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Retour aux sources - Hakkon
Arias Malatesta
Arias Malatesta
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Lun 21 Déc - 16:26
Arias s’est absenté quelque temps.. une petite semaine en somme, le temps de faire le voyage et de rencontrer la veilleuse de sa vision. Il avait besoin d’en avoir le coeur net. Il a laissé un simple mot à l’intention d' Hakkon que son bel aigle s’est chargé de lui porter. Le voilà enfin de retour et il vient à peine de rentrer que son bel ami vient fondre sur lui. Il tend le bras et celui-ci se pose dessus. Arias caresse ses jolies plumes. “Content de te revoir aussi, Akela.”Il lui donne de quoi manger puis le met sur son perchoir. Il sourit en coin en le voyant puis pose sa besace sur le plan de travail et s’étire légèrement. Il relève les yeux et sursaute en voyant la silhouette d’Hakkon. “Bon sang, vous m’avez fait peur, Prince Hakkon.” Arias préfère jouer la carte de la prudence et reste courtois et à distance au cas où il y aurait des yeux et oreilles indiscrètes. “Puis-je savoir ce que me vaut l’honneur de votre visite?” ajoute t-il tout en le regardant puis il finit par virer sa cape qui le gêne et également parce qu’il fait suffisamment chaud à l’intérieur pour ne pas la garder sur lui.

Il ne comprend pas vraiment pourquoi Hakkon est chez lui. Qu’est-ce qui se passe? Y a-t-il eu un événement en son absence dont il n’est pas encore au courant? C’est bien possible. Il n’était pas présent au royaume pendant une semaine et en sept jours, tout peut arriver, non? Il semble que le Prince est en colère au vu du regard qu’il lui lance. Pourquoi? Il se frotte le menton en essayant de comprendre l’attitude du Prince. Il s'assit doucement sur le tabouret près de son plan de travail. “Vous ne semblez pas très .. que vous arrive t-il? Pourquoi me regardez vous de cette manière? Qu’ai-je donc fait pour vous mettre dans cet état?” Car il s’agit forcément de sa faute pour qu’il lui jette un tel regard, n’est-ce pas? “Est-ce dû à mon absence? Je suis navré de n’avoir laissé qu’un mot mais j’étais pressé. Je n’avais pas vraiment le temps de venir vous prévenir en personne” dit-il pour sa défense. Il n’est pas certain que cela puisse changer quoi que ce soit de dire cela. Mais, il ne fait que dire la vérité. Il finit par détourner le regard pour s’occuper de mettre un peu d'ordre dans ses affaires. Il n’aime pas du tout la façon dont l’observe le prince depuis tout à l”heure.
Hakkon Lëfaÿ
Hakkon Lëfaÿ
Prince des Faës
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Mar 22 Déc - 15:48
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Arias Malatesta et Hakkon Lëfaÿ


La colère bouillait dans ses sangs, comme rarement cela se pouvait. Pourtant, pas une once de cette émotion brûlante, ne se lisait sur son visage. Assit sur son lit à demi-nu, le Faë froissa rageusement la note que l’aigle du Prodige, lui avait amené. « Pauvre fou. » Marmonna-t-il simplement, prenant le verre de vin, qui reposait sur sa table de chevet. Une petite main douce et fraîche glissa sur la musculature épaisse de son dos, l’invitant à se recoucher avec elle. Hakkon s’envoya le reste du vin d’une traite, balança le verre en or dans la pièce et s’en retourna dans les bras accueillants de son esclave. Il s’en nourrit comme s’il eut s’agit d’une drogue, jusqu’à s’en épuiser et l’épuisée, tout autant.

Le temps passa et le Prodige ne revenait pas. La colère sourde ne bouillait plus que dans ses veines. Elle lui martelait l’esprit et le crâne. Des envies assassines remuaient dans ses entrailles, comme les serpents les plus meurtriers. L’autre Faë goûterait sa colère, même s’il ne le tuerait pas. Le temps passa et même la reine, sa mère, manquait de se fâcher de cette absence. En tant que Prodige, il était également son conseiller. La colère de Morgane est autant à craindre que la sienne, chacun en Aëdrundin le sait. Et voir sa mère en colère, rend Hakkon plus agressif qu’ordinaire. Sa mère ne peut être contrariée ; sa mère ne peut souffrir. Tout du moins, pas s’en risquer le courroux du fils aimant et adoré de la reine.

Les gardes de la frontière l’ont informé. Il se rend au Paladium ; il attendra le Prodige. Sans problème, sans la moindre résistance, le prince se retrouve dans l’appartement du Prodige. Sa mère n’est-elle pas la plus haute instance de la religion ? Lui, n’est-il pas juste après elle ? C’est ainsi, personne ne proteste. L’appartement est plus luxueux que les simples cellules des membres de l’ordre, mais bien moins que sa chambre ou que la chambre de prêt qu’Aris possède au Château. Hakkon fait le tour de la pièce d’un pas lent, calculé et observateur. Rien ne bouge ; rien ne respire en ses lieux. Alors, il se pose et attend.

La porte pivote sur ses gonds, la voix de son plus vieil ami se fait entendre. Hakkon pourrait être simplement heureux de le savoir encore en vie, mais la colère brûle dans ses yeux, autant qu’elle tape dans son crâne et qu’elle alourdit son cœur. Il l’écoute à moitié tenter de se justifier. La tension dans ses muscles est dérangeante, mais non moins agréable pour lui. Il est comme un fauve en chasse, près à bondir pour liquider sa proie. Mais, il n’est pas là pour être violent. « La reine est en colère. » Lâche-t-il sur un ton monocorde, de sa voix grave et puissante. « Vous avez manqué le conseil, Prodige, et vous savez que sa tolérance est extrêmement limitée. » Continue-t-il se mettant à arpenter les lieux, tels un animal en cage. « Par conséquent, je suis en colère. » Une série de pas précipité se fait entendre dans le couloir. Le peu d’oreilles indiscrètes sans doute, effrayé de sa colère. Car qui dit colère d’Hakkon, dit douleur et parfois même, le redressement de certains morts. « Inconscient. » Marmonne-t-il, serrant les poings. « Pensiez vous que la barrière magique ne nous informerait pas de votre passage de la frontière ? Par Ghéasis, notre Mère et notre Père, qu’êtes-vous donc allé faire là-bas Arias ?! Et seul ! Êtes-vous donc un imbécile ? »
Arias Malatesta
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Mar 22 Déc - 18:34
Arias est un peu gêné et il se sent d’autant plus mal à l’aise lorsque son Prince annonce que la Reine est en colère et il n’aime pas du tout le ton non plus que prendre Hakkon.  “Je suis navré d’avoir manqué le conseil, sincèrement, et je sais très bien tout cela. Je sais bien que je me suis absenté longuement. Je vous assure que je ne voulais pas mettre qui que ce soit en colère, vraiment.” Il regarde Hakkon, une nouvelle fois. Sa voix reste parfaitement calme et il reste poli et courtois bien qu’il redoute la suite. Il déglutit légèrement de savoir ce qu’il sait déjà au vu de l’attitude d’Hakkon. Il est aussi furieux que peut l’être la Reine. Aie! En aucun cas, il ne voulait arrivé à cette situation et il n’est pas du tout surpris d’entendre des bruits de pas précipités des lieux. Les gens ne peuvent s’empêcher de venir fouiner, surtout qu’il s’est absenté et que tout le monde est forcément au courant. De plus, ce n’est pas vraiment dans ses habitudes. Mais, il le fallait. Il ne regrette pas sa décision. Hakkon ajoute son inconscient qu’il peine à entendre au son de sa voix. Il se mord légèrement la lèvre inférieure alors qu’il le voit serrer les poings. Il soupire légèrement à la nouvelle série de questions de la part du Prince.« Pensiez vous que la barrière magique ne nous informerait pas de votre passage de la frontière ? Par Ghéasis, notre Mère et notre Père, qu’êtes-vous donc allé faire là-bas Arias ?! Et seul ! Êtes-vous donc un imbécile ? »

“Suis-je aussi naïf, selon vous? Me croyez-vous vraiment aussi stupide?” Bon peut-être un peu, étant donné qu’il était parti seul durant son voyage. “Je sais pertinemment que vous seriez informé et je ne me cachais pas si telle est la question. Je ne vois pas pourquoi j’aurais voulu camoufler les faits. Je vous ai même envoyé un mot, ce n’est pas pour rien. Et il fallait que je parte. J’en avais besoin. Il fallait que je vois de mes propres yeux que la vision que j’ai eu était bien vraie. Je ne reçois pas de visions pour les ignorer me semble-t-il. Je ne pouvais pas attendre. Je sais bien que c’était inattendu et précipité de ma part, mais je l’ai fait parce qu’il le fallait. Est-ce que vous comprenez? Je ne voulais en aucun cas, vous inquiétez la Reine et vous, ni vous mettre en colère. C’est bien la dernière chose que je désire. Vous savez parfaitement que je ne quitterais pas mon rôle auprès de la Reine sans raison valable. A ce que je sache, vous avez toujours pu compter sur moi durant toutes ces années. N’est-ce pas la vérité?”
Arias soupire et finit par se lever pour aller chauffer de l’eau. Il a besoin de boire une infusion de plantes afin de calmer les nerfs également qui sont rudement mis à l’épreuve. Il n’aime pas l’idée que le Prince puisse lui en vouloir et soit en colère après lui. Il finit par ajouter “Y a t-il autre chose que vous désirez savoir, Majesté?” Il fait l’effort de se contenir puis de se retourner pour lui faire face, croisant son regard. “La prochaine fois, si ça doit se produire, je viendrais vous demander pour être accompagné si cela peut vous rassurer. Maintenant, je vais bien et je suis de retour. Donc, on peut dire qu’il n’est pas nécessaire d’en faire tout une histoire que je sois parti seul.” Et puis, il est adulte et assez grand pour s’occuper de lui, non?
Hakkon Lëfaÿ
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Ven 25 Déc - 17:53
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Arias Malatesta et Hakkon Lëfaÿ


Plus Arias parle, plus Hakkon semble monté dans sa colère. Il en respire l’odeur sulfurique, il en goûte l’âpreté métallique sur son palais. Ses articulations blanchissent au fur et à mesure que le Faë se justifie. Justifications bien vaines et surtout creuses à ses oreilles. Le Prince, lui, sait ce qui se murmure à la cour, lorsque le Prodige s’en va. Bien souvent, il a fait taire ces ragots, de façon douce, comme musclé. Non, il n’aime pas qu’on parle ainsi de son plus vieil ami. Mais son attitude, le laisse cette fois perplexe, il ne peut le nier. Arias parle de son don, un poison certes, mais qui ne justifie pas son départ seul, en pleine contrée de leur plus vieil ennemi. Il ne pourrait ainsi plaider sa cause auprès de Morgane, s’il ne lui donne pas plus de tangibilité à ses propos ! « À vous de me le dire, car en effet, je vous trouve bien naïf, Prodige. Naïf et sot avec cela. » Mord-t-il alors, pendant que ses pas le mènent à la meurtrière qui sert de fenêtre à la pièce.

Son regard bleu pâle se perd dans la vision nocturne de la cité de Yaziel. Les flammes qui montent des flambeaux dans les rues, les gens qui se pressent dans les rues, pour s’en aller travailler ou rentrer chez eux. Une vie bien loin des tracas politiques. « Vous savez pertinemment, que je comprends ce qui est tangible. J’ai beaucoup de mal avec ce qui ne l’est pas. » Répond-t-il en reposant enfin son attention et son regard sur Arias. « J’ai d’ailleurs, beaucoup de choses tangibles, qui vous donnerons matière à réfléchir, Arias. Nombreux sont ceux qui veulent vous faire tomber, vous le savez. Un départ comme le vôtre, laisse bien des conspirateurs avec plus de graines de zizanies, que nécessaire. Certains parlent de traîtrise. De pactiser avec l’ennemi. Comment puis-je leur donner tort, quand je ne sais pas moi-même, ce que vous êtes allé faire là-bas ?! » Aboya-t-il alors, se redressant de toute sa stature de colosse. Au bout de ses doigts, la tension habituelle. L’envie assassine, d’en appeler à ceux qui murmurent à ses oreilles de les appelés. Ils sont nombreux, là en bas ; ils sont légions. S’il perdait le contrôle, Hakkon pourrait faire un ravage au sein du Paladium.  Mais, il n’est pas encore en train de perdre le contrôle.

« Devrais-je leur dire que vous m’avez informé d’un départ précipité, sur base d’une prémonition ? Je l’ai fait, mais cela ne suffit pas. Qu’est-ce que vous avez vu, Arias ? En quoi, cela était-il si important, que cela ne pouvait souffrir de m’en informer plus avant ? » Continua-t-il de demander, reprenant sa marche de prédateur, pour soulager la tension dans ses muscles. « Vous me parler de votre loyauté, Prodige. Je n’en disconviens pas, je n’en connais qu’une qui le soit tout autant que vous. Mais je vous retourne la question… N’ai-je pas œuvré toutes ces années pour vous garantir sécurité et confort, pour que vous me cachiez ainsi, la nature de votre escapade ? » Une seule personne à part lui, pouvait protéger Arias d’un revers de fortune et il s’agissait de sa mère. Mais sans l’appui du fils, Arias ne pourrait échapper au courroux de Morgane. À la dernière tirade de son ami, Hakkon eût un rictus mauvais et moqueur, avant de plisser les yeux. « N’oubliez pas, très cher, qui vous êtes, votre rang et votre importance… Tout ce que vous faites, en bien ou en mal, sera toujours toute une histoire. Et cela, jusqu’à ce que la mort vous fauche. C’est ainsi pour vous, c’est ainsi pour moi et pour toutes les personnes de rang en Aëdrundin. Pour le reste, j’espère bien que vous serez moins stupide la prochaine fois. »
Arias Malatesta
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Dim 27 Déc - 1:43
« À vous de me le dire, car en effet, je vous trouve bien naïf, Prodige. Naïf et sot avec cela. » "Je reconnais que ce n'était pas très judicieux de ma part d'agir de cette manière. J'aurais dû procéder différemment mais j'étais dans l'urgence et n'ai pas cherché plus loin pensant que vous comprendrez un minimum la situation. Puisque ce n'est pas dans mes habitudes… il est assez logique selon moi de se dire qu'il y a une raison à cet agissement. Visiblement, je me suis trompé."

« Vous savez pertinemment, que je comprends ce qui est tangible. J’ai beaucoup de mal avec ce qui ne l’est pas. » Arias croise son regard et mord sa lèvre à la suite des dires de son prince. « J’ai d’ailleurs, beaucoup de choses tangibles, qui vous donnerons matière à réfléchir, Arias. Nombreux sont ceux qui veulent vous faire tomber, vous le savez. Un départ comme le vôtre, laisse bien des conspirateurs avec plus de graines de zizanies, que nécessaire. Certains parlent de traîtrise. De pactiser avec l’ennemi. Comment puis-je leur donner tort, quand je ne sais pas moi-même, ce que vous êtes allé faire là-bas ?! » "Si vous en vente à cette conclusion vous même… c'est sans doute vous l'idiot en le croyant. Je ne vous trahirais jamais. Vous le savez pertinemment. Comment pourriez-vous croire une telle ânerie ?" Répond t-il, plus qu'agacé. Il ne peut pas croire que le prince puisse penser une telle chose à son égard.

« Devrais-je leur dire que vous m’avez informé d’un départ précipité, sur base d’une prémonition ? Je l’ai fait, mais cela ne suffit pas. Qu’est-ce que vous avez vu, Arias ? En quoi, cela était-il si important, que cela ne pouvait souffrir de m’en informer plus avant ? »Arias croise les bras, pas intimidé le moins du monde.  « Vous me parler de votre loyauté, Prodige. Je n’en disconviens pas, je n’en connais qu’une qui le soit tout autant que vous. Mais je vous retourne la question… N’ai-je pas œuvré toutes ces années pour vous garantir sécurité et confort, pour que vous me cachiez ainsi, la nature de votre escapade ? » "Vous croyez que je l'ai oublié ? Que je ne suis pas reconnaissant de tout ce que vous avez fait pour moi. Je ne vous ai rien caché. Si je suis parti c'est parce qu'il le fallait. Je devais vérifier le fait que la veilleuse était bien présente à l'endroit où je l'ai vu dans ma vision. Vous ne comprenez pas, je devais savoir, pourquoi est-elle sortie de l'ombre. C'était inhabituel et il fallait que je sache."

« N’oubliez pas, très cher, qui vous êtes, votre rang et votre importance… Tout ce que vous faites, en bien ou en mal, sera toujours toute une histoire. Et cela, jusqu’à ce que la mort vous fauche. C’est ainsi pour vous, c’est ainsi pour moi et pour toutes les personnes de rang en Aëdrundin. Pour le reste, j’espère bien que vous serez moins stupide la prochaine fois. » "Je ne risque pas d'oublier la prochaine fois de vous transmettre les choses et d'avoir votre appui pour faire quoi que ce soit. Je pensais seulement que vous aviez suffisamment confiance en moi depuis toutes ces années. Que ça suffirait à ce que vous sachiez que je suis toujours et serait toujours de votre côté. Sinon pourquoi serais-je resté en vie ?"


Dernière édition par Arias Malatesta le Lun 1 Fév - 11:05, édité 1 fois
Hakkon Lëfaÿ
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Mar 29 Déc - 15:10
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Arias Malatesta et Hakkon Lëfaÿ


Les articulations des doigts d’Hakkon craquèrent sous la pression qu’il exerçait dessus. Cela n’augurait rien de bon. Soit, Arias arrêtait de le prendre de haut et pour plus stupide qu’il ne l’est. Soit, il allait finir par s’en manger une. Pourtant, le prince s’était juré de ne pas être violent aujourd’hui. Cependant, il était réellement à cran et le comportement de son vis-à-vis ne l’aidait pas à se calmer. Pourquoi donc avait-il décidé de quitter ses appartements ? Ah oui… pour s’assurer que l’imbécile qui lui servait d’ami allait bien. « Ne cherchez pas la petite bête avec moi, Arias. De nous deux, le seul imbécile est celui qui est aller en territoire ennemi sans escorte. Et tous vos beaux mots ne changeront en rien cet état de fait. » Et s’était de par le fait attirer les foudres de Morgane et de son fils. De cela, le seul responsable était le Prodige lui-même.

Hakkon partit alors dans un grand rire sonore. Le genre de rire qu’on entendait rarement venir de lui et pour cause… Personne n’aimait quand il riait. Cessant au bout d’une minute ou deux, il posa ses yeux bleu pâle comme la mort sur l’autre Faë. « Mais qui est sauté à cette conclusion, que j’y croyais seulement ? C’est vous. Je ne fais que vous rapportiez des faits. Je ne vous dis pas que j’y crois. Bien entendu, que je n’y crois pas. Encore une fois, l’idiot, c’est vous.  Mais pendant votre absence, je me dois de faire taire des rumeurs, sans éléments. Dites-moi, par Ghéasis, comment je suis censé y parvenir ? Croyez-vous que votre comportement indécent m’y aide ? Peu importe ce que moi je crois. Pensez seulement à ce que ma mère pourrait croire ! J’ai beau être son fils, si plus de monde apporte des preuves de votre potentielle culpabilité, que moi de votre innocence, votre sort sera vite réglé. Vous le savez, Morgane, ne fait pas dans la dentelle, Arias. Alors, par le saint nom de notre divinité, éviter ce genre de comportement et de propos stupide, à l’avenir ! Ou tenez-vous donc tant à ce que je vous tranche la tête moi-même ? Car c’est ce qu’il adviendra. C’est qu’Elle me demandera. »

L’héritier le sait parfaitement. Si quelqu’un doit en venir à exécuter le Prodige, ce sera lui. Et de toute façon, il ne laissera personne d’autre s’en charger. Appelez cela, une dernière faveur à un ami. Alors non, il ne doutait pas un instant, qu’Arias ne soit pas un traitre. Mais la politique est un jeu cruel et il était peut-être temps qu’Arias s’en souvienne. D’autres avait l’ambition d’avoir sa place et son rang. D’autres, qui ne reculerait devant rien. Les sourcils du prince se froncèrent un instant. Il détestait quand on ne lui parlait pas plus franchement des choses. « Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Veilleurs sortent de leur trou, Arias. N’avez-vous donc pas entendu et vu, ces humains venant d’ailleurs ? C’est ce qu’ils attendent tous depuis cent deux ans. Avec le fol espoir, qu’ils verront aussi revenir leur immonde souverain. De cela, je leur souhaite bien du plaisir. Le dernier Pendragon est mort, il y a cinquante ans. Je l’ai tué de mes mains. » Lâcha-t-il avec une once de délectation dans la voix, avant de s’asseoir sur l’un des sièges de la pièce. « Alors, qu’a-t-elle donc pu vous apprendre, cette humaine, je me le demande. »

Croisant ses longues jambes, il posa son regard sur le mur en face de lui. Un rictus amusé jouant vaguement sur ses traits princiers. « Arias… mon cher, Arias… Je pensais qu’avec le temps, vous auriez enfin compris, que vous aviez ma confiance. Ça et bien plus encore. Mais je pensais également que vous aviez compris, que votre esprit aussi rebelle soit-il, devait être modéré, sous peine de gros ennuis. » Il tourna la tête vers le Faë et lui répondit avec un air mortellement froid. « Pourquoi ? Mais parce que vous savez, au fond de vous, que je ne vous laisserai jamais vous ôter la vie. Et que vous savez, que si cela arriverait, je vous relèverai aussi sec d’entre les morts. Alors, la prochaine fois, ayez l’obligeance de me demander mon concours, en effet. Vous savez que je sais être très rapidement prêt. Pour n’importe quoi. »

Arias Malatesta
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Lun 1 Fév - 11:00
« Ne cherchez pas la petite bête avec moi, Arias. De nous deux, le seul imbécile est celui qui est allé en territoire ennemi sans escorte. Et tous vos beaux mots ne changeront en rien cet état de fait. »“J’en ai bien conscience mais je ne l’ai pas fait pour vous mettre en rogne ni pour vous trahir. Me croyez-vous si peu fiable? Vraiment? “Arias tente de se défendre tant bien que mal et voit bien qu’il échoue grandement surtout à l’entendre rire de cette manière et il déteste ça. « Mais qui est sauté à cette conclusion, que j’y croyais seulement ? C’est vous. Je ne fais que vous rapportiez des faits. Je ne vous dis pas que j’y crois. Bien entendu, que je n’y crois pas. Encore une fois, l’idiot, c’est vous.  Mais pendant votre absence, je me dois de faire taire des rumeurs, sans éléments. Dites-moi, par Ghéasis, comment je suis censé y parvenir ? Croyez-vous que votre comportement indécent m’y aide ? Peu importe ce que moi je crois. Pensez seulement à ce que ma mère pourrait croire ! J’ai beau être son fils, si plus de monde apporte des preuves de votre potentielle culpabilité, que moi de votre innocence, votre sort sera vite réglé. Vous le savez, Morgane ne fait pas dans la dentelle, Arias. Alors, par le saint nom de notre divinité, éviter ce genre de comportement et de propos stupide, à l’avenir ! Ou tenez-vous donc tant à ce que je vous tranche la tête moi-même ? Car c’est ce qu’il adviendra. C’est qu'elle me demandera. » “Eh bien qu’il les apporte leurs fameuses preuves.. je suis assez curieux de savoir ce qu’il pourrait bien trouver tiens.. parce que franchement.. je doute qu’ils parviennent à cet exploit, votre Majesté. Et nous n’en sommes pas encore arrivés à une telle extrémité.. je pense avoir ma tête sur mes épaules encore quelque temps.”

« Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Veilleurs sortent de leur trou, Arias. N’avez-vous donc pas entendu et vu, ces humains venant d’ailleurs ? C’est ce qu’ils attendent tous depuis cent deux ans. Avec le fol espoir, qu’ils verront aussi revenir leur immonde souverain. De cela, je leur souhaite bien du plaisir. Le dernier Pendragon est mort, il y a cinquante ans. Je l’ai tué de mes mains. »”Ce n’est pas un fait habituel. Non. Je ne pense pas qu’il faille prendre à la légère ce genre d’événements.” Il soupire légèrement et se frotte les yeux. “Cessez de croire que ce n’est pas important et à votre place, j’éviterais aussi de penser que tout est impossible.. on n’est jamais vraiment sûr de rien. Croyez-moi.” « Alors, qu’a-t-elle donc pu vous apprendre, cette humaine, je me le demande. »

« Arias… mon cher, Arias… Je pensais qu’avec le temps, vous auriez enfin compris, que vous aviez ma confiance. Ça et bien plus encore. Mais je pensais également que vous aviez compris, que votre esprit aussi rebelle soit-il, devait être modéré, sous peine de gros ennuis. » “Justement, je le pensais mais visiblement ça ne suffit pas. Et je vous signale que je suis modéré depuis le temps. Seriez-vous aveugle, cher Prince?” Arias est agacé et soupire et mentionne aussi pourquoi serait-il resté en vie s’il n’était pas quelqu’un de loyal envers son prince? ça ne semble pas plaire à sa Majesté qui rétorque d’un ton glacial. -Pourquoi ? Mais parce que vous savez, au fond de vous, que je ne vous laisserai jamais vous ôter la vie. Et que vous savez, que si cela arriverait, je vous relèverai aussi sec d’entre les morts. Alors, la prochaine fois, ayez l’obligeance de me demander mon concours, en effet. Vous savez que je sais être très rapidement prêt. Pour n’importe quoi.»

-Ah oui? Vous ne me laisserez pas faire… Je me demande bien pourquoi… Quelle est la raison qui fait que vous iriez jusqu’à venir me chercher parmi les morts? Mais, je ne manquerais pas de vous prévenir à l’avenir pour éviter ce genre de situation. Je n’aime pas vous voir en colère.  Arias sourit avant d’ajouter… “Prêt pour n’importe quoi… Vraiment?” dit-il, alors qu’il s’approche doucement vers lui et ajoute une fois très proche de lui au creux de son oreille “Vous devriez faire attention à ce que vous dites, Altesse…” Arias préfère le provoquer plutôt que de s’éterniser sur cette conversation qui est bien moins intéressante à ses yeux que ne l’est Hakkon.
Hakkon Lëfaÿ
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Prince des Faës
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Sam 27 Fév - 12:16
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Arias Malatesta et Hakkon Lëfaÿ


Ce que croit ou ne croit pas le prince héritier est une chose, mais il aura beau s’expliquer et se défendre, il semble qu’ils soient parvenus, avec Arias, dans un dialogue de sourd. Alors, il ne relève pas, sans pour autant s’avouer vaincu. Balayant d’un revers de la main, les oppositions futiles du Prodige, ne voyant guère plus l’intérêt de gaspiller sont temps, ni sa salive, pour quelqu’un qui ne parvient pas à voir le danger de sa situation. Et pourtant, il aimerait sincèrement, qu’il parvienne à voir les serpents venimeux dont ils sont tous deux constamment entourés et qui, dans l’ombre, dispersent leur venin afin de faire tomber des pions sur l’échiquier du pouvoir et de la politique. « Je vous dis, encore une fois, de vous méfier, Arias. Des preuves cela se fabriquent et se falsifient. Ne vous pensez pas intouchable, parce que vous êtes mon ami, c’est tout ce que je vous demande en définitive. »

Eh oui, Hakkon était las de sa journée, las de cette entrevue de sourd et il n’avait qu’une envie, d’avoir une toute autre conversation et bien plus agréable. Il haussa un sourcil en regardant Arias. Certes, relevé les morts était dans ces compétences, mais un mort reste un mort. Ce qu’il relève n’est qu’un amas de chair en putréfaction, sans réelle volontée propre physiquement, même si dans sa tête raisonne les volontés morbides de ces défunts. Mais ici… En ayant tuer de ses propres mains le dernier Pendragon, comment se pourrait-il qu’un autre revienne. « Peut-être que rien n’est impossible, mon cher, mais il me faudra bien plus de preuve qu’une entrevue avec une Veilleuse sans nom et sans visage pour croire au retour de l’héritier des Humains. Je ne prends pas l’arrivée des Terriens à la légère ceci-dit. Ne prenez pas pour un sot, une fois de plus. Les Humains peuvent être dangereux. Cette prophétie se réalisant peut les galvaniser. Ce que je dis, c’est que justement en cela, je ne suis pas étonné que les Veilleurs sortent de leur torpeur, puisque ce que leur grand maître a prophétisé se réalise. Mais puisque vous ne me répondez pas, j’en déduis que cette entrevue ne fût guère prolifique. » Sinon, Arias aurait été plus bavard sur cet évènement si important selon lui.

Pour le reste, l’héritier se contenta de lever les yeux au ciel en entendant la nouvelle conjecture de son ami. N’était-il pas étonnant, selon lui, que sa Majesté souhaite des preuves de son dévouement régulièrement ? Hakkon ne prenait jamais rien pour acquis, sauf peut-être la fidelité sans faille de son esclave, car elle était liée à lui par des forces plus puissantes que l’amitié. « Pas aux dernières nouvelles, non. Mais vous, le seriez-vous, mon cher ? » Lance-t-il du tac au tac avec une neutralité impartiale. Car après tout, de quelles preuves avait-il donc besoin pour se rendre compte que le prince tenait d’une certaine façon à lui ? Les gens sont décidément bien étroit d’esprit. « Parce qu’il faut sans doute que vous le soyez, pour ne pas comprendre pourquoi, je ne vous laisserai pas vous ôter la vie. » Aussi espérait-il effectivement, que son ami ne referait pas une telle ânerie, sous peine de vraiment finir par fâcher le prince.

Volontairement, Hakkon s’était montré ambigu sur ses propos. Dès lors, il ne fût pas surpris du comportement d’Arias, mais resta d’une neutralité impartiale. Plongeant ses yeux trop clairs dans ceux du Prodige, il laissa un silence s’installer et un doute concernant ses intentions plâner. Oh, il aimait ça, laisser le doute et surtout surprendre par ses agissements, souvent brutaux d’ailleurs. Aussi, ne déroge a-t-il pas à la réglé. Subitement, il se releva de toute sa haute, envoyant valser son meilleur ami sur le lit de la pièce, sans plus de cérémonie. Se défaisant de sa longue cape, il se mit ensuite à califourchon sur le Faë. Tout en se penchant sur son visage, ses bras encadrant le visage d’Arias, il esquissa un sourire carnassier et prédateur. « C’est justement, parce que je suis une Altesse, que je parle comme il me sied, mon cher Arias. Et dites moi seulement, que vous ne vouliez pas provoquer mon envie en me susurrant à l’oreille… »


Arias Malatesta
Arias Malatesta
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Mer 24 Mar - 10:42
« Je vous dis, encore une fois, de vous méfier, Arias. Des preuves cela se fabriquent et se falsifient. Ne vous pensez pas intouchable, parce que vous êtes mon ami, c’est tout ce que je vous demande en définitive. » ‘Je ne suis pas encore totalement naïf au point de croire que je ne risque absolument rien sous prétexte d’être ami avec vous, mon Prince. Je ne suis qu’une personne lambda malgré tout, j’en ai bien conscience.”


« Peut-être que rien n’est impossible, mon cher, mais il me faudra bien plus de preuve qu’une entrevue avec une Veilleuse sans nom et sans visage pour croire au retour de l’héritier des Humains. Je ne prends pas l’arrivée des Terriens à la légère ceci-dit. Ne prenez pas pour un sot, une fois de plus. Les Humains peuvent être dangereux. Cette prophétie se réalisant peut les galvaniser. Ce que je dis, c’est que justement en cela, je ne suis pas étonné que les Veilleurs sortent de leur torpeur, puisque ce que leur grand maître a prophétisé se réalise. Mais puisque vous ne me répondez pas, j’en déduis que cette entrevue ne fût guère prolifique. » “Il faut bien que je m’en assure malgré tout… je trouve que c’est juste étrange pour moi ce qui se passe. C’est aussi mon devoir de m’assurer de ce genre de choses. Et je n’ai jamais prétendu que vous étiez stupide, Altesse.”

« Pas aux dernières nouvelles, non. Mais vous, le seriez-vous, mon cher ? » Arias le fixe intensément dans les yeux et déglutit légèrement. « Parce qu’il faut sans doute que vous le soyez, pour ne pas comprendre pourquoi, je ne vous laisserai pas vous ôter la vie. » “A votre guise, si vous le dites… et peut-être bien que vous avez raison... “ Parce qu’il sait parfaitement qu’il n’est qu’un homme parmi d’autres et qu’il n’est pas forcément indispensable. Qu’il n’est qu’un pion parmi d’autres. Il doute de faire le poids et puis Hakkon est destiné à se marier de toute façon… Mais la suite de la conversation prit une tournure disons plus agréable. Et Arias ne peut pas s’empêcher de provoquer Hakkon et la réponse ne se fit pas attendre. Arias n’a pas le temps de comprendre ce qui se passe qu’il se retrouve éjecté sur le lit avec le Prince au-dessus de lui. Il croisa son regard et eut un frisson. « C’est justement parce que je suis une Altesse, que je parle comme il me sied, mon cher Arias. Et dites moi seulement, que vous ne vouliez pas provoquer mon envie en me susurrant à l’oreille… »

Arias sourit en coin à sa phrase quelque peu amusé. “Oui, je vois bien que vous profitez aisément de votre pouvoir et rang, cher Prince…” mais ce n’est pas pour lui déplaire bien au contraire... “Et peut-être bien que c’était précisément mon but…” souffle t-il encore. Une lueur dans le regard, il observe toujours son tendre Prince et Amant. Il a soudainement très chaud. Il se fiche pas mal de voir Hakkon comme ça, bien au contraire et effectivement il ne l'a pas provoqué pour rien. Il a envie de lui à cet instant.. vraiment très envie de lui. Cela fait bien trop longtemps à son goût qu'il n'a pas eu l'occasion de passer du temps en sa compagnie et il faut admettre que ça lui a manqué.
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