations les plus épineuses en temps normal. Et pour se faire, il fallait donc qu'il demande au frenchie plus d'informations. « Qu'est-ce que t'ont dit tes deux amis jusqu'à présent ? Je ne demande pas pour faire la conversation mais quitte à être contraint à subir tout ça, au moins savoir à quoi on peut s'attendre. » dit-il en rompant le silence. Après tout il ne cherchait pas à le provoquer ici, mais bel et bien à se renseigner pour tenter de trouver des réponses, même s'il doutait que cela changerait réellement quelque chose si on parlait ici de magie et pouvoirs, vu qu'ils n'étaient que de simples mortels par ici. Et il n'irait pas bien loin avec la lame qu'il avait encore dans la poche de son pantalon contre un sort ou une boule de feu...
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Arsène Delsarte
Arsène Delsarte
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— Localisation : Quelque part perdu en Avalon, avec deux Avaloniens
— Rang & Métier : Inspecteur de police, mais ça c'était sur Terre
Sam 27 Fév - 12:45
what the f*ck did just happen to me ?

Javier G. Diaz & Arsène Delsarte


Monsieur ronchon… Arsène allait répliquer un truc cinglant, mais s’en abstient. Non pas, qu’il n’avait aucune répartie, ou qu’il avait peur que Javier saute sur un de ses mots pour continuer de lui chercher des poux. Non, il se rendit seulement vraiment compte qu’actuellement, c’était bien un monsieur ronchon. Alors, il n’avait pas envie de répondre. Il se la ferma clairement et aida le latin à se mettre en croupe. Il ne fit pas attention pendant un moment, à ce qui se passait réellement. Réalisant à quel point, il était détestable, alors qu’en définitive, l’autre gars était dans la même merde que lui. Non pas, que ça gomme quoi que ce soit de ce qui s’était passé sur Terre et que ça lui rendre Javier plus sympathique. Il ne faudrait quand même pas pousser mémé dans les orties ! Toutefois, il se devrait peut-être de faire un effort. Peut-être. Sans parler de l’image que cela donnait d’eux d’emblée aux autochtones. Mais ça… C’est qu’il avait un petit côté sanguin, le Arsène. Et il ne nierait pas, que de se retrouver en compagnie de Diaz lui échauffait pas mal les sens et le cerveau. Mais il se garderait bien de le dire. Quant à tenter de voir le bon côté des choses… Il le cherchait encore, le bon côté.

C’est au moment où, Javier passa ses bras autour de sa taille, qu’Arsène remit les pieds sur Terre… Enfin, sur Avalon. Se rendant alors compte de la situation étrange dans laquelle, il se trouvait… À cheval, avec un bandit rechercher par Interpol, les bras de ce dernier accrocher à lui. Et dire que dans leur monde, il avait de nombreuses fois espérer être assez proche de lui… Pour le ferrer et le foutre en taule ! Delsarte soupira longuement, avant de lancer la monture au pas. « Par où commencer… » Marmonna-t-il plus pour lui-même qu’autre chose. Il y avait une telle masse d’informations après tout… Il jeta un œil autour de lui et tenta de mettre de l’ordre dans ses idées. Chose pas facile, quand on a un latin attacher à soi comme un koala… « D’abord, il y a quatre types de gens dans le coin. Les Humains, comme nous, ou je suppose un peu différent. Quand je vois Tilvia, j’ai du mal à croire qu’on soit vraiment de la même espèce en fait… » Dit-il pour commencer. « Puis, tu as les Eëries, qui vivent dans le nord. D’après ce que j’ai entendu, ils ressemblent assez à des elfes. Tu sais comme dans le Seigneur des Anneaux. Je suis tombé dans leur forêt et une jeune femme m’en a sorti, avant qu’ils ne m’attrapent et ne me crame au fer rouge. » Un soubresaut et Arsène releva la tête de sa monture, qui décidément trainait un peu les pieds.

« Ensuite, au Sud, il y a les Faës. Les vraiment pas sympa. Ils nous ressemblent plus, mais avec des yeux de chats. Si on tombe sur eux, on finit esclave. Enfin, de ce qu’on m’a dit. Ensuite, tu as les Oëquënis, comme Cyberis. Ce sont des sang-mêlé, moitié humain, moitié faë ou eëri. Cyberis c’est à moitié Faë, ça se voit à ses yeux. Mais le pire dans tout ça… » Arsène prit une grande inspiration et soupira comme s’il voulait chasser tout l’air dans ses poumons. « C’est que les trois races non humaines ont des pouvoirs magiques… Alors, y’a cette histoire de prophétie, qu’on serait toi et moi, avec d’autres, des descendants d’humains venant d’ici, revenu par magie, pour combattre et unifier Avalon sous un seul roi. Dixit Merlin l’Enchanteur. Cyberis et Tivlia sont en quête de l’héritier du trône des humains, un Pendragon… Sauf que y’a des rumeurs qui disent que le dernier est mort et blablabla… » Finit-il en faisant tourné sa main droite dans le vide. Tout ça lui paraissait d’une folie totale et absolument absurde. Laissant le silence s’installer, il conclut alors : « De toi à moi, Javier… Je ne sais pas ce qu’on fout vraiment ici, mais on est dans la merde ! »
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