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Everyone loves a conspiracy. && Delora
Hakkon Lëfaÿ
Hakkon Lëfaÿ
Prince des Faës
— Messages : 58
— Sur Avalon depuis : 19/12/2020
— Localisation : Au château Arbre, à Yaziel en Aëdrundin
— Rang & Métier : Prince héritier du trône Faë, bourreau pour sa mère à l'occasion.
Sam 26 Déc - 22:40
Everyone loves a conspiracy.

Delora Apülia & Hakkon Lëfaÿ


La nuit était tombée sur le monde. Au bord du Puit du Diable, la silhouette massive du Faë se détachait de la surface de l’eau tranquille, illuminé par la lune ronde et pleine. Son regard bleu pâle se perdait dans la contemplation de l’onde légère de ses eaux. Il y a cent deux ans, elles avaient été troublées par l’Enchanteur. Elle fût emplie de cadavres et tous crurent que le pire était arrivé. Il y a cent deux ans, lui, Hakkon Lëfaÿ avait vu le jour sous une tente de bivouac, non loin d’ici. Le tout, alors que son frère aîné trépassait sous Excalibur, à Camelot. C’était une nuit étrange, peuplée de souvenirs et de ressentit. Pourtant, le prince n’était pas là pour commémorer sa naissance – les Faës célébrant la conception et non l’enfantement -, ni même pour se souvenir ou s’apitoyer sur un frère impie, inconnu, et mort depuis longtemps. Non, ce soir, il avait rendez-vous avec quelqu’un et pas n’importe qui.

Il ne fallait pas être n’importe qui, pour attirer l’attention d’Hakkon. Un simple manant n’aurait jamais mérité qu’il daigne s’y intéresser. Aussi, l’invitée de ce soir, était une dame de rang. Elle avait attiré son regard, lorsqu’il s’était rendu en Eothulion. Quelques paroles échangées à la sauvette, quelques oreilles tendues pour se renseigner et il lui avait semblé, que la Première des Damoiselles de Qearis était digne d’intérêt. Bien plus que la Favorite, avec laquelle il se devait de converser régulièrement, d’entretenir diplomatie et courtoisie. Mais la Première semblait faite d’un autre bois, bien différent de celui de Nyneve.

Silhouette impassible au bord des eaux du Puit du Diable, la capuche de sa cape cachant ses longs cheveux d’or, Hakkon attendait. Jamais loin de lui, son indéfectible lynx tendait l’oreille pour lui et couvrait ses arrières. Son escorte, il l’avait laissée à l’auberge, c’était la condition de leur entrevue. Seuls, sans humanoïdes avec eux. Un froissement d’herbe et l’héritier prit la parole, sans quitter la surface ondulante de l’eau. « Il y a cent deux ans, nos peuples étaient ici. Allié contre un ennemi commun. Un visionnaire disait les humains. Un pauvre fou disait les nôtres. Qui avait raison, je me le demande… » Lança rhétoriquement le grand blond, sans faire le moindre mouvement. « Aujourd’hui, l’heure avance et ces autres venus d’ailleurs tombent du ciel, comme une pluie d’étoile filante. Si cela annonce une joie sans nulle autre pareille pour le Val et le retour d’un roi sur le trône… Quel roi... le dernier héritier est mort, il y a longtemps. Cependant, que cela signifie-t-il pour nous, chère Première ? » Alors, le Faë se retourna, scrutant l’obscurité de ses yeux fait pour la nuit et les planta dans ceux de Delora. « Heureux que vous ayez pu venir, Delora. »
Delora Apülia
Delora Apülia
Validé
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— Sur Avalon depuis : 22/12/2020
— Localisation : Palais englouti
— Rang & Métier : Première :: Damoiselle de Qearis
Mer 30 Déc - 0:26
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Delora Apülia & Hakkon Lëfaÿ


Le puits du Diable. Si elle n'aime pas cet endroit, elle n'en éprouve aucun effroi aux souvenirs qui viennent parfois desceller les mémoires et les lèvres de ceux qui ont vécu la bataille qui s'y est déroulée. Pour elle, ce n'est qu'une histoire parmi d'autres, comme celles entre Vivianne et Merlin et celle entre Arthur et Morgane. Elle n'y était pas. Elle ne les a pas vu de ses propres yeux. Elle n'était simplement pas née. En gagnant le point de rencontre prévu, elle se contente de balayer le paysage de ses prunelles indifférentes, loin d'éprouver cette pointe de curiosité qui a pu être sienne lors de sa première visite en ces lieux. Approchant de l'étang, une silhouette se distingue à ses abords, dos tourné à elle. Ce n'est point le visage qui fait du Faë le légitime hérité de sa mère. La prestance peut-être. L'aura qu'il dégage, sûrement, tout comme le sang.

Delora fait quelques pas de plus dans sa direction, peu inquiète d'être vue là ou en sa compagnie, bien que des précautions ont été prises. Accorder trop d'importances aux murmures et rumeurs et elles vous gâcheront la raison comme la tranquillité d'esprit. Elle n'a rien à se reprocher de rencontrer Hakkon Léfaÿ. Rien ne l'interdit, que ce soit ici ou en Eothulion. Qu'on le rapporte à la Favorite ou à la Dame du Lac pourrait même lui arracher un sourire moqueur. La grande affaire serait-ce là ? Au son de la voix qui porte jusqu'à elle, la Première s'arrête pour tendre l'oreille au pan d'histoire qu'il se met en devoir de lui conter. On le dit né pendant cette guerre, mais un nouveau-né peut-il s'en souvenir ? Elle balaye la question inutile d'un revers de l'esprit et écoute les dernières paroles du Faë avant de répondre, stoïque : “ Des ennuis... ” Si les dernières paroles d'un vieux fou tenant un bâton au centre de cet étang d'eau ont été retranscrites mot pour mot et s'avèrent véridiques, de quoi pourrait-il s'agir d'autre ? Elle croise le regard du futur roi et incline la tête pour répondre à son salut : “ Je n'ai pas trouvé d'obstacles pour m'en empêcher. Contente de voir qu'il en est de même pour vous, Hakkon. ” Les derniers pas entre eux sont avalés jusqu'à ce qu'elle s'arrête non loin lui sur sa gauche. S'il ne sent aucune obligation à lui donner son titre, elle se passe volontiers de l'appeler par le sien. Du reste, ils n'appartiennent pas au même peuple. Ceux qui, ce jour, disparaissent dans les flots, reviendront par le sang de leur descendant. Leur corps restera en Avalon, mais leur âme sera sauvée dans un autre monde ! Ainsi, lorsque le temps sera venu, ils reviendront à nous, car ils demeurent du sang d'Avalon... Y croyez-vous ? ” questionne-t-elle après avoir récité ce passage connu pour avoir été dit en ces lieux.

Hakkon Lëfaÿ
Hakkon Lëfaÿ
Prince des Faës
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Dim 3 Jan - 19:10
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Delora Apülia & Hakkon Lëfaÿ


Le prince des Faës esquissent un sourire, en entendant la réponse de la Première. Rien ne semblait être plus juste, que ce simple mot. De simples ennuis, en effet. Rien de plus qu’un petit contre-temps, sur l’échelle de la guerre. Et pourtant, que ce soit Viviane, ou Morgane, toutes deux restaient silencieuses, pour l’instant. Du côté de sa mère, Hakkon en comprenait les rouages. Morgane souhaitait prouver aux Humains, que leur espoir était bien vain. Qu’elle sacrifierait à Ghéasis, tout ceux qui apportaient un espoir dérisoire au peuple des faibles humains. Non, Morgane ne craignait pas. Elle ne craignait ni l’espoir, ni le retour d’un roi sur le trône. Elle ne craignait pas qu’il puisse y avoir un plus grand dessein derrière la prophétie de Merlin. Et pour une fois, Hakkon, lui, s’interrogeait. Comment de simples humaines pouvaient être loué à ce point ? Quelle magie ancestrale, voir divine, se cachait là-dessous. Comment avaient-ils seulement pu revenir, alors que Merlin était mort ? Il y avait décidemment trop de mots oubliés, de détails cacher, pour que l’héritier ferme les yeux et son esprit cette fois ci. « La guerre, même, chère Première. C’est ce que j’entrevois. Hardi peuvent-être les humains, lorsqu’ils puisent un espoir dérisoire. Hardi fût Kay Caerdyn et vous savez ce qu’il advient ce jour-là. »

Certes, le Sénéchal n’aurait jamais pu défaire sa mère, si Viviane n’avait pas retiré ses troupes. Il en fut ainsi, pour le meilleur et pour le pire. Désormais, ils devraient composer avec cette alliance fragile, face à un peuple se relevant de ses cendres et, si son intuition était juste, des forces divines à l’œuvre. Son regard bleu comme la mort se posa sur Delora, et il haussa ses épaules en souriant. « Il y a peu de chose, qui sont capable de me faire obstacle. Mais certainement pas des humains. Vous, peut-être. J’ai ouï dire que vous étiez puissante… mortellement puissante, même. » Il n’y avait rien d’étonnant à cela. Les Faës et les Eëries ne sont pas si différent en fin de compte. Ces deux peuples ne voient et ne se soumettent qu’à une puissance magique importante. Les Eëries se cachent simplement devant une bonté et une sagesse de façade. Là où, les Faës se montre sous leur vrai visage au monde entier. Mais en dehors de la puissance magique et du pouvoir qu’elle confère, rien n’intéresse plus ces deux peuples.

Delora lui rappela alors, une partie de la prophétie de Merlin. Il la connaissait par cœur, lui aussi. En long, en large et en travers. Il avait souvent tenté, de trouver un sens cacher dans ces phrases. Cherchant un mot ; un indice. Rien. Pour l’heure, il devait admettre, que s’il fût un jour réticent, il ne l’était plus. « Je n’y croyais qu’à mi- mot, jusque récemment. Certes, j’ai traqué et tué, l’héritier des Pendragons, il y a cinquante ans. Mais je ne pensais pas qu’il fût possible, en l’absence de Merlin, que cette partie de la prophétie se réalise. Et pourtant… » Hakkon fit face à Delora et l’observa pleinement. La Première était une femme aussi belle, qu’elle était rebelle dans l’âme, aux formes aussi généreuses que son ambition, se disait-il. Peut-être bien. Et peut-être que si, elle eût été Faë, il se serait d’avantage intéressé à elle encore. Belle, puissante, ambitieuse… Elle aurait été une consort parfaite. Mais cela n’avait aucune importance. « Je les ai vu. Je les ai chassés ; je les ai traqués. Certains ont été vendu au marché d’Osaphia, d’autres sont déjà mort… D’autres encore, ont réussi a passé la frontière dans l’autre sens, avant que nous n’arrivions. Ce n’est pas une légende. Ils sont là, Delora. » Il faisait peut-être figure d’oiseau de mauvaise augure, mais qu’importe. « De même, de source sûre, je puis vous assurez que les Veilleurs sont sortit de l’ombre. Eux, dont nous n’avions plus entendu parler depuis près de cent ans… Difficile de ne pas croire, devant tant de preuves, vous en conviendrez.»


Delora Apülia
Delora Apülia
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Dim 17 Jan - 13:02
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Delora Apülia & Hakkon Lëfaÿ


Ouïr de la bouche même du prince Faë que c'est la guerre qu'il entrevoit laisse silencieuse la Première de Qearis. Si c'est une guerre qu'ils recherchent, ils trouveront dressés sur leur chemin les Faës, c'est certain. Merlin aurait pu le prédire lui-même en lançant sa prophétie, non ? La réputation de Morgane n'abonde pas de moments de clémence lorsqu'il s'agit de prendre les armes pour défendre son peuple et soigner son orgueil. Elle se contentait d'un simple sourire lorsqu'il lui prêtait le pouvoir de lui faire obstacle s'ils devaient se rencontrer en ennemis. Elle se désintéressait des ouïe dire à son sujet, qu'on la voit comme une dent longue ou qu'on redoute son pouvoir et le camp qu'elle pourrait rallier ou pas. Elle n'aurait pas pensé toutefois qu'il y tendrait l'oreille sans vérifier par lui-même .“ Venant d'un nécromancien, c'est plutôt amusant à entendre. ”

Elle n'était pas pressée de découvrir lequel entre eux deux était le plus mortellement puissant, ni maintenant ni dans cette guerre qu'il entrevoyait. Il avait pour lui l'expérience des combats et l'enseignement de sa mère quand elle n'avait que des archives prenant la poussière pour imaginer à quoi peut ressembler un champ de bataille et les affres qu'il entraîne. Si elle ne craint pas de se battre, elle ne le fera que si elle a une bonne raison ou qu'elle n'a pas d'autre choix à disposition. C'est par curiosité qu'elle rappelle les mots prononcés par Merlin avant de lui demander s'il y croit ou pas. Et sa curiosité est satisfaite quand il répond, se tournant vers elle pour affirmer d'un ton sérieux et le regard soutenant le sien que ce n'était pas juste que des mots et qu'ils sont déjà là. La suite de ses paroles est troublante et fait froncer les sourcils à Delora. L'information sortant de la bouche d'un autre pourrait la pousser à remettre en doute sa véracité, mais le prince Hakkon aurait-il une raison quelconque de mentir ? Elle veut croire qu'il ne s'abaisserait pas à cette action triviale. “ J'en conviens d'autant mieux que nos frontières sont plus souvent franchies ces derniers temps et que nous reconduisons de l'autre côté plus d'humains qu'il y a quelques années... ” C'est une pierre d'achoppement entre les Qearis, certaines estimant, tout comme elle, que la paix obtenue sur chèrement aurait du les pousser à renforcer leur vigilance quand d'autres pensent au contraire qu'il n'y a pas motif d'inquiétude sérieux. Les failles aux frontières sont nombreuses pourtant, elle a pu le constater de ses propres yeux. Chassant d'un battement de cils ces pensées, elle ne prête qu'attention au Faë devant elle pour déclarer calmement : “ Le peuple Eërié est pacifiste. Si nous ne sommes pas touchés directement par les Veilleurs et la guerre, les chances de nous voir y prendre part sont maigres."   Elle n'ignore pas que les Faës reprochent aux Eëries d'avoir déserté le champ de bataille autrefois pour regagner leurs terres. Elle ne croit pas qu'ils accueilleraient à bras ouverts les siens dans une nouvelle alliance. Elle pense encore moins que les Eëries souhaiteraient voir renaître une telle alliance. Mais peuvent-ils vraiment ignorer la menace et vivre repliés sur eux-mêmes en se désintéressant du monde qui les entoure ? La Première en doute.

Hakkon Lëfaÿ
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Prince des Faës
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Mar 16 Fév - 17:38
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Delora Apülia & Hakkon Lëfaÿ


Le sourire amusé qui vient peindre les traits du prince des Faës ne se fana pas aisément, se répercutant jusque dans ses yeux de félins, aux couleurs de la mort. Non, il n’était pas Faë a se contenté des ‘on dit’, mais il est toujours amusant et intéressant, de voir les réactions des gens, lorsqu’ils y sont confronté. Et il ne l’avouerait pas, mais la non réaction ou presque de la Première était des plus intéressante. Une femme de pouvoir, se fichant éperdument de ce qu’on disait sur elle, il y trouvait un écho à sa propre personne. « Il est vrai, mais vous devez sans doute savoir, que l’ironie fait partie de mon existence. » Et quelle douce ironie, que de se trouver là où tout s’est joué, il y a cent-deux ans. Là, à quelques mètres à peine du lieu où il poussa son premier cri.

La situation et l’alliance fragile qu’entretiennent les deux peuples le pousse à la franchise. Non pas que l’héritier du trône des Faës soit un grand amateur de mensonge, même à l’ordinaire. Il sait mentir, mais il sait surtout quand le faire. Après tout, vivant à la cour, dans un monde bercé par l’hypocrisie, il est nécessaire de devenir un menteur. Mais ici et maintenant, il n’est ni lieu, ni temps d’en venir à cela. Pourquoi donc caché à l’allié – même fragile – la véracité de la situation. Il n’y a certes guère d’urgence, mais celui qui veut la paix, se doit de se préparer à la guerre. L’adage ne saurait être plus vrai qu’en ces moments qui lentement se troublent. Oui, il savait également, que les Eëries avaient vu venir à eux ces autres d’ailleurs. Il savait parce que quelques jours plus tôt à peine, il avait eu le même genre de conversation purement diplomatique, avec la Favorite. Il serait aisé de reprocher aux Eëries se manque de sévérité concernant les Humains. S’il le pardonnait aisément, en ce qui concernait les Avaloniens, il serait sans doute moins indulgent, concernant les Terriens. Toutefois, il se garderait bien de tous commentaires à ce sujet. D’autant plus suite aux paroles de la Première. Ainsi donc, était-elle du même bois que les autres de son espèce. Non pas qu’il eut vraiment cru qu’elle soit si différente, cela dit. « De cela, je suis intimement convaincu et par le passé, vous avez prouvé cela. Toutefois, je vous conjure de méditer mes paroles, ma chère… » Dit-il en se tournant vers elle, pour la regarder dans les yeux. « N’oubliez pas, ce que Merlin a dit : Avalon s’unira sous un seul roi. Et s’il s’agit bel et bien d’un Pendragon, sera-t-il clément envers les peuples qui ont juré la perte de sa famille ? Ceux-là même responsable de la mort de son ancêtre ? Je ne le crois pas. Alors qu’adviendra-t-il des Eëries, si en plus de voir les Humains à vos portes en masses, vous ne pouvez plus compter sur vos alliés ? Votre peuple est pacifiste certes, mais je le sais aussi doué de bon sens et de prudence. Vous plus que les autres, vous souhaitez le bien de votre peuple, comme je souhaite le bien du mien. Vous prônez le renforcement de vos frontières, mais c’est à la guerre que vous devez vous préparer. Et si la dame du Lac ou la Favorite ne peuvent l’entendre, j’ose espérer que vous saurez comprendre la sagesse derrière mes paroles. Je ne vous crois ni sotte, ni ambitieuse à tort, chère Première. »

Évidemment, si aucune demoiselle de Qearis ne pouvaient ou ne voulaient entendre la vérité d’avenantes, l’alliance s’effondrerait et cela à sans doute déjà commencer. Dès lors, Hakkon ne miserait pas gros sur les chances pour l’autre peuple de voir à nouveau l’alliance se reformer après coup. « Notre peuple a certes quelques griefs contre le vôtre et à raison. Toutefois, ses dirigeants ne sont pas sot et comprennent la nécéssité de conserver ce qui fût si durement négocier par Viviane et Morgane. L’Histoire nous a enseigné une chose : ne jamais croire que les Humains sont faibles. » Car après tout, si les Eëries et les Faës se sont souvent fait la guerre, il est un seul peuple qui les réduit tous deux au quasi néant et il pourrait très bien recommencer. Galvaniser et se sentant légitime dans leur future agression, les Humains pourraient se montrer plus que dangereux. Sans compter que nul ici bas ne comprenaient encore d’où venait la force magique qui amenait les Terriens sur ces terres.


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